20-09-2021, 11:50
Salut les gars,
quelle ne fut pas ma surprise en allumant le poste juste avant le coup d'envoi ! Mon Dimitri crampons aux pieds et en habit de lumière, prêt à en découdre alors qu'on l'annonçait en tribunes. J'étais aux anges. Mais mon enthousiasme était directement douché par une bien mauvaise nouvelle, j'apprenais que ce cher René avait été convoqué dans la matinée par le tout puissant. C'était pas Mr Cyclopède et ce garnement jurait trop souvent à mon goût (Diouf lui pardonne), mais j'étais une fidèle de ses coups de gueule dans ses minutes à rallonge. De le voir s'engatser avec passion c'est comme si c'était lui qui se confessait et c'est à moi que ça faisait du bien.
Secouée j'étais ramenée au jeu par une entame de match énergique des pioupious. Et de me dire que notre supporteur emblématique était désormais assis en Ganay (très) haut ou qu'il avait trouvé un comptoir avec quelques collègues autour et que lui aussi allait profiter du match.
Le premier quart d'heure olympien était dans la lignée des dernières prestations, étouffant pour son adversaire. Mais la réussite manquait. L'équipe baissait alors un peu le pied et à la mi-temps le score restait vierge comme Marie. Au retour c'est le petit Dieng qui sur un bon centre de Lirola coupait la trajectoire du pied gauche, ou du droit, ou peut-être bien du tibia, j'en sais rien mais il envoyait le ballon dans les filets de Gomis. 1 - 0 pour Depé.
Sans se mettre réellement en danger nos pioupious semblaient avoir du mal à accélérer. Jorge amenait donc du sang frais et c'est Harit qui avec un peu de réussite venait planter la seconde banderille sous un Gomis impuissant. 2 - 0 pour René.
El pelado faisait tourner son effectif pendant que les pioupious faisaient tourner le ballon, et les rennais en bourrique. Comme pour montrer que la leçon moscovite avait bien été retenue. 2 - 0 score final.
Les notes :
Lopez (6) : un jeu au pied plutôt rassurant, une ou deux sorties qui ne l'ont pas toujours été, une prestation d'ensemble propre même s'il n'a toujours pas eu l'occasion de réellement s'employer. Je suis pas encore convaincue.
Saliba (6) : bien placé sur un corner, il finira bien par nous en mettre une au fond, et peut-être aussi par nous coûter un but.
Balerdi (6,5) : comme les tomates, s'est montré concentré jusqu'au bout. Sauf sur cette tête dans la surface adverse.
Peres (7) : l'élégant brésilien a été solide. A défaut de jouer les pistons il sert une fois de plus de rampe de lancement sur le but d'Harit. Appliquant à lettre les préceptes du grand Michel P., ce n'est pas l'homme qui doit courir, c'est le ballon.
Lirola (6) : à son crédit une passe décisive et des espaces qu'il libère pour son partenaire de l'aile droite. Remplacé par Kamara.
Gueye (7) : en guise d'entrée en matière plutôt qu'une passe molle ou un contrôle approximatif il a envoyé un bon tir des 16 mètres. Il m'a fait mentir moi qui l'ai tancé dans mon dernier billet. Un gros match.
Guendouzi (7,5) : une nouvelle prestation internationale. De l'activité, un tir sur le haut de la barre, plus endurant que le 307 d qui sert de minibus au couvent. Remplacé par Gerson dont on a peut-être enfin trouvé l'utilité, confisquer la balle pendant les 10 dernières minutes.
Payet (6) : ses petites cornes lui donnent un air de diablotin (ou de teletubbie), il fait vivre l'enfer à ses vis à vis. Il aurait pu signer son retour par un but. Un poil moins influant que lors des sorties précédentes mais toujours aussi précieux.
Ünder (5) : il gagnerait peut-être à s'appuyer un peu plus sur son partenaire de droite quand il est moins bien. Remplacé par Rongier.
Konrad (4) : dans le creux de la vague, emporté par la houle dirait Edith, on attend avec impatience qu'il déclenche la prochaine alerte tsunami. Remplacé par Harit à la 58ème. L'Amine des bons jours a mis le 2ème coup de griffe avec un poil de chatte.
Dieng (7) : il sent les coups, il a le flair d'un terrier, on ne peut pas dire qu'il pèse sur la défense adverse mais indubitablement sur le sort du match. Remplacé par Henrique.
Sampaoli (7) : une compo de départ presque trop académique pour le personnage. S'est payé le luxe de faire tourner avant et pendant le match sans que le niveau de l'équipe ne s'en ressente réellement. De bon augure pour la suite.
On perd pas le rythme, semaine importante avec l'affrontement de nos deux poursuivants directs. Ça démarre dès mercredi, en mode cowboy brutaliseur de SCO !
quelle ne fut pas ma surprise en allumant le poste juste avant le coup d'envoi ! Mon Dimitri crampons aux pieds et en habit de lumière, prêt à en découdre alors qu'on l'annonçait en tribunes. J'étais aux anges. Mais mon enthousiasme était directement douché par une bien mauvaise nouvelle, j'apprenais que ce cher René avait été convoqué dans la matinée par le tout puissant. C'était pas Mr Cyclopède et ce garnement jurait trop souvent à mon goût (Diouf lui pardonne), mais j'étais une fidèle de ses coups de gueule dans ses minutes à rallonge. De le voir s'engatser avec passion c'est comme si c'était lui qui se confessait et c'est à moi que ça faisait du bien.
Secouée j'étais ramenée au jeu par une entame de match énergique des pioupious. Et de me dire que notre supporteur emblématique était désormais assis en Ganay (très) haut ou qu'il avait trouvé un comptoir avec quelques collègues autour et que lui aussi allait profiter du match.
Le premier quart d'heure olympien était dans la lignée des dernières prestations, étouffant pour son adversaire. Mais la réussite manquait. L'équipe baissait alors un peu le pied et à la mi-temps le score restait vierge comme Marie. Au retour c'est le petit Dieng qui sur un bon centre de Lirola coupait la trajectoire du pied gauche, ou du droit, ou peut-être bien du tibia, j'en sais rien mais il envoyait le ballon dans les filets de Gomis. 1 - 0 pour Depé.
Sans se mettre réellement en danger nos pioupious semblaient avoir du mal à accélérer. Jorge amenait donc du sang frais et c'est Harit qui avec un peu de réussite venait planter la seconde banderille sous un Gomis impuissant. 2 - 0 pour René.
El pelado faisait tourner son effectif pendant que les pioupious faisaient tourner le ballon, et les rennais en bourrique. Comme pour montrer que la leçon moscovite avait bien été retenue. 2 - 0 score final.
Les notes :
Lopez (6) : un jeu au pied plutôt rassurant, une ou deux sorties qui ne l'ont pas toujours été, une prestation d'ensemble propre même s'il n'a toujours pas eu l'occasion de réellement s'employer. Je suis pas encore convaincue.
Saliba (6) : bien placé sur un corner, il finira bien par nous en mettre une au fond, et peut-être aussi par nous coûter un but.
Balerdi (6,5) : comme les tomates, s'est montré concentré jusqu'au bout. Sauf sur cette tête dans la surface adverse.
Peres (7) : l'élégant brésilien a été solide. A défaut de jouer les pistons il sert une fois de plus de rampe de lancement sur le but d'Harit. Appliquant à lettre les préceptes du grand Michel P., ce n'est pas l'homme qui doit courir, c'est le ballon.
Lirola (6) : à son crédit une passe décisive et des espaces qu'il libère pour son partenaire de l'aile droite. Remplacé par Kamara.
Gueye (7) : en guise d'entrée en matière plutôt qu'une passe molle ou un contrôle approximatif il a envoyé un bon tir des 16 mètres. Il m'a fait mentir moi qui l'ai tancé dans mon dernier billet. Un gros match.
Guendouzi (7,5) : une nouvelle prestation internationale. De l'activité, un tir sur le haut de la barre, plus endurant que le 307 d qui sert de minibus au couvent. Remplacé par Gerson dont on a peut-être enfin trouvé l'utilité, confisquer la balle pendant les 10 dernières minutes.
Payet (6) : ses petites cornes lui donnent un air de diablotin (ou de teletubbie), il fait vivre l'enfer à ses vis à vis. Il aurait pu signer son retour par un but. Un poil moins influant que lors des sorties précédentes mais toujours aussi précieux.
Ünder (5) : il gagnerait peut-être à s'appuyer un peu plus sur son partenaire de droite quand il est moins bien. Remplacé par Rongier.
Konrad (4) : dans le creux de la vague, emporté par la houle dirait Edith, on attend avec impatience qu'il déclenche la prochaine alerte tsunami. Remplacé par Harit à la 58ème. L'Amine des bons jours a mis le 2ème coup de griffe avec un poil de chatte.
Dieng (7) : il sent les coups, il a le flair d'un terrier, on ne peut pas dire qu'il pèse sur la défense adverse mais indubitablement sur le sort du match. Remplacé par Henrique.
Sampaoli (7) : une compo de départ presque trop académique pour le personnage. S'est payé le luxe de faire tourner avant et pendant le match sans que le niveau de l'équipe ne s'en ressente réellement. De bon augure pour la suite.
On perd pas le rythme, semaine importante avec l'affrontement de nos deux poursuivants directs. Ça démarre dès mercredi, en mode cowboy brutaliseur de SCO !