16-01-2007, 04:08
[SIZE=3]Comptes & LégendeS...
du Vieux-Port de Mars'
Man who soldes the worlD
[/SIZE] Nous avons grimpé les étages, et avons parlé à des murs et toiles d'araignée. Voilà le constat déprimant quant aux occupations de Kurt Cobain, avant de chialer le refrain de The man who soldes the world, la chanson de Bowie, l'autre David qui murmure à la vulve des femmes. Quant à moi, je profite des soldes pour décrocher le sofa de mes rêveries lubriques : beau ui comme Bowie.
Mardi 9
Intérim à rieN
Rendez-vous à 8h45 au 50, rue Saint-Ferréol. Les élections syndicales approchent et il faut mettre sous pli les bulletins et programmes, tristes brochures destinées aux employés des Mac-Donald's du département. Je mets la gomme. Je m'automatise spontanément. Car après tout, on n'est jamais bien asservi que par soi-même. En cinq minutes, j'efface les mouvements inutiles. L'amplitude des gestes se fait plus courte. Mais avec le travail à la chaîne, les boulets ne sont jamais loin. Les chefs syndicaux présents ce jour-là sont ni plus ni moins que des brocasses au complexe d'infériorité avéré. Surtout un, qui me mâtait d'un oeil veul tout en se grattant les coroñes à travers les poches d'un jogging cerise. Ne s'exprimant que sur le terrain du conflit, ils menacent de tout faire péter approximativement toutes les 3 minutes. Les autres personnes présentes sont des cadres de chez Mac Do, qui après 20 ans de boîte s'auto-proclament citoyens américains. Au top de leur carrière chez le clown fossoyeur d'obèses, ils te parlent sur un ton désagréable. Il y a en un qui m'énerve particulièrement. Il a un air de Sven-Goran, l'ex cuiseur de Big-Mac. Des ordres secs et répétés afin de presser une cadence déjà infernale pour des mains humaines. Il mitraille de consignes et ponctuant de petits "hop hop hop !", lancés en faisant claquer les talons enferrés de ses mocassins, en marchant les mains dans le dos. Le repas est pris sur place. Je me lâche sans scrupule sur la commande, aux frais de la princesse idolâtrée des malbouffeurs. Quinze minutes pause-clope comprise et la cadence reprend. Une fille veut pisser. Mais Sven refuse. Il recommence à en ricaner et déclare que la pause-repas était de trop. Je commence à fissurer du système nerveux. Et de la vessie. Je pars pisser sans lui demander quoi que ce soit. A mon retour, je propose à la pauvre fille de la remplacer pour qu'elle en fasse de même. Elle s'échappe. A son retour, Sven n'est pas content et le fait savoir devant un parterre de syndicats pas choqués le moins du monde. Sven repasse derrière moi et me saoûle de "hop-hop-hop allez-allez". Je le somme de rompre tout contact avec mon scrotum ballant. Je l'exhorte à réserver la primeur de ses consignes pour sa poule et à arrêter de jouer les macs de luxe. Autant dire que le "allez zou, ménant tous aux putes" lâché lors de l'ultime geste libérateur a produit un effet de toute beauté dans mon cortex d'homme aliéné mais courroucé.
Mercredi 10
Soldes ouT
Comme dit précédement, on n'est jamais bien asservi que par soie-même. Devant les magasins, les popotins se tordent d'envie, les talons fatiguent d'attendre. Le jour à peine levé, les plus irréductibles consommateurs s'enfilent à l'indienne. Au moins une tonne de chair bien vivante s'entasse devant les Zara et autre Mango. Une première salve de chalands, pénètre comme un tir groupé dans la carcasse commerciale. Ils rentrent ensuite par deux ou quatre. Et il n'en restera rien. Les cintres seront rongés commes les os fûmants par les charognards. Les cagoles s'engatsent pour de banales histoires de gruge. La timaballe du jour prendra la forme d'une paire de 38 ou d'un futal taille 45.
Il y a du monde aux balconnets et les gros bonnets de la lingerie féminine s'assurent aujourd'hui d'un revenu matelassé.
Jeudi 11
Dubaï, Dubaï masqué ohé ohE
L'OM finit dernier de la Dubaï Cup. Le parfum du gratin européen tourne décidément en purée au patchouli. Après l'Intertoto, l'OM s'est rendormi sur ses deux grandes oreilles. Cinq minutes en C1. 3 petits tours en UEFA au club Med où naquît dirla dirla Mlada. Restait la Dubaï Cup, pour rafraîchir la coupe obole et éviter la mise à l'arrêt de côté. Nasri aura eu beau briller. Sven aura eu beau noter, Anidiouf s'offusquer... Chez l'émir, l'OM a loupé le mini prix. Et ui, le svelte grillé suédois est bien venu assister à des courses de poneys. Vous en doutiez ?
Vendredi 12
Emir minipriX
Une "offre faramineuse" contre toute-attente ? En tout cas, ceux qui rêvaient de voir l'émir de Dubaï adoubé, auront connu une cruelle désillusion, le kébab en travers de la gorge. L'émir mini-prix s'intéresse à Lverpool, où la rumeur Ericsson enfle aussi après qu'il ait mis démenti tout contact avec l'OM. Après avoir rédigé moultes notes sur nos Olympiens, SGE est allé parler à Djibril et Francky. Pour rapatrier le premier chez les Reds et y envoyer le second ? C'est un cauchemar. Mais je me réveille à temps. punaise de mauvais rêve, me dis-je. Allez, je coupe RMC et je dors pour de bon. Finis les songes d'une nuit d'été. J'expire. Et j'écoute Zéman who sold the world...
Samedi 13
Culte du sofA
Le trek à Plan-de-Campagne s'annonçait infructueux. Et il l'a été. Perdu dans les dédales d'enseignes, je dérive autant que je multiplie les mauvais aiguillages dans ma course aux canapés en promotion. Comme je m'y attendais, ils sont tristes et onéreux. Pas question de m'encaper Luyindula dans mon salon. Même en tissu. Les refourgueurs du sommeil assis sont des escrocs qui veulent vous faire gober des arguments à dormir debout. Ne supportant pas cette contradiction, je décide de fuir le tumulte de la zone commerciale qui deale même le dimanche. Direction le magasin où se trouve mon saint-Graal : un canapé monstrueusement énorme et sexuellement provocant. Juste assez classe pour susciter le respect des esthètes, suffisament suggestif pour favoriser un coït rapide. Ce sofa a le mojo requis. J'aime sa couleur et sa forme. Son revêtement sera celui du zèbre, brouteur invétéré des basses plaines. Mon instinct sauvage revient au galop. Je me'imagine déjà le museau vent, trottant dans la savane de mes femelles promises, avides de feulements et de plaisirs textiles. Deux-mètres cinquante de bonheur. Tous les hommes ne peuvent en dire autant. Avec ce sofa, mon aura auprès des femmes ne se limitera plus à mes talents culinaires. A mort le sandwich aux crudettes. Vive le vier-beurre.
Dimanche 14
Rennais de ses cendreS
La pelouse du stade de la Route quasiment liquide rappelle l'harissa frelâtée, aux papilles averties des kébabistes, pour qui ce condiment rouge n'est autre que le ketchup de Lorient. Derrière, l'OM se rassure quand même. Devant, l'OM s'affirme. 2 à 0. Marseille aura donc attendu les soldes pour réaliser la bonne affaire. De retour de Dubaï, Cissé et Maoulida marquent. Ribéry et Nasri passent. L'Ecosse courait sur le haricot de Rodriguez. Mais après une brillante entrée en scène, la recrue JR a été victime d'un pépin physique. C'est pas Sol(de) Campbell, mais ça fera largement l'affaire. Et non, cette victoire n'était pas au rabais. Par contre, ce jeu de mots, ui.
Lundi 15
Rachat de dernière minutE
La décision de RLD pour Cashcar, annoncée pour vendredi et décalée à aujourd'hui, est repoussée à demain. Pourvu que l'Helvète underground ne profite pas de la grande braderie nationale pour vendre à perte.
du Vieux-Port de Mars'
Man who soldes the worlD
[/SIZE] Nous avons grimpé les étages, et avons parlé à des murs et toiles d'araignée. Voilà le constat déprimant quant aux occupations de Kurt Cobain, avant de chialer le refrain de The man who soldes the world, la chanson de Bowie, l'autre David qui murmure à la vulve des femmes. Quant à moi, je profite des soldes pour décrocher le sofa de mes rêveries lubriques : beau ui comme Bowie.
Mardi 9
Intérim à rieN
Rendez-vous à 8h45 au 50, rue Saint-Ferréol. Les élections syndicales approchent et il faut mettre sous pli les bulletins et programmes, tristes brochures destinées aux employés des Mac-Donald's du département. Je mets la gomme. Je m'automatise spontanément. Car après tout, on n'est jamais bien asservi que par soi-même. En cinq minutes, j'efface les mouvements inutiles. L'amplitude des gestes se fait plus courte. Mais avec le travail à la chaîne, les boulets ne sont jamais loin. Les chefs syndicaux présents ce jour-là sont ni plus ni moins que des brocasses au complexe d'infériorité avéré. Surtout un, qui me mâtait d'un oeil veul tout en se grattant les coroñes à travers les poches d'un jogging cerise. Ne s'exprimant que sur le terrain du conflit, ils menacent de tout faire péter approximativement toutes les 3 minutes. Les autres personnes présentes sont des cadres de chez Mac Do, qui après 20 ans de boîte s'auto-proclament citoyens américains. Au top de leur carrière chez le clown fossoyeur d'obèses, ils te parlent sur un ton désagréable. Il y a en un qui m'énerve particulièrement. Il a un air de Sven-Goran, l'ex cuiseur de Big-Mac. Des ordres secs et répétés afin de presser une cadence déjà infernale pour des mains humaines. Il mitraille de consignes et ponctuant de petits "hop hop hop !", lancés en faisant claquer les talons enferrés de ses mocassins, en marchant les mains dans le dos. Le repas est pris sur place. Je me lâche sans scrupule sur la commande, aux frais de la princesse idolâtrée des malbouffeurs. Quinze minutes pause-clope comprise et la cadence reprend. Une fille veut pisser. Mais Sven refuse. Il recommence à en ricaner et déclare que la pause-repas était de trop. Je commence à fissurer du système nerveux. Et de la vessie. Je pars pisser sans lui demander quoi que ce soit. A mon retour, je propose à la pauvre fille de la remplacer pour qu'elle en fasse de même. Elle s'échappe. A son retour, Sven n'est pas content et le fait savoir devant un parterre de syndicats pas choqués le moins du monde. Sven repasse derrière moi et me saoûle de "hop-hop-hop allez-allez". Je le somme de rompre tout contact avec mon scrotum ballant. Je l'exhorte à réserver la primeur de ses consignes pour sa poule et à arrêter de jouer les macs de luxe. Autant dire que le "allez zou, ménant tous aux putes" lâché lors de l'ultime geste libérateur a produit un effet de toute beauté dans mon cortex d'homme aliéné mais courroucé.
Mercredi 10
Soldes ouT
Comme dit précédement, on n'est jamais bien asservi que par soie-même. Devant les magasins, les popotins se tordent d'envie, les talons fatiguent d'attendre. Le jour à peine levé, les plus irréductibles consommateurs s'enfilent à l'indienne. Au moins une tonne de chair bien vivante s'entasse devant les Zara et autre Mango. Une première salve de chalands, pénètre comme un tir groupé dans la carcasse commerciale. Ils rentrent ensuite par deux ou quatre. Et il n'en restera rien. Les cintres seront rongés commes les os fûmants par les charognards. Les cagoles s'engatsent pour de banales histoires de gruge. La timaballe du jour prendra la forme d'une paire de 38 ou d'un futal taille 45.
Il y a du monde aux balconnets et les gros bonnets de la lingerie féminine s'assurent aujourd'hui d'un revenu matelassé.
Jeudi 11
Dubaï, Dubaï masqué ohé ohE
L'OM finit dernier de la Dubaï Cup. Le parfum du gratin européen tourne décidément en purée au patchouli. Après l'Intertoto, l'OM s'est rendormi sur ses deux grandes oreilles. Cinq minutes en C1. 3 petits tours en UEFA au club Med où naquît dirla dirla Mlada. Restait la Dubaï Cup, pour rafraîchir la coupe obole et éviter la mise à l'arrêt de côté. Nasri aura eu beau briller. Sven aura eu beau noter, Anidiouf s'offusquer... Chez l'émir, l'OM a loupé le mini prix. Et ui, le svelte grillé suédois est bien venu assister à des courses de poneys. Vous en doutiez ?
Vendredi 12
Emir minipriX
Une "offre faramineuse" contre toute-attente ? En tout cas, ceux qui rêvaient de voir l'émir de Dubaï adoubé, auront connu une cruelle désillusion, le kébab en travers de la gorge. L'émir mini-prix s'intéresse à Lverpool, où la rumeur Ericsson enfle aussi après qu'il ait mis démenti tout contact avec l'OM. Après avoir rédigé moultes notes sur nos Olympiens, SGE est allé parler à Djibril et Francky. Pour rapatrier le premier chez les Reds et y envoyer le second ? C'est un cauchemar. Mais je me réveille à temps. punaise de mauvais rêve, me dis-je. Allez, je coupe RMC et je dors pour de bon. Finis les songes d'une nuit d'été. J'expire. Et j'écoute Zéman who sold the world...
Samedi 13
Culte du sofA
Le trek à Plan-de-Campagne s'annonçait infructueux. Et il l'a été. Perdu dans les dédales d'enseignes, je dérive autant que je multiplie les mauvais aiguillages dans ma course aux canapés en promotion. Comme je m'y attendais, ils sont tristes et onéreux. Pas question de m'encaper Luyindula dans mon salon. Même en tissu. Les refourgueurs du sommeil assis sont des escrocs qui veulent vous faire gober des arguments à dormir debout. Ne supportant pas cette contradiction, je décide de fuir le tumulte de la zone commerciale qui deale même le dimanche. Direction le magasin où se trouve mon saint-Graal : un canapé monstrueusement énorme et sexuellement provocant. Juste assez classe pour susciter le respect des esthètes, suffisament suggestif pour favoriser un coït rapide. Ce sofa a le mojo requis. J'aime sa couleur et sa forme. Son revêtement sera celui du zèbre, brouteur invétéré des basses plaines. Mon instinct sauvage revient au galop. Je me'imagine déjà le museau vent, trottant dans la savane de mes femelles promises, avides de feulements et de plaisirs textiles. Deux-mètres cinquante de bonheur. Tous les hommes ne peuvent en dire autant. Avec ce sofa, mon aura auprès des femmes ne se limitera plus à mes talents culinaires. A mort le sandwich aux crudettes. Vive le vier-beurre.
Dimanche 14
Rennais de ses cendreS
La pelouse du stade de la Route quasiment liquide rappelle l'harissa frelâtée, aux papilles averties des kébabistes, pour qui ce condiment rouge n'est autre que le ketchup de Lorient. Derrière, l'OM se rassure quand même. Devant, l'OM s'affirme. 2 à 0. Marseille aura donc attendu les soldes pour réaliser la bonne affaire. De retour de Dubaï, Cissé et Maoulida marquent. Ribéry et Nasri passent. L'Ecosse courait sur le haricot de Rodriguez. Mais après une brillante entrée en scène, la recrue JR a été victime d'un pépin physique. C'est pas Sol(de) Campbell, mais ça fera largement l'affaire. Et non, cette victoire n'était pas au rabais. Par contre, ce jeu de mots, ui.
Lundi 15
Rachat de dernière minutE
La décision de RLD pour Cashcar, annoncée pour vendredi et décalée à aujourd'hui, est repoussée à demain. Pourvu que l'Helvète underground ne profite pas de la grande braderie nationale pour vendre à perte.
Solide comme un wok !