Habib Beye : « Le genre de match où il faut savoir souffrir »
13-10-2006, 17:37
(Modification du message : 13-10-2006, 18:17 par Georges Profond.)
Lens ?
C’est un match très difficile, Lens est une très bonne équipe qui joue la Ligue des Champions, c’est un concurrent direct. Avant ce match, on a 6 points d’avance. Il faut soit les bonifier, soit les garder à distance. Faire un bon match contre Lens, c’est la meilleure façon de préparer le match de Lyon. Là, on entre dans des semaines plus faciles. Chaque fois, on aura une semaine de repos même si derrière on a Saint-Étienne mais il est important de faire un gros match. C’est le genre de match où il faut savoir souffrir mais on a la possibilité de l’emporter parce qu’on a un potentiel offensif intéressant. On a renoué avec la victoire en championnat contre Toulouse. Je pense qu’on est bien préparé même si on est tous en sélection. Je pense qu’il faudra être fort, compétitif sur ce match.
Quelque chose va changer à l’extérieur avec les défaites ?
Oui. Peut-être qu’à Nantes, on s’était peut-être vu trop favori alors que jusqu’à maintenant, chaque fois qu’on jouait à l’extérieur, on gardait une bonne organisation, on procédait en contre comme contre Auxerre ou Paris. Contre Nantes, on a peut être cru que ça allait être facile. On a voulu prendre le jeu à notre compte et je ne pense pas que ça on sache le faire très très bien. Contre Lens, il va falloir avoir une bonne organisation, rester bien en place et peut-être à nous de les prendre en contre parce que je pense qu’ils vont nous mettre une grosse grosse pression. Même si les matchs de Nantes et des Tchèques étaient différents. Contre les Tchèques, on s’est raté dans tout. L’approche du match contre Lens va être important, il faudra être bien organisé, garder une grosse ossature défensive et procéder en contre.
Les échecs ont mis le doute ?
En tout cas, ils nous ont apporté la certitude de savoir que si on ne fait pas les efforts ensemble, on a ce qu’on a pu voir contre les Tchèques. Si on est un ton au-dessous, on s’expose à prendre 4 buts. Je pense que Nantes a mérité sa victoire, on est tombé sur un belle équipe. Il est clair que les Tchèques nous ont mis 4 buts parce qu’on n’a pas été concentré dans les moments où il fallait, on n’a pas été bon sur les coups de pieds arrêtés, on n’a pas été attentif et, à partir de là, on s’expose à prendre des buts. Par contre, si on est concentré comme on l’a été jusqu’à maintenant en championnat, on est la meilleure défense du championnat parce qu’on a fait ce qu’il fallait.
Après, il y a Lyon et Saint-Étienne ?
Si on veut rester au contact de la tête du championnat, il faut prendre des points à l’extérieur. Chaque fois qu’on a reçu des équipes qui étaient au même niveau que nous, on a joué Auxerre on les a mis à quelques points, Paris on les a mis à 9 points, Bordeaux à 7 points, on a six points d’avance sur Lens et il faut essayer de les mettre le plus loin possible. Si on peut les mettre à 9 points, c’est tant mieux, ça marquera les esprits. Si on peut les garder à distance c’est une bonne chose aussi. En tout cas il est important de faire de bons matchs contre ces équipes là parce que, ces équipes-là, on va les retrouver à la fin du championnat.
Vous rêvez d’accueillir Lyon avec seulement 3 points de retard ?
C’est un objectif. Si on venait à recevoir Lyon avec trois points de retard ou moins, ça serait le match de l’année, mathématiquement, par rapport au championnat. Mais si ça arrivait, ça ne clôturerait pas le championnat. Mais il est important de rester au contact. Ca c’est sûr.
A Lens, il ne faudra pas penser à Lyon ?
Il reste encore deux matchs avant ce match. On a déjà été mis en garde à l’extérieur. Ces deux défaites nous montrent qu’on doit se mettre en garde à chaque fois, à l’extérieur ou à domicile. Il faut faire les efforts qu’il faut. On est une bonne équipe, on a un bon potentiel mais rentrer comme ça sur le terrain, ça ne suffit pas. Il faut faire les efforts. Il faut les faire pour remporter un match. Peut-être que des fois on ne va pas bien jouer mais si on gagne c’est bon. A Rennes, on n’a pas bien joué, on a gagné, Le Mans, on n’a pas bien joué, on a gagné. Des fois il ne suffit pas de faire de gros matchs pour l’emporter. Alors c’est vrai que Lens ça sera difficile mais on a des arguments pour répondre par une grosse organisation défensive, être bien en place, faire les efforts tous ensemble. Ensuite, on sait que des occases, on en aura.
Tu vas plus parler après ces deux défaites ?
Je le fais naturellement depuis le début du championnat quand il a été question de parler un peu plus par rapport aux évènements. C’est vrai que là, les deux défaites ont parlé plus, je suis peut-être plus intervenu mais je ne suis pas le maître d’école qui tape sur ses élèves. Il est important aujourd’hui que tout le monde prenne ses responsabilités. Moi, capitaine, je les prends. Je vais les prendre dimanche et encore contre Saint-Étienne mais il est important de ne pas reproduire contre les Tchèques. Ce genre de chose ne doit plus arriver. Nantes est une chose, les Tchèques c’est autre chose. A partir de là, le discours va être basé sur ça.
Pendant le match tu vas plus parler ?
Peut-être mais contre les Tchèques, on est passé tous à côté, moi le premier. Je ne suis pas un donneur de leçons mais je suis un relais sur le terrain. Il est important de le faire si ça ne se passe pas bien. Si on se noie et que je me noie aussi, ce n’est pas bon. Si on a des responsabilités, il faut les assumer. C’est ce que je vais m’attacher à faire mais le groupe a bien réagi après ces deux défaites, il a montré du caractère. Il faudra continuer à en montrer dimanche. On tombe sur un gros du championnat, chez lui, on connaît la pression de Bollaert, c’est le genre de match qu’on a envie de jouer quand on est footballeur. Donc il faut s’y mettre.
Ne plus jouer la coupe d’Europe, c’est un avantage ?
Physiquement il est clair que c’est un avantage de ne pas jouer tous les trois jours mais une compétition comme la coupe d’Europe est une compétition qui tient tout le monde sous pression et des fois c’est bien de la jouer. Là, on n’est focalisé que sur le championnat, ça nous met une pression supplémentaire par rapport aux objectifs. C’est une bonne ou une mauvaise chose ? Les évènements nous donneront la vérité de tout ça mais il est clair qu’il faudra profiter de cette fraîcheur physique qu’on aura en plus par rapport aux autres équipes pour continuer à avancer en championnat. Maintenant je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose de ne plus jouer la coupe d’Europe. C’est quand même une compétition intéressante qui permet aussi au groupe de vivre et de jouer des matchs. Là, on a le championnat et les coupes. Il faut se focaliser sur ce qu’il nous reste à jouer et se dire que si on veut faire le meilleur championnat possible, il faut gagner des matchs et Lens fait partie de ces matchs qu’il faut gagner.
Comment se passe le retour ?
C’est compliqué pour le coach. On n'a retrouvé le groupe au complet qu’aujourd’hui. Mais l’important, c’est de récupérer. On a joué, voyagé, l’important c’est de récupérer des voyages pour être prêt dimanche. Mais c’est une gestion plus difficile pour le coach de gérer son groupe. Demain, on travaille ensemble mais maintenant on se connaît, on n’est pas en début de saison, on a joué ensemble, les acquis on les a. Il faudra récupérer aussi au mieux pour être prêt dimanche.
Ta blessure ?
J’essaye d’être positif. A partir du moment où je joue c’est que je suis à 100%. Ma blessure est ce qu’elle est. J’espère que ça va tenir jusqu’à la trêve comme ça, ça me permettra de récupérer. Mais j’essaye d’y penser le moins possible. Je me suis fais une raison. Ca ne s’améliore pas trop mais si je joue, je suis à 100%. Ma blessure, on l’oublie. Je ne veux pas qu’aujourd’hui on associe une possible contre performance avec ma blessure. Je ne suis pas tricheur. Le jour où je ne pourrai plus, je n’irai pas. Pour l’instant je fais avec. C’est comme un petit bouton que vous avez sur le front. Vous vivez avec. Je vis avec jusqu’à ce que ça passe.
Dindane ?
Il est puissant. Il est malin dans la surface, il joue le penalty. Ca avait marché pour lui. Techniquement, il est bon, il marque des buts, il est adroit, il fait partie des très bons attaquants de ce championnat mais il faudra être vigilant de tout l’effectif Lensois. Ils reviennent en force. Ils sont à 6 points de nous, ils vont vouloir se rapprocher, ils vont nous mettre la pression. On sait ce que ça représente de jouer Marseille, on connaît l’ambiance de Lens. Il faudra être vigilant sur le collectif de Lens qui va être très fort dimanche et il faudra être très fort pour pouvoir répondre.
Saint-Étienne c’est après Lyon…
C’est vrai ? Je croyais que c’était entre Lens et Lyon… C’est pareil.
C’est un match très difficile, Lens est une très bonne équipe qui joue la Ligue des Champions, c’est un concurrent direct. Avant ce match, on a 6 points d’avance. Il faut soit les bonifier, soit les garder à distance. Faire un bon match contre Lens, c’est la meilleure façon de préparer le match de Lyon. Là, on entre dans des semaines plus faciles. Chaque fois, on aura une semaine de repos même si derrière on a Saint-Étienne mais il est important de faire un gros match. C’est le genre de match où il faut savoir souffrir mais on a la possibilité de l’emporter parce qu’on a un potentiel offensif intéressant. On a renoué avec la victoire en championnat contre Toulouse. Je pense qu’on est bien préparé même si on est tous en sélection. Je pense qu’il faudra être fort, compétitif sur ce match.
Quelque chose va changer à l’extérieur avec les défaites ?
Oui. Peut-être qu’à Nantes, on s’était peut-être vu trop favori alors que jusqu’à maintenant, chaque fois qu’on jouait à l’extérieur, on gardait une bonne organisation, on procédait en contre comme contre Auxerre ou Paris. Contre Nantes, on a peut être cru que ça allait être facile. On a voulu prendre le jeu à notre compte et je ne pense pas que ça on sache le faire très très bien. Contre Lens, il va falloir avoir une bonne organisation, rester bien en place et peut-être à nous de les prendre en contre parce que je pense qu’ils vont nous mettre une grosse grosse pression. Même si les matchs de Nantes et des Tchèques étaient différents. Contre les Tchèques, on s’est raté dans tout. L’approche du match contre Lens va être important, il faudra être bien organisé, garder une grosse ossature défensive et procéder en contre.
Les échecs ont mis le doute ?
En tout cas, ils nous ont apporté la certitude de savoir que si on ne fait pas les efforts ensemble, on a ce qu’on a pu voir contre les Tchèques. Si on est un ton au-dessous, on s’expose à prendre 4 buts. Je pense que Nantes a mérité sa victoire, on est tombé sur un belle équipe. Il est clair que les Tchèques nous ont mis 4 buts parce qu’on n’a pas été concentré dans les moments où il fallait, on n’a pas été bon sur les coups de pieds arrêtés, on n’a pas été attentif et, à partir de là, on s’expose à prendre des buts. Par contre, si on est concentré comme on l’a été jusqu’à maintenant en championnat, on est la meilleure défense du championnat parce qu’on a fait ce qu’il fallait.
Le match de l’année
Après, il y a Lyon et Saint-Étienne ?
Si on veut rester au contact de la tête du championnat, il faut prendre des points à l’extérieur. Chaque fois qu’on a reçu des équipes qui étaient au même niveau que nous, on a joué Auxerre on les a mis à quelques points, Paris on les a mis à 9 points, Bordeaux à 7 points, on a six points d’avance sur Lens et il faut essayer de les mettre le plus loin possible. Si on peut les mettre à 9 points, c’est tant mieux, ça marquera les esprits. Si on peut les garder à distance c’est une bonne chose aussi. En tout cas il est important de faire de bons matchs contre ces équipes là parce que, ces équipes-là, on va les retrouver à la fin du championnat.
Vous rêvez d’accueillir Lyon avec seulement 3 points de retard ?
C’est un objectif. Si on venait à recevoir Lyon avec trois points de retard ou moins, ça serait le match de l’année, mathématiquement, par rapport au championnat. Mais si ça arrivait, ça ne clôturerait pas le championnat. Mais il est important de rester au contact. Ca c’est sûr.
A Lens, il ne faudra pas penser à Lyon ?
Il reste encore deux matchs avant ce match. On a déjà été mis en garde à l’extérieur. Ces deux défaites nous montrent qu’on doit se mettre en garde à chaque fois, à l’extérieur ou à domicile. Il faut faire les efforts qu’il faut. On est une bonne équipe, on a un bon potentiel mais rentrer comme ça sur le terrain, ça ne suffit pas. Il faut faire les efforts. Il faut les faire pour remporter un match. Peut-être que des fois on ne va pas bien jouer mais si on gagne c’est bon. A Rennes, on n’a pas bien joué, on a gagné, Le Mans, on n’a pas bien joué, on a gagné. Des fois il ne suffit pas de faire de gros matchs pour l’emporter. Alors c’est vrai que Lens ça sera difficile mais on a des arguments pour répondre par une grosse organisation défensive, être bien en place, faire les efforts tous ensemble. Ensuite, on sait que des occases, on en aura.
Je ne suis pas le maître d’école qui tape sur ses élèves
Tu vas plus parler après ces deux défaites ?
Je le fais naturellement depuis le début du championnat quand il a été question de parler un peu plus par rapport aux évènements. C’est vrai que là, les deux défaites ont parlé plus, je suis peut-être plus intervenu mais je ne suis pas le maître d’école qui tape sur ses élèves. Il est important aujourd’hui que tout le monde prenne ses responsabilités. Moi, capitaine, je les prends. Je vais les prendre dimanche et encore contre Saint-Étienne mais il est important de ne pas reproduire contre les Tchèques. Ce genre de chose ne doit plus arriver. Nantes est une chose, les Tchèques c’est autre chose. A partir de là, le discours va être basé sur ça.
Pendant le match tu vas plus parler ?
Peut-être mais contre les Tchèques, on est passé tous à côté, moi le premier. Je ne suis pas un donneur de leçons mais je suis un relais sur le terrain. Il est important de le faire si ça ne se passe pas bien. Si on se noie et que je me noie aussi, ce n’est pas bon. Si on a des responsabilités, il faut les assumer. C’est ce que je vais m’attacher à faire mais le groupe a bien réagi après ces deux défaites, il a montré du caractère. Il faudra continuer à en montrer dimanche. On tombe sur un gros du championnat, chez lui, on connaît la pression de Bollaert, c’est le genre de match qu’on a envie de jouer quand on est footballeur. Donc il faut s’y mettre.
Ne plus jouer la coupe d’Europe, c’est un avantage ?
Physiquement il est clair que c’est un avantage de ne pas jouer tous les trois jours mais une compétition comme la coupe d’Europe est une compétition qui tient tout le monde sous pression et des fois c’est bien de la jouer. Là, on n’est focalisé que sur le championnat, ça nous met une pression supplémentaire par rapport aux objectifs. C’est une bonne ou une mauvaise chose ? Les évènements nous donneront la vérité de tout ça mais il est clair qu’il faudra profiter de cette fraîcheur physique qu’on aura en plus par rapport aux autres équipes pour continuer à avancer en championnat. Maintenant je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose de ne plus jouer la coupe d’Europe. C’est quand même une compétition intéressante qui permet aussi au groupe de vivre et de jouer des matchs. Là, on a le championnat et les coupes. Il faut se focaliser sur ce qu’il nous reste à jouer et se dire que si on veut faire le meilleur championnat possible, il faut gagner des matchs et Lens fait partie de ces matchs qu’il faut gagner.
Comment se passe le retour ?
C’est compliqué pour le coach. On n'a retrouvé le groupe au complet qu’aujourd’hui. Mais l’important, c’est de récupérer. On a joué, voyagé, l’important c’est de récupérer des voyages pour être prêt dimanche. Mais c’est une gestion plus difficile pour le coach de gérer son groupe. Demain, on travaille ensemble mais maintenant on se connaît, on n’est pas en début de saison, on a joué ensemble, les acquis on les a. Il faudra récupérer aussi au mieux pour être prêt dimanche.
Si je joue, je suis à 100%
Ta blessure ?
J’essaye d’être positif. A partir du moment où je joue c’est que je suis à 100%. Ma blessure est ce qu’elle est. J’espère que ça va tenir jusqu’à la trêve comme ça, ça me permettra de récupérer. Mais j’essaye d’y penser le moins possible. Je me suis fais une raison. Ca ne s’améliore pas trop mais si je joue, je suis à 100%. Ma blessure, on l’oublie. Je ne veux pas qu’aujourd’hui on associe une possible contre performance avec ma blessure. Je ne suis pas tricheur. Le jour où je ne pourrai plus, je n’irai pas. Pour l’instant je fais avec. C’est comme un petit bouton que vous avez sur le front. Vous vivez avec. Je vis avec jusqu’à ce que ça passe.
Dindane ?
Il est puissant. Il est malin dans la surface, il joue le penalty. Ca avait marché pour lui. Techniquement, il est bon, il marque des buts, il est adroit, il fait partie des très bons attaquants de ce championnat mais il faudra être vigilant de tout l’effectif Lensois. Ils reviennent en force. Ils sont à 6 points de nous, ils vont vouloir se rapprocher, ils vont nous mettre la pression. On sait ce que ça représente de jouer Marseille, on connaît l’ambiance de Lens. Il faudra être vigilant sur le collectif de Lens qui va être très fort dimanche et il faudra être très fort pour pouvoir répondre.
Saint-Étienne c’est après Lyon…
C’est vrai ? Je croyais que c’était entre Lens et Lyon… C’est pareil.
Le top des taupes !
le Habib là ?
@cétacé
. C'est notre capitaine ça 
