19-04-2025, 10:46
Le ciel au-dessus du Vélodrome hésitait, tout comme les supporters : entre la lumière de l’espoir et le crachin de la désillusion. Marseille, 3e du classement, accueillait Montpellier, lanterne rouge aux pieds cloués dans la gadoue de la relégation. Sur le papier, c'était David contre Goliath, sauf que cette fois, David était sans fronde, sans plan et sans victoire depuis dix matchs. Goliath, lui, avait oublié comment marcher droit.
À quelques minutes du coup d’envoi, dans les entrailles du Vélodrome, un échange digne d’un dialogue signé Audiard avait lieu dans le vestiaire olympien.
Greenwood (enfilant ses crampons, un air mi-confiant, mi-fataliste) :
« Bon les gars, ce soir c’est simple : soit on leur met une valise, soit c’est nous qu’on emballe pour la Conférence League. »
Luis Henrique (le regard dans le vide, marmonnant) :
« J’ai rêvé qu’on gagnait 4-0. Puis j’ai vu qu’on avait que 3 tirs cadrés. J’sais pas si c’était un cauchemar ou juste un résumé du dernier match. »
Rabiot (passant la tête depuis la douche, une serviette autour des hanches) :
« Et si on perd, on fait quoi ? Une retraite spirituelle avec De Zerbi dans les calanques ? »
Dans le vestiaire d’en face, ambiance plus détendue, presque surréaliste.
Ferri (calmement, à Coulibaly) :
« T’as remarqué, frère ? Même si on perd, y’a plus rien à perdre. C’est comme jouer au Monopoly quand t’as plus de billets, tu continues juste pour embêter les autres. »
Coulibaly (riant) :
« Ouais, sauf que ce soir, c’est peut-être nous les dés. Et l’OM, ils savent plus lancer. »
Le match commence. Premier corner pour l’OM. Greenwood s’élance. Tête de Murillo. Poteau. Sifflements. Et pas que du vent.
La 25e minute. Contre montpelliérain. ferri envoie Coulibaly dans la profondeur. Panique en défense. But. 0-1 pour Montpellier. Silence de cathédrale au Vélodrome. Un silence... pesant, déçu, presque familier.
Dans la tribune présidentielle, Pablo Longoria prend une gorgée d’eau. On dirait du rhum tant il grimace.
Un vieux supporter, dans le virage Sud, fulmine :
« Même quand on affronte des fantômes, on trouve le moyen de trembler. Ils sont devenus allergiques à la victoire ou quoi ? »
Mi-temps. De Zerbi entre dans le vestiaire. Il ne crie pas. Il fixe ses joueurs. Puis, à voix basse :
De Zerbi :
« Ce n’est pas tactique. C’est clinique. Vous êtes atteints du syndrome de la peur de gagner. J’vais prescrire une dose massive de fierté. Injectez-la en deuxième mi-temps. »
65e minute. Greenwood égalise sur pénalty. 1-1. Le Vélodrome se réveille. Les fumigènes s’allument. Espoir renaît. 72e. Luis Henrique déborde, centre en retrait. Rabiot surgit. 2-1. Explosion. Le virage chante à gorge déployée. On croirait le 14 juillet.
Mais à la 89e… erreur défensive. Un ballon mal repoussé. Et… BAM. 2-2. Montpellier égalise.
Le speaker, voix tremblante :
« Et voici l’égalisation montpelliéraine… »
Le stade gronde. De Zerbi baisse la tête. Greenwood jette ses gants. Luis Henrique lève les bras, implorant un dieu qu’il ne connaît pas.
Puis, au bout du temps additionnel. 94e. Dernière action. Coup franc. Tension maximale. Gouiri tire. Et c’est... dedans. 3-2. Délivrance. Le Vélodrome explose. Des larmes, des chants, des insultes transformées en bénédictions.
Dans les vestiaires, après le match, De Zerbi entre avec le calme d’un philosophe après la tempête.
De Zerbi :
« Vous voyez ? Le cœur, le cerveau, les attributs. Et un peu de miracle aussi. C’est ça, l’OM. On aime se faire peur… mais on finit toujours par faire parler la tragédie. Et la comédie. »
Moralité ?
L’OM, c’est comme une série Netflix : t’as envie d’arrêter, tu râles, tu critiques… mais tu reviens à chaque épisode, parce que c’est là que ça vit. Entre crises annoncées et résurrections improbables, l’espoir est le seul fil rouge. La Ligue des Champions ? Toujours possible. S’ils arrêtent de jouer avec nos nerfs.
Et Montpellier ? Ils auront fait douter Marseille… ce qui est déjà un exploit cette saison.
Les compositions possibles :
OM : Rulli - Murillo, Cornelius, Kondogbia - Henrique, Bennacer, Hojbjerg, Merlin - Greenwood, Gouiri, Rabiot
Montpellier : Lecomte - Ndollo Bille, Kouyate, Omeragic, Sagnan, Sainte-Luce - Pays, Ferri, Chotard, Fayad - Coulibaly
À quelques minutes du coup d’envoi, dans les entrailles du Vélodrome, un échange digne d’un dialogue signé Audiard avait lieu dans le vestiaire olympien.
Greenwood (enfilant ses crampons, un air mi-confiant, mi-fataliste) :
« Bon les gars, ce soir c’est simple : soit on leur met une valise, soit c’est nous qu’on emballe pour la Conférence League. »
Luis Henrique (le regard dans le vide, marmonnant) :
« J’ai rêvé qu’on gagnait 4-0. Puis j’ai vu qu’on avait que 3 tirs cadrés. J’sais pas si c’était un cauchemar ou juste un résumé du dernier match. »
Rabiot (passant la tête depuis la douche, une serviette autour des hanches) :
« Et si on perd, on fait quoi ? Une retraite spirituelle avec De Zerbi dans les calanques ? »
Dans le vestiaire d’en face, ambiance plus détendue, presque surréaliste.
Ferri (calmement, à Coulibaly) :
« T’as remarqué, frère ? Même si on perd, y’a plus rien à perdre. C’est comme jouer au Monopoly quand t’as plus de billets, tu continues juste pour embêter les autres. »
Coulibaly (riant) :
« Ouais, sauf que ce soir, c’est peut-être nous les dés. Et l’OM, ils savent plus lancer. »
Le match commence. Premier corner pour l’OM. Greenwood s’élance. Tête de Murillo. Poteau. Sifflements. Et pas que du vent.
La 25e minute. Contre montpelliérain. ferri envoie Coulibaly dans la profondeur. Panique en défense. But. 0-1 pour Montpellier. Silence de cathédrale au Vélodrome. Un silence... pesant, déçu, presque familier.
Dans la tribune présidentielle, Pablo Longoria prend une gorgée d’eau. On dirait du rhum tant il grimace.
Un vieux supporter, dans le virage Sud, fulmine :
« Même quand on affronte des fantômes, on trouve le moyen de trembler. Ils sont devenus allergiques à la victoire ou quoi ? »
Mi-temps. De Zerbi entre dans le vestiaire. Il ne crie pas. Il fixe ses joueurs. Puis, à voix basse :
De Zerbi :
« Ce n’est pas tactique. C’est clinique. Vous êtes atteints du syndrome de la peur de gagner. J’vais prescrire une dose massive de fierté. Injectez-la en deuxième mi-temps. »
65e minute. Greenwood égalise sur pénalty. 1-1. Le Vélodrome se réveille. Les fumigènes s’allument. Espoir renaît. 72e. Luis Henrique déborde, centre en retrait. Rabiot surgit. 2-1. Explosion. Le virage chante à gorge déployée. On croirait le 14 juillet.
Mais à la 89e… erreur défensive. Un ballon mal repoussé. Et… BAM. 2-2. Montpellier égalise.
Le speaker, voix tremblante :
« Et voici l’égalisation montpelliéraine… »
Le stade gronde. De Zerbi baisse la tête. Greenwood jette ses gants. Luis Henrique lève les bras, implorant un dieu qu’il ne connaît pas.
Puis, au bout du temps additionnel. 94e. Dernière action. Coup franc. Tension maximale. Gouiri tire. Et c’est... dedans. 3-2. Délivrance. Le Vélodrome explose. Des larmes, des chants, des insultes transformées en bénédictions.
Dans les vestiaires, après le match, De Zerbi entre avec le calme d’un philosophe après la tempête.
De Zerbi :
« Vous voyez ? Le cœur, le cerveau, les attributs. Et un peu de miracle aussi. C’est ça, l’OM. On aime se faire peur… mais on finit toujours par faire parler la tragédie. Et la comédie. »
Moralité ?
L’OM, c’est comme une série Netflix : t’as envie d’arrêter, tu râles, tu critiques… mais tu reviens à chaque épisode, parce que c’est là que ça vit. Entre crises annoncées et résurrections improbables, l’espoir est le seul fil rouge. La Ligue des Champions ? Toujours possible. S’ils arrêtent de jouer avec nos nerfs.
Et Montpellier ? Ils auront fait douter Marseille… ce qui est déjà un exploit cette saison.
Les compositions possibles :
OM : Rulli - Murillo, Cornelius, Kondogbia - Henrique, Bennacer, Hojbjerg, Merlin - Greenwood, Gouiri, Rabiot
Montpellier : Lecomte - Ndollo Bille, Kouyate, Omeragic, Sagnan, Sainte-Luce - Pays, Ferri, Chotard, Fayad - Coulibaly
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