23-10-2004, 11:41
Lens, le premier match d’une série importante ?
C’est un match difficile, avec une pression qui va s'équilibrer. Lens a autant de pression que nous sur ce match là, peut-être plus parce qu’il seront dans le même cas de figure que nous lorsqu’on joue au stade Vélodrome. Il y a peut-être quelque chose à faire là dedans, avec une équipe qui a un doute, qui se cherche. A nous d’exploiter toutes les occasions qui nous seront données dans ce match là.
Le groupe des 18 pour le grand Nord :
Bathez Gavanon, Ferreira Beye, Liza, Méïté, Dehu, Costa, Hemdani, N’Diaye, Batlles, Nasri, Bamogo, Luyindula, Marlet Olembé, Koke, Fiorese.
Pédretti a touché ses premiers ballons aujourd’hui. Du tennis ballon. Pas de date prévue pour la reprise.
La pression chez les autres c’est un point positif pour l’OM ?
C’est jamais positif de jouer contre une équipe qui a le dos au mur. C’est plutôt le contraire. L’équipe va jeter ses forces dans cette bataille. Mais en même temps il y a des choses intéressantes à faire parce que quand on veut trop gagner, quelquefois on s’expose à des contres meurtriers. Il faudra qu’on les exploite, qu’on soit intelligent. Ils seront dans le même cas que nous au Vélodrome, à la recherche de jeu, d’une victoire. Ils sont exactement comme nous.
C’est l’occasion de continuer notre chemin, de continuer à progresser, aujourd’hui on fait des performances en dents de scie, il faut essayer d’être un peu plus régulier, d’accrocher un point à Lens voire trois, mais si on en prend un c’est une bonne performance d’aller prendre un point à Lens; on va tout faire pour en ramener trois mais on ne s’exposera pas de manière inconsidérée pour se faire contrer. Ça c’est sur.
Quel est le discours ?
C’est de leur faire comprendre que de toute manière ce qui est important pour le club aujourd’hui, c’est qu’ils se mettent à jouer, qu’on évacue cette forme de pression et tout. Lorsqu’on parle de plaisir et de bonheur, il faut qu’on le ressente sur le terrain. Il faut qu’il y est de la disponibilité, de la joie de la vie. Qu’on fasse abstraction que tous les paramètres qu’il y a autour ne doivent pas nous empêcher de jouer. Ca n’a jamais empêché personne de jouer, ça ne doit pas le faire pour nous. Il faut qu’on vive nos matchs avec beaucoup de plaisir et sans pression. Qu’on se lâche contre Lens ou à Marseille contre n’importe qui. Il faut qu’on arrête de se poser mille questions, de toujours chercher X prétextes. On doit jouer et voila. De toute manière on n’a pas le choix. Entre ceux qui ont décidé de venir à l’OM et ceux qui y sont et l’entraîneur que je suis qui a aussi décidé de venir à un moment donné. J’aurais pu refusé et j’y suis. Je trouve que c’est fantastique aujourd’hui d’entraîner l’OM comme c’est assez fantastique d’y jouer à l’OM. Donc il faut le vivre pleinement avec tout ce que ça comporte des hauts et des bas mais il faut le vivre. C’est agréable à vivre.
Vous avez progressé dans le jeu ?
J’ai surtout progressé dans ma réflexion de savoir ce que je voulais oui. La semaine d’entraînement vous donne des informations sur l’état de tel ou tel joueur, ou sur la complicité que vous pouvez trouver entre tel et tel joueur oui.
Péguy est mieux ?
Oui j’ai trouvé Péguy mieux dans l’axe que ce qu’il était sur le côté. Mais Péguy ou d’autres joueurs il ne faut pas se réfugier derrière le fait qu’on peut jouer tel ou tel poste. Je crois que Péguy il faut le laisser s’exprimer maintenant et qu’on arrêté de focaliser sur lui, qu’il vive sa petit vie et qu’il la vive bien. C’est tout ce qu’on lui demande.
Vous avez parlé avec lui et Bamogo ?
Oui mais c’est par habitude que je discute avec eux parce que j’aime bien discuter avec mes joueurs, j’aime bien avoir leur avis. Après il ne faut pas se tromper non plus. Le seul décideur c’est moi. Le seul décideur de l’organisation de l’équipe c’est moi. Ça veut dire quand même que ce n’est pas les joueurs qui décident de comment on joue. Je suis le premier responsable des résultats des performances et des contres performances. Point barre. Il faut les assumer je les assume.
Un jeune de 17 ans prend des risques ?
Peut être que l’insouciance d’un jeune de 17 ans peut être que la réflexion chez certains à un moment donné, le fait de calculer un peu plus, par rapport à tout ce qui peut, je ne sais pas si c’est le Vélodrome, honnêtement je ne sais pas, mais je crois qu’il faut que tout le monde se libère et prenne conscience qu’on doit jouer et qu’on arrête de se raconter des conneries. Il faut jouer, il faut se faire plaisir, retrouver du bonheur, de la complicité, sur le terrain ou en dehors, il faut retrouver de la vie. Je prône pour ses vertus parce que je suis sur que quand on est heureux en dehors on est heureux sur le terrain, quand on est heureux ensemble, de vivre à l’entraînement, on va se retrouver heureux ensemble sur le terrain. Il faut que la machine se mette à fonctionner, quelque fois elle a un peu des ratés en ce moment, mais ça va avancer.
Un problème à gauche ?
Je n’ai pas réellement de problème sur le côté gauche. J’essaye de trouver la bonne combinaison, sur, si tu veux, la complémentarité entre certains joueurs, entre les lignes, entre certains postes et la complicité qu’on peut trouver aussi au milieu. Aujourd’hui je suis à la recherche de ça effectivement.
J’ai des formules, j’ai Nasri, Batlles, j’ai du monde mais là en l’occurrence Nasri et Batlles peuvent prétendre à jouer sur le côté gauche. Ils savent très bien le faire et l’on déjà fait. Nasri joue comme ça avec l’équipe de France, il a déjà joué en match amical, à Sochaux et Batlles avec Mériem l’an passé il était à gauche ou à droite. C’est pas un souci.
A Gauche Nasri serait déchargé de responsabilités ?
Ça lui permet de s’exprimer et de prendre l’intérieur de fuir le marquage, c’est un profil différent mais ils ont le profil de le fait tous les deux.
Trois milieux ?
Tout est envisageable. Ne comptez pas sur moi pour vous donner l’équipe ni le schéma. Je vous le dis au cas où. Pas à cause de vous parce que je laisserai le soin à mes adversaires de le découvrir. Aujourd’hui on a 1000 hypothèses.
Qu’attendez vous de la rentrée de Dehu
Ce qu’il est venu faire à l’OM apporter de l’expérience, son rôle de leader, apporter sa qualité de passes longues, son jeu aérien, il est là pour ça. Il peut le faire derrière et au milieu….
C’est un match difficile, avec une pression qui va s'équilibrer. Lens a autant de pression que nous sur ce match là, peut-être plus parce qu’il seront dans le même cas de figure que nous lorsqu’on joue au stade Vélodrome. Il y a peut-être quelque chose à faire là dedans, avec une équipe qui a un doute, qui se cherche. A nous d’exploiter toutes les occasions qui nous seront données dans ce match là.
Le groupe des 18 pour le grand Nord :
Bathez Gavanon, Ferreira Beye, Liza, Méïté, Dehu, Costa, Hemdani, N’Diaye, Batlles, Nasri, Bamogo, Luyindula, Marlet Olembé, Koke, Fiorese.
Pédretti a touché ses premiers ballons aujourd’hui. Du tennis ballon. Pas de date prévue pour la reprise.
La pression chez les autres c’est un point positif pour l’OM ?
C’est jamais positif de jouer contre une équipe qui a le dos au mur. C’est plutôt le contraire. L’équipe va jeter ses forces dans cette bataille. Mais en même temps il y a des choses intéressantes à faire parce que quand on veut trop gagner, quelquefois on s’expose à des contres meurtriers. Il faudra qu’on les exploite, qu’on soit intelligent. Ils seront dans le même cas que nous au Vélodrome, à la recherche de jeu, d’une victoire. Ils sont exactement comme nous.
C’est l’occasion de continuer notre chemin, de continuer à progresser, aujourd’hui on fait des performances en dents de scie, il faut essayer d’être un peu plus régulier, d’accrocher un point à Lens voire trois, mais si on en prend un c’est une bonne performance d’aller prendre un point à Lens; on va tout faire pour en ramener trois mais on ne s’exposera pas de manière inconsidérée pour se faire contrer. Ça c’est sur.
Quel est le discours ?
C’est de leur faire comprendre que de toute manière ce qui est important pour le club aujourd’hui, c’est qu’ils se mettent à jouer, qu’on évacue cette forme de pression et tout. Lorsqu’on parle de plaisir et de bonheur, il faut qu’on le ressente sur le terrain. Il faut qu’il y est de la disponibilité, de la joie de la vie. Qu’on fasse abstraction que tous les paramètres qu’il y a autour ne doivent pas nous empêcher de jouer. Ca n’a jamais empêché personne de jouer, ça ne doit pas le faire pour nous. Il faut qu’on vive nos matchs avec beaucoup de plaisir et sans pression. Qu’on se lâche contre Lens ou à Marseille contre n’importe qui. Il faut qu’on arrête de se poser mille questions, de toujours chercher X prétextes. On doit jouer et voila. De toute manière on n’a pas le choix. Entre ceux qui ont décidé de venir à l’OM et ceux qui y sont et l’entraîneur que je suis qui a aussi décidé de venir à un moment donné. J’aurais pu refusé et j’y suis. Je trouve que c’est fantastique aujourd’hui d’entraîner l’OM comme c’est assez fantastique d’y jouer à l’OM. Donc il faut le vivre pleinement avec tout ce que ça comporte des hauts et des bas mais il faut le vivre. C’est agréable à vivre.
Vous avez progressé dans le jeu ?
J’ai surtout progressé dans ma réflexion de savoir ce que je voulais oui. La semaine d’entraînement vous donne des informations sur l’état de tel ou tel joueur, ou sur la complicité que vous pouvez trouver entre tel et tel joueur oui.
Péguy est mieux ?
Oui j’ai trouvé Péguy mieux dans l’axe que ce qu’il était sur le côté. Mais Péguy ou d’autres joueurs il ne faut pas se réfugier derrière le fait qu’on peut jouer tel ou tel poste. Je crois que Péguy il faut le laisser s’exprimer maintenant et qu’on arrêté de focaliser sur lui, qu’il vive sa petit vie et qu’il la vive bien. C’est tout ce qu’on lui demande.
Vous avez parlé avec lui et Bamogo ?
Oui mais c’est par habitude que je discute avec eux parce que j’aime bien discuter avec mes joueurs, j’aime bien avoir leur avis. Après il ne faut pas se tromper non plus. Le seul décideur c’est moi. Le seul décideur de l’organisation de l’équipe c’est moi. Ça veut dire quand même que ce n’est pas les joueurs qui décident de comment on joue. Je suis le premier responsable des résultats des performances et des contres performances. Point barre. Il faut les assumer je les assume.
Un jeune de 17 ans prend des risques ?
Peut être que l’insouciance d’un jeune de 17 ans peut être que la réflexion chez certains à un moment donné, le fait de calculer un peu plus, par rapport à tout ce qui peut, je ne sais pas si c’est le Vélodrome, honnêtement je ne sais pas, mais je crois qu’il faut que tout le monde se libère et prenne conscience qu’on doit jouer et qu’on arrête de se raconter des conneries. Il faut jouer, il faut se faire plaisir, retrouver du bonheur, de la complicité, sur le terrain ou en dehors, il faut retrouver de la vie. Je prône pour ses vertus parce que je suis sur que quand on est heureux en dehors on est heureux sur le terrain, quand on est heureux ensemble, de vivre à l’entraînement, on va se retrouver heureux ensemble sur le terrain. Il faut que la machine se mette à fonctionner, quelque fois elle a un peu des ratés en ce moment, mais ça va avancer.
Un problème à gauche ?
Je n’ai pas réellement de problème sur le côté gauche. J’essaye de trouver la bonne combinaison, sur, si tu veux, la complémentarité entre certains joueurs, entre les lignes, entre certains postes et la complicité qu’on peut trouver aussi au milieu. Aujourd’hui je suis à la recherche de ça effectivement.
J’ai des formules, j’ai Nasri, Batlles, j’ai du monde mais là en l’occurrence Nasri et Batlles peuvent prétendre à jouer sur le côté gauche. Ils savent très bien le faire et l’on déjà fait. Nasri joue comme ça avec l’équipe de France, il a déjà joué en match amical, à Sochaux et Batlles avec Mériem l’an passé il était à gauche ou à droite. C’est pas un souci.
A Gauche Nasri serait déchargé de responsabilités ?
Ça lui permet de s’exprimer et de prendre l’intérieur de fuir le marquage, c’est un profil différent mais ils ont le profil de le fait tous les deux.
Trois milieux ?
Tout est envisageable. Ne comptez pas sur moi pour vous donner l’équipe ni le schéma. Je vous le dis au cas où. Pas à cause de vous parce que je laisserai le soin à mes adversaires de le découvrir. Aujourd’hui on a 1000 hypothèses.
Qu’attendez vous de la rentrée de Dehu
Ce qu’il est venu faire à l’OM apporter de l’expérience, son rôle de leader, apporter sa qualité de passes longues, son jeu aérien, il est là pour ça. Il peut le faire derrière et au milieu….