12-09-2021, 17:00
Salut les accrocs,
si c'est pas le paradis on n'en est pas loin. J'ai eu les varices en feu durant toute la soirée, j'en ai tremblé comme le jour où Soeur Mirabelle m'a prêté ses boules de Geisha. Il me tardait que l'office du Père Tontan se termine ce matin pour venir vous relater cette divine soirée. Cette OM a déboulé sur la principauté tel le Saint des Saints Jean-Paul III alias le Magnifique. Torse bombé, bronzage et musculature au top, l'assurance d'un bandit, détendu du slip, il s'est tranquillement installé dans son transat et a emballé la plus jolie fille de la plage. Comme à la maison.
Alors oui, je les entends déjà les pisse-froid (pourtant j'ai l'ouïe de Funeste, le jardinier de la paroisse sourd comme un pot de bégonias) "Mais faut voir la faiblesse de l'adversaire" qu'ils disent. Je m'en fous, je me marre comme un canard et je constate qu'on a atomisé le dernier 3ème de la Ligue des talents avec notre attaque B. Vous me direz l'année dernière aussi à l'aller ils n'avaient pas vu le jour...Soit, gardons le en tête, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain dixit le Père Lamorale.
Les notes :
Pau Lopez (6) : Le solitaire. Difficile de le noter, on aurait pu mettre le Père Méable dans les cages que ça n'aurait pas changé grand chose. Il m'en faudra plus pour digérer la mise sur le banc du fenomeno, qui certes n'a plus 20 ans, mais dont les états de services et ce qu'il en reste méritent néanmoins quelques égards bande de mécréants !
Saliba (7) : A double tour. Dire que lui les a fêtés il y a seulement quelques mois ses 20 ans ! Déjà l'assurance d'un taulier. Il prend des risques et pour l'instant ça lui sourit.
Balerdi (6,5) : Peut-être. Capable de la pire des bourdes comme d'un retour absolument magistral sur le contre monégasque suite au poteau de son collègue Dieng. Comme en Diouf j'ai envie d'y croire.
Luan Peres (9) : Soit beau et tais-toi ! Je sais, même avec une passe décisive et une grosse partie défensive c'est complètement surnoté. Je l'assume et je promets une caisse de chartreuse à celui qui m'offre une photo dédicacée de l'homme de Sao Paulo en slip de bain.
Pol Lirola (6,5) : Docteur Popol. La roue arrière de notre bicyclette droite.
Kamara (7) : Une chance sur deux. Parait que ce serait la côte pour une éventuelle prolongation. Le brassard de capitaine lui va pourtant si bien. Il pourrait être notre Steven Gerrard, j'en suis sûr.
Guendouzi (7,5) : Matéo le fou. S'en prend aussi bien à ses adversaires qu'à ses collègues. Le pauvre Bamba a senti le souffle du boulet suite à sa reprise du gauche en tribune après une splendide passe décisive de la poitrine du milieu marseillais.
Valentin Luis Nazario de Lima Rongier (8) : L'alpagueur. Et que dire de ce slalom dans la défense monégasque et du petit piquet (presque) parfait qui a permis à Nübel un de ses rares éclats du match. Je souhaite bonne chance à notre coach pour trouver une place à Gerson dans ce milieu marseillais.
Harit (7) : Peur sur la ville. Parce que j'ai eu des sueurs froides en apprenant le forfait de notre maestro. Il ne l'a pas fait oublier, mais l'a remplacé avec brio.
Ünder (5,5) : Cartouche. A court de munitions. Une fois n'est pas coutume, Cengiz un peu en dessous.
Paï Laïlaïlaïlaï Bamba (8,5) : L'as des as. Le petit prince sénégalais a régné sur la principauté. Après 30 minutes de jeu j'ai entendu des persifleurs prononcer des "Bakayoko". A la 70ème il était adoubé par notre Mamadou national sur les réseaux sociaux. Je lui souhaite le même destin que son illustre aîné. Sur notre aile gauche, bien entendu.
Jorge Sampaoli (7) : Le marginal. Aussi troublant pour ses adversaires que pour ses supporteurs. Il ne doit pas y avoir que de la réussite dans tout ça, surement aussi un peu de talent.
Le public (9) : Les morfalous. Ne changez rien (sauf peut-être les tirs de bombes agricoles, j'aime pas ça, ça me fait monter la tension).
Continuez comme ça mes loulous, gardez la tête sur les épaules, et rentrez moi dans cette Europe comme il se doigt !
si c'est pas le paradis on n'en est pas loin. J'ai eu les varices en feu durant toute la soirée, j'en ai tremblé comme le jour où Soeur Mirabelle m'a prêté ses boules de Geisha. Il me tardait que l'office du Père Tontan se termine ce matin pour venir vous relater cette divine soirée. Cette OM a déboulé sur la principauté tel le Saint des Saints Jean-Paul III alias le Magnifique. Torse bombé, bronzage et musculature au top, l'assurance d'un bandit, détendu du slip, il s'est tranquillement installé dans son transat et a emballé la plus jolie fille de la plage. Comme à la maison.
Alors oui, je les entends déjà les pisse-froid (pourtant j'ai l'ouïe de Funeste, le jardinier de la paroisse sourd comme un pot de bégonias) "Mais faut voir la faiblesse de l'adversaire" qu'ils disent. Je m'en fous, je me marre comme un canard et je constate qu'on a atomisé le dernier 3ème de la Ligue des talents avec notre attaque B. Vous me direz l'année dernière aussi à l'aller ils n'avaient pas vu le jour...Soit, gardons le en tête, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain dixit le Père Lamorale.
Les notes :
Pau Lopez (6) : Le solitaire. Difficile de le noter, on aurait pu mettre le Père Méable dans les cages que ça n'aurait pas changé grand chose. Il m'en faudra plus pour digérer la mise sur le banc du fenomeno, qui certes n'a plus 20 ans, mais dont les états de services et ce qu'il en reste méritent néanmoins quelques égards bande de mécréants !
Saliba (7) : A double tour. Dire que lui les a fêtés il y a seulement quelques mois ses 20 ans ! Déjà l'assurance d'un taulier. Il prend des risques et pour l'instant ça lui sourit.
Balerdi (6,5) : Peut-être. Capable de la pire des bourdes comme d'un retour absolument magistral sur le contre monégasque suite au poteau de son collègue Dieng. Comme en Diouf j'ai envie d'y croire.
Luan Peres (9) : Soit beau et tais-toi ! Je sais, même avec une passe décisive et une grosse partie défensive c'est complètement surnoté. Je l'assume et je promets une caisse de chartreuse à celui qui m'offre une photo dédicacée de l'homme de Sao Paulo en slip de bain.
Pol Lirola (6,5) : Docteur Popol. La roue arrière de notre bicyclette droite.
Kamara (7) : Une chance sur deux. Parait que ce serait la côte pour une éventuelle prolongation. Le brassard de capitaine lui va pourtant si bien. Il pourrait être notre Steven Gerrard, j'en suis sûr.
Guendouzi (7,5) : Matéo le fou. S'en prend aussi bien à ses adversaires qu'à ses collègues. Le pauvre Bamba a senti le souffle du boulet suite à sa reprise du gauche en tribune après une splendide passe décisive de la poitrine du milieu marseillais.
Valentin Luis Nazario de Lima Rongier (8) : L'alpagueur. Et que dire de ce slalom dans la défense monégasque et du petit piquet (presque) parfait qui a permis à Nübel un de ses rares éclats du match. Je souhaite bonne chance à notre coach pour trouver une place à Gerson dans ce milieu marseillais.
Harit (7) : Peur sur la ville. Parce que j'ai eu des sueurs froides en apprenant le forfait de notre maestro. Il ne l'a pas fait oublier, mais l'a remplacé avec brio.
Ünder (5,5) : Cartouche. A court de munitions. Une fois n'est pas coutume, Cengiz un peu en dessous.
Paï Laïlaïlaïlaï Bamba (8,5) : L'as des as. Le petit prince sénégalais a régné sur la principauté. Après 30 minutes de jeu j'ai entendu des persifleurs prononcer des "Bakayoko". A la 70ème il était adoubé par notre Mamadou national sur les réseaux sociaux. Je lui souhaite le même destin que son illustre aîné. Sur notre aile gauche, bien entendu.
Jorge Sampaoli (7) : Le marginal. Aussi troublant pour ses adversaires que pour ses supporteurs. Il ne doit pas y avoir que de la réussite dans tout ça, surement aussi un peu de talent.
Le public (9) : Les morfalous. Ne changez rien (sauf peut-être les tirs de bombes agricoles, j'aime pas ça, ça me fait monter la tension).
Continuez comme ça mes loulous, gardez la tête sur les épaules, et rentrez moi dans cette Europe comme il se doigt !