25-05-2007, 16:07
En ce temps-là, existaient des tournettes à bonheur et des distributeurs de d'euphorie. A cette époque, on n'avait pas encore besoin de frelâter le meilleur anis de l'homme dans les alambics fatigués. L'ivresse était spontanée, elle se respirait et se vivait. A cette époque, on ignorait que l'alegresse immortalisée sur quelques pellicules allaient finir jaunie, elle aussi, comme un vieux cliché dans un album laissé ouvert. Le Vel' était notre église, un théâtre naturel, écolo et sans ouvreuse.
La plume qui superposait les lignes sur le palmarès de l'OM a maintenant séché. La mine a tari. A cette époque, avant que l'encre ne sèche, Oc! n'avait jamais encore vu de poulpe. Arf... sur cette terre en jachère, on voudrait aujourd'hui semer des phosphates ? Pourquoi pas. Après tout, c'est l'occasion ou jamais alors que le ressort était quasiment cassé. Si l'homme est un loup pour l'OM, Mamadou en est la coccinelle, une bête du bon Diouf...
Je vois que je déraille. La fenêtre et le grain qui s'abat dehors m'ont encore happé, plongé dans le gouffre de mes pensées. Devant mon poster de Francescoli, je baille et reviens à moi. J'ai le frisson du sommeil dans mon veston, le tressaillement de celui qui n'a rien foutu de sa journée et qui se réveille d'un coup d'un seul, emmitouflé dans un coupable linceul. Mon café est froid comme un but de Zvunka, me dis-je en replongeant ma cuillère à moka dans mon Boli de chocapic.
La plume qui superposait les lignes sur le palmarès de l'OM a maintenant séché. La mine a tari. A cette époque, avant que l'encre ne sèche, Oc! n'avait jamais encore vu de poulpe. Arf... sur cette terre en jachère, on voudrait aujourd'hui semer des phosphates ? Pourquoi pas. Après tout, c'est l'occasion ou jamais alors que le ressort était quasiment cassé. Si l'homme est un loup pour l'OM, Mamadou en est la coccinelle, une bête du bon Diouf...
Je vois que je déraille. La fenêtre et le grain qui s'abat dehors m'ont encore happé, plongé dans le gouffre de mes pensées. Devant mon poster de Francescoli, je baille et reviens à moi. J'ai le frisson du sommeil dans mon veston, le tressaillement de celui qui n'a rien foutu de sa journée et qui se réveille d'un coup d'un seul, emmitouflé dans un coupable linceul. Mon café est froid comme un but de Zvunka, me dis-je en replongeant ma cuillère à moka dans mon Boli de chocapic.
Solide comme un wok !