Vous pénétrez dans l'imposante battisse, moulure au plafond, lustre en cristal, parquet en bois rare, mobilier d'époque, tableaux de maîtres, on se croirait chez Djibril Cissé.
Vous remarquez, accroché à hauteur respectable une bonne centaine de tête de lions empaillés, disposés sur tout le tour de la pièce.
Une impression bizarre se dégage des lieux... votre vision se trouble, elle saccade par moment...
Étrange.
Vous dévisagez les têtes, puis le majordome venu vous débarrasser...
« Je vois que monsieur se demande... »
« Gné ? »
« Je vois que monsieur admire les trophées »
« Ah c'est donc ça la fameuse salle des trophées... waaaah»
« Non monsieur, ce sont les joueurs qui...»
« Vous empaillez vos joueurs ? Mais quel sorte de.. »
« Non, c'est la symbolique monsieur... tout est dans la symbolique »
« Nan mais vous n'avez pas remar... »
« Il vous attend monsieur »
« Ouais, on y va, nan mais vous ne trouvez pas biza.. »
« La symbolique monsieur »
Le majordome vous fait entrer, vous prie de vous installer, vous propose une mauresque, puis s'efface, vous laissant seul.
Vous avez mal au crâne, le majordome vous a mis mal à l'aise... vous remarquez que plus il s'éloigne, plus la douleur s'atténue, pour finalement totalement disparaître lorsqu'il quitte les lieux..
Une odeur de cigare et de livre ancien imprègne la pièce trop grande pour un seul bureau.
Une voix grasse se fait entendre au loin, un silence, puis une porte sur votre droite, derrière le bureau s'ouvre avec fracas.
« Aaaaaaah ahahah ce cher Zarbistruk ! Je présente, Efinzerb Qùbilaï...... oui, ça être, comme Boursin. Enfin ! Faire enchantement rencontrer compatriote... il fait deux mois qu'on me parler vous, je plus attendre ! Aaah je crois que bon vous savoir quoi vous avez faire, vous avoir quoi, 25 ans expérimente ? Aaah bon je pas mentir vous, nous raide... Mériem, aaaaaaah punaise traître , il pomper moelle notre avec contrat ,nous plus rien. Vous prenez tickets restauration ?»
Le type est un colosse à l'accent de quelque part à l'Est, chauve à grandes oreilles, et petites lunettes à la John Lennon, le genre de gars qu'on laisse finir sil vous pisse dessus.
« Bon, Zarbistruk, ça pas être tout mais vous faire quelle taille cost.. »
« Non mais il y a méprise monsieur Efinzerb... moi c'est Bistruk César, j'ai rendez-vous avec le président Salerno rapport au fait qu'il y aurait des disparitions suspec............... enfin disons des mouvements de joueurs dans vos locaux............... voilà................ en résumé.....................»
(Long silence) ................................................. ................................. (Très très long silence)
Le type vous fixe, derrière ses petites lunettes rondes, une mouche pète au loin.
Vous choisissez de fuir en courant, en faisant voler quelques objets du bureau de votre interlocuteur ici, on vous rompez le silence là.
Vous remarquez, accroché à hauteur respectable une bonne centaine de tête de lions empaillés, disposés sur tout le tour de la pièce.
Une impression bizarre se dégage des lieux... votre vision se trouble, elle saccade par moment...
Étrange.
Vous dévisagez les têtes, puis le majordome venu vous débarrasser...
« Je vois que monsieur se demande... »
« Gné ? »
« Je vois que monsieur admire les trophées »
« Ah c'est donc ça la fameuse salle des trophées... waaaah»
« Non monsieur, ce sont les joueurs qui...»
« Vous empaillez vos joueurs ? Mais quel sorte de.. »
« Non, c'est la symbolique monsieur... tout est dans la symbolique »
« Nan mais vous n'avez pas remar... »
« Il vous attend monsieur »
« Ouais, on y va, nan mais vous ne trouvez pas biza.. »
« La symbolique monsieur »
Le majordome vous fait entrer, vous prie de vous installer, vous propose une mauresque, puis s'efface, vous laissant seul.
Vous avez mal au crâne, le majordome vous a mis mal à l'aise... vous remarquez que plus il s'éloigne, plus la douleur s'atténue, pour finalement totalement disparaître lorsqu'il quitte les lieux..
Une odeur de cigare et de livre ancien imprègne la pièce trop grande pour un seul bureau.
Une voix grasse se fait entendre au loin, un silence, puis une porte sur votre droite, derrière le bureau s'ouvre avec fracas.
« Aaaaaaah ahahah ce cher Zarbistruk ! Je présente, Efinzerb Qùbilaï...... oui, ça être, comme Boursin. Enfin ! Faire enchantement rencontrer compatriote... il fait deux mois qu'on me parler vous, je plus attendre ! Aaah je crois que bon vous savoir quoi vous avez faire, vous avoir quoi, 25 ans expérimente ? Aaah bon je pas mentir vous, nous raide... Mériem, aaaaaaah punaise traître , il pomper moelle notre avec contrat ,nous plus rien. Vous prenez tickets restauration ?»
Le type est un colosse à l'accent de quelque part à l'Est, chauve à grandes oreilles, et petites lunettes à la John Lennon, le genre de gars qu'on laisse finir sil vous pisse dessus.
« Bon, Zarbistruk, ça pas être tout mais vous faire quelle taille cost.. »
« Non mais il y a méprise monsieur Efinzerb... moi c'est Bistruk César, j'ai rendez-vous avec le président Salerno rapport au fait qu'il y aurait des disparitions suspec............... enfin disons des mouvements de joueurs dans vos locaux............... voilà................ en résumé.....................»
(Long silence) ................................................. ................................. (Très très long silence)
Le type vous fixe, derrière ses petites lunettes rondes, une mouche pète au loin.
Vous choisissez de fuir en courant, en faisant voler quelques objets du bureau de votre interlocuteur ici, on vous rompez le silence là.