06-04-2025, 09:11
Une brume lourde comme une promesse d'émeute flottait au-dessus du Vélodrome. Les projecteurs dormaient encore, mais déjà, le béton vibrait. Dans l’ombre d’une tribune, un vieil enquêteur de la brigade du football méditerranéen, le commissaire Loubet – moustache gauloise, accent pâteux de Panier – tirait une latte sur sa clope et fixait le rectangle vert comme un inspecteur les restes d’un crime passionnel. L’affaire du soir ? OM – Toulouse, 28e journée. Un match pas banal. Un match pour la survie. Ou la chute.
Car ce dimanche, ce n’est pas un ballon qu’on va pousser. C’est une saison qu’on va traîner comme un cadavre encore chaud.
Marseille, troisième de Ligue 1, mais pas loin de la dépression. On parle de podium, mais on voit surtout la descente aux enfers. Quatre défaites en cinq matchs, une deuxième place envolée comme un pigeon sur la Canebière. Les nerfs sont à vif. Le président Longoria en mode pitbull. De Zerbi, l’entraîneur-artiste, joue au père fouettard. Repos supprimés. Mises au vert à l’aube. Disputes de vestiaire. Et cette phrase étrange, glissée dans les travées de la Commanderie :
« S’ils ne gagnent pas dimanche… c’est l’explosion. »
Une menace. Un présage. Ou le début d’une tragédie grecque à la sauce aioli.
Un défenseur debout. Un seul. Cornelius. Les autres ? Blessés, forfaits, disparus. Pour combler les trous, on parle de déplacer des milieux, de bricoler une défense comme on rafistole une porte avec du scotch. Rongier en libéro ? Kondogbia en stoppeur ? On est à deux doigts de rappeler MBamba depuis les tribunes.
De Zerbi est seul face à l’absurde, mais il ne tremble pas. Il parle d’amour, de colère, de bras ouverts ou de gifles mentales. Un coach romanesque pour une équipe à la dérive.
Le Vélodrome, ce soir, sera juge et partie. Banderoles, tifos, encouragements en première instance. Mais au moindre faux pas ? Ça peut basculer. On le sait, à Marseille, le pardon est un luxe. Et la patience une denrée périssable.
John, vétéran du virage sud, l’a dit :
« Ils ont intérêt à courir. On n’est pas là pour voir des statues. »
Maupay, nouvelle recrue, veut se battre. Il a senti l’amour du public, mais aussi son exigence. Le Vélodrome n’est pas un stade. C’est un volcan, un tribunal, un opéra tragique.
Toulouse n’est pas un monstre. Mais il sait griffer. Il sait surprendre. Il n’a rien à perdre. Marseille, si. L’OM joue bien plus que trois points ce soir. Il joue la paix sociale. Il joue sa dignité. Il joue son avenir européen. Il joue sa peau.
Victoire, ou crise. Il n’y aura pas d’entre-deux.
Le commissaire Loubet écrasa sa clope sur le béton. Il leva les yeux vers les tribunes, qui s’emplissaient lentement. Il murmura :« Ce soir, c’est pas du foot qu’on va voir. C’est un jugement dernier. Et j’te le dis : soit ils gagnent… soit on sort les menottes. »
Le polar marseillais continue. Mais ce soir, il faut qu’il se termine bien.
Allez l’OM.
Les compos probables
Car ce dimanche, ce n’est pas un ballon qu’on va pousser. C’est une saison qu’on va traîner comme un cadavre encore chaud.
Marseille, troisième de Ligue 1, mais pas loin de la dépression. On parle de podium, mais on voit surtout la descente aux enfers. Quatre défaites en cinq matchs, une deuxième place envolée comme un pigeon sur la Canebière. Les nerfs sont à vif. Le président Longoria en mode pitbull. De Zerbi, l’entraîneur-artiste, joue au père fouettard. Repos supprimés. Mises au vert à l’aube. Disputes de vestiaire. Et cette phrase étrange, glissée dans les travées de la Commanderie :
« S’ils ne gagnent pas dimanche… c’est l’explosion. »
Une menace. Un présage. Ou le début d’une tragédie grecque à la sauce aioli.
Un défenseur debout. Un seul. Cornelius. Les autres ? Blessés, forfaits, disparus. Pour combler les trous, on parle de déplacer des milieux, de bricoler une défense comme on rafistole une porte avec du scotch. Rongier en libéro ? Kondogbia en stoppeur ? On est à deux doigts de rappeler MBamba depuis les tribunes.
De Zerbi est seul face à l’absurde, mais il ne tremble pas. Il parle d’amour, de colère, de bras ouverts ou de gifles mentales. Un coach romanesque pour une équipe à la dérive.
Le Vélodrome, ce soir, sera juge et partie. Banderoles, tifos, encouragements en première instance. Mais au moindre faux pas ? Ça peut basculer. On le sait, à Marseille, le pardon est un luxe. Et la patience une denrée périssable.
John, vétéran du virage sud, l’a dit :
« Ils ont intérêt à courir. On n’est pas là pour voir des statues. »
Maupay, nouvelle recrue, veut se battre. Il a senti l’amour du public, mais aussi son exigence. Le Vélodrome n’est pas un stade. C’est un volcan, un tribunal, un opéra tragique.
Toulouse n’est pas un monstre. Mais il sait griffer. Il sait surprendre. Il n’a rien à perdre. Marseille, si. L’OM joue bien plus que trois points ce soir. Il joue la paix sociale. Il joue sa dignité. Il joue son avenir européen. Il joue sa peau.
Victoire, ou crise. Il n’y aura pas d’entre-deux.
Le commissaire Loubet écrasa sa clope sur le béton. Il leva les yeux vers les tribunes, qui s’emplissaient lentement. Il murmura :« Ce soir, c’est pas du foot qu’on va voir. C’est un jugement dernier. Et j’te le dis : soit ils gagnent… soit on sort les menottes. »
Le polar marseillais continue. Mais ce soir, il faut qu’il se termine bien.
Allez l’OM.
Les compos probables
OM : Rulli - Murillo, Kondogbia, Cornelius - Luis Henrique, Bennacer, Rongier, Merlin - Greenwood, Rabiot - Maupay
Toulouse : Restes - Sidibé, Cresswell, McKenzie - Dönnum, Casseres, Sierro, Suazo - Babicka, King, Gboho![[Image: 01jc3gvgkfgn2kft8qfp.jpg]](https://images2.minutemediacdn.com/image/upload/c_crop,w_2364,h_1329,x_0,y_122/c_fill,w_720,ar_16:9,f_auto,q_auto,g_auto/images/GettyImages/mmsport/90min_fr_international_web/01jc3gvgkfgn2kft8qfp.jpg)
![[Image: opiom-restaurant-club-biarritz.jpeg]](https://opiomclub.com/wp-content/uploads/2023/07/opiom-restaurant-club-biarritz.jpeg)