11-08-2004, 06:49
Bordeaux ?
Avec le recul, j’analyse ce match de la meilleure des manières. C’est une première victoire qui va certainement en amener d’autres. On savait que ça ne serait pas simple, pas facile et il y a plus mal que nous dans ce début de championnat. On ne va pas se plaindre. Pour nous l’important est d’engranger le plus de points possibles au mois d’août tout en faisant nos réglages, en ayant le sentiment de bien travailler.
Victoire égale sérénité avant Lille ?
Il n’y a rien à lâcher. Les joueurs savent très bien que l’esprit qu’on veut insuffler n'a rien à voir avec le dilettantisme. On connaît nous nos objectifs. Si on veut faire de grandes choses à l’OM, il ne faut pas perdre de point à la maison et remettre à chaque match les compteurs à zéro. Entrer avec un esprit de combattant pour gagner jusqu’à ce qu’on soit tactiquement et techniquement fin prêt.
Lille en forme ?
Oui comme Bordeaux. Ce n’est pas la plus mauvaise équipe non plus ! Lorsqu’on regarde ce qui se dit autour du premier match, on dirait qu’on a battu Carry-le-Rouet. C’est un peu ça. Par contre les autres équipes lorsqu’elles perdent, on dit qu’elles se sont bien battues, bien accrochées. C’est amusant de voir que lorsque l’OM ne gagne pas 4 à 0 le premier match, avec un but avec dix passes de rang ou une reprise dans la lucarne, ce n’est jamais parfait. Je ne cherche plus à analyser. Certaines choses ne sont pas analysables. Passons, l’équipe de Lille est prête. Pour le moment elle est en avance sur tout le monde sur la préparation. On fera avec. On va les respecter mais penser qu’ils sont prenables aussi. C’est le même système que Bordeaux, il faut s ‘attendre au même match. La même forme tactique avec des qualités différentes ils sont prêts.
Pression sur l’OM?
Vous avez déjà vu l’OM sans pression ? Moi non. Tous les entraîneurs de Ligue 1 citent l’OM en favori du championnat. Le premier réflexe lorsqu’ils viennent ici, c’est de se dire, on se fait costaud et on essaye de contrer. Je les comprends, mais pour nous c’est difficile. C’est vrai que samedi, nous n’avons pas fait le plus grand des matchs, mais, dans cette première journée, je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup d’équipes qui ont fait un grand match. On a gagné. On avance, on a pris nos points. Si on avait fait match nul ou perdu, on aurait pris des coups de bâton mais ça on le savait. Si, pendant quelque temps, nous ne sommes pas très brillants mais qu’on prend nos points, c’est déjà pas mal. On sait que le mois d’août est difficile pour tout le monde, pas que pour l’OM. J’ai vu Monaco, Lyon, je n’ai pas vu des équipes conquérantes, mais plutôt en rodage comme nous et qui ont gagné leur match parce qu’elles ont eu à un moment un peu plus d’emprise sur le jeu, plus de lucidité.
Bloc ?
Le fait d’avoir fait un effectif fort, ça permet de se rendre compte que l’OM recommence à faire peur et lorsqu’on fait peur, les gens se recroquevillent dans leur moitié. On a analysé le match. On peut dire que Bordeaux aurait pu avoir un penalty, OK, mais les images parlent. Sur toute la rencontre, il y a eu une tête de Cohade et une de Laslandes au-dessus. C’est très peu pour une équipe sensée nous mettre en danger. On sait que ça sera très dur de nous mettre le grain de sable qui va enrailler la machine. Il y a eu un but magnifique de Batlles mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est la joie qui a habité mon équipe. Lorsqu’on voit ces joueurs de 30 ou 31 ans se jeter par terre parce qu’il y a une victoire au bout, c’est significatif d’une équipe qui est heureuse de vivre ensemble, qui tient la route et ça c’est important pour l’avenir.
La priorité dans les réglages ?
C’est la même qu’au début. Il faut trouver les liens d’une ligne sur une autre. On a des réglages à faire dans la dernière ligne parce qu’on a trois joueurs nouveaux. Au delà du fait de ne pas marquer, il nous faut donner plus de solution dans la construction de manière à amener plus de ballons devant le but. A l'entraînement, on fait ce qu’on appelle des cheminements et on démontre sans adversaires quel est le cheminement préférentiel et ce qu’on pourrait faire dans certaines situations, comment on peut l’animer en temps et en jeu réel. Je travaille avec tout le monde.
Equipe forte derrière, mais devant trois joueurs dans le même registre ?
Pas tout a fait. Peguy n’a pas le même registre que les deux autres. Steve est un joueur doté d’une détente exceptionnelle, comme ça, ça paraît similaire mais ce n’est pas tout à fait le cas. Peguy vient d’arriver, il faut lui laisser le temps de découvrir tout le monde. Steve n’a pas eu le temps à cause de sa blessure d’être présent pour les séances mais ça viendra. Tout à l’heure sur le ton de la plaisanterie, j’ai dit qu’on n’avait pas bien joué, pas été brillant, mais on n’a pas été dominé. On a gagné notre match et on va continuer pour faire de mieux en mieux jusqu’à ce soit parfait.
Enseignements à tirer ?
Ce match va me servir dans les deux sens. Souvenez-vous Bordeaux, on a marqué à la fin, mais il faut tenir compte que l'on peux prendre aussi un but à la 94ème. Il y a des éléments qui servent comme ça. Les images parlent. On a déjà fait le montage du match et demain on a une séance au Vélodrome. Avant, on va montrer aux joueurs une séquence de 15 minutes sur nous. Pas sur l’adversaire. On peut voir sur les images que les deux milieux étaient collés au 5 derrière. Entre les deux, il y a un espace avec les trois devant. A la mi-temps, j’ai dit à Benoît de jouer plus haut et plus loin de la défense. J’ai voulu occuper cette zone de manière à ce qu’on le trouve en premier relais. Ce sont des réglages à faire. Les joueurs sont bas parce qu’ils se cherchent. A près ça va se décanter. L’ambiance du Vélodrome c’est dur pour l’adversaire, mais c’est aussi dur pour le joueur qui arrive et qui découvre tout ça. C’est spécial. Il faut leur laisser le temps de digérer tout ça. J’en ai parlé avec Beye. Il était comme ça en début d'année dernière. Après lorsque les repères seront pris…
Vidéo ?
On se sert des images de la télé et on a un gars qui travaille pour nous pour les plans larges. Lorsque je suis sur le banc, je ne vois rien, mais j’ai quelqu’un dans la tribune qui travaille avec nous pendant le match.
Défense solide ?
Je dirais ça lorsqu’on aura voyagé. Après il est évident que les joueurs ont de la qualité, comme Fred et d’autres, c’est pour ça qu’on les a pris.
Les départs ?
Célestini ? Je ne compte pas sur lui, il le sait.
Brahim ? Il a émis le souhait de partir plusieurs fois, il est toujours là. Après je pense que c’est un problème qui le concerne lui, le club, pas tellement moi. Il est là je l’utilise. Il est en concurrence comme les autres. Ce qui a changé par rapport à l’an dernier c’est qu’il n’y a aucun joueur qui est une priorité dans ce groupe. Je me suis rendu compte que pour franchir les étapes en tant qu’entraîneur et même au niveau de l’esprit du groupe, il faut être très honnête avec tout le monde, logique aussi. Il faut avoir tout le monde sous pression parce qu’on peut se rendre compte quelquefois que lorsque les joueurs ont la certitude d’être dans le groupe, ils sont parfois moins présents. Il y a moins de remise en cause. Rien ne dit que Sylvain N’Diaye ou Costa ne vont pas jouer à la place de Hemdani.
Les retardataires dans la préparation ?
Liza sera là, peut-être sur le banc, dans le groupe. Il commence à être mieux physiquement, il aura travaillé une semaine de plus mais il faut surtout s’attendre à le voir contre Nice. Il devrait être sur le banc contre Nice.
Mido doit partir à Merano avec un préparateur physique. Il va travailler quinze jours avec une diététique importante pour le mettre à jour. Il fait preuve de beaucoup de volonté. Son objectif était d’être présent pratiquement prêt le 28, dans ces eaux-là. On a fait le point. Il a pris conscience qu’il pouvait être l’équivalent de Didier s’il le souhaite. Il en a les moyens. Aujourd’hui c’est son côté professionnel qui fera la différence. Savoir s’il est capable de maintenir son niveau dans sa tête. Il a une envie forte de devenir au moins l’équivalent de Didier, c’est son challenge. C’est un bon garçon, un jeune qui a beaucoup de volonté et qu’il faut recadrer à un certain moment lui dire c’est bien, c’est pas bien, il en a besoin.
Flamini, c’est fini…
Il a décidé de quitter le club, je le comprends, il faut qu’il assume son choix mais il n’est pas question que je puisse retravailler avec lui. Ça n’enlève rien à ce que je pense de lui. Je l’ai formé avec beaucoup de professionnalisme, beaucoup d’amour, je me suis parfois retrouvé en lui. C’est un gagneur, mais aujourd’hui la page est tournée. Pour le remplacer, on a dû acheter Costa, ça a coûté pas mal d’argent et il n’est pas question qu’Arsenal le récupère pour seulement des frais de formation. On ne peut pas demander à des clubs de former des jeunes et en même temps d’être pillés presque légalement. Je n’ai rien contre Arsenal. C’est juste le système qui n’est pas bien fait. C’est anormal que les clubs Anglais, Espagnols ou Italiens, qui ont dix ans de retard par rapport à nous, se servent de notre travail parce qu’il y a une faille juridique. Que l’UEFA ou la FIFA fixe un montant équivalent à un bon joueur. Arsenal veut Flamini pour 4 ou 5 millions de Francs, c’est des cacahouètes…
:35:
Avec le recul, j’analyse ce match de la meilleure des manières. C’est une première victoire qui va certainement en amener d’autres. On savait que ça ne serait pas simple, pas facile et il y a plus mal que nous dans ce début de championnat. On ne va pas se plaindre. Pour nous l’important est d’engranger le plus de points possibles au mois d’août tout en faisant nos réglages, en ayant le sentiment de bien travailler.
Victoire égale sérénité avant Lille ?
Il n’y a rien à lâcher. Les joueurs savent très bien que l’esprit qu’on veut insuffler n'a rien à voir avec le dilettantisme. On connaît nous nos objectifs. Si on veut faire de grandes choses à l’OM, il ne faut pas perdre de point à la maison et remettre à chaque match les compteurs à zéro. Entrer avec un esprit de combattant pour gagner jusqu’à ce qu’on soit tactiquement et techniquement fin prêt.
Lille en forme ?
Oui comme Bordeaux. Ce n’est pas la plus mauvaise équipe non plus ! Lorsqu’on regarde ce qui se dit autour du premier match, on dirait qu’on a battu Carry-le-Rouet. C’est un peu ça. Par contre les autres équipes lorsqu’elles perdent, on dit qu’elles se sont bien battues, bien accrochées. C’est amusant de voir que lorsque l’OM ne gagne pas 4 à 0 le premier match, avec un but avec dix passes de rang ou une reprise dans la lucarne, ce n’est jamais parfait. Je ne cherche plus à analyser. Certaines choses ne sont pas analysables. Passons, l’équipe de Lille est prête. Pour le moment elle est en avance sur tout le monde sur la préparation. On fera avec. On va les respecter mais penser qu’ils sont prenables aussi. C’est le même système que Bordeaux, il faut s ‘attendre au même match. La même forme tactique avec des qualités différentes ils sont prêts.
Pression sur l’OM?
Vous avez déjà vu l’OM sans pression ? Moi non. Tous les entraîneurs de Ligue 1 citent l’OM en favori du championnat. Le premier réflexe lorsqu’ils viennent ici, c’est de se dire, on se fait costaud et on essaye de contrer. Je les comprends, mais pour nous c’est difficile. C’est vrai que samedi, nous n’avons pas fait le plus grand des matchs, mais, dans cette première journée, je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup d’équipes qui ont fait un grand match. On a gagné. On avance, on a pris nos points. Si on avait fait match nul ou perdu, on aurait pris des coups de bâton mais ça on le savait. Si, pendant quelque temps, nous ne sommes pas très brillants mais qu’on prend nos points, c’est déjà pas mal. On sait que le mois d’août est difficile pour tout le monde, pas que pour l’OM. J’ai vu Monaco, Lyon, je n’ai pas vu des équipes conquérantes, mais plutôt en rodage comme nous et qui ont gagné leur match parce qu’elles ont eu à un moment un peu plus d’emprise sur le jeu, plus de lucidité.
Bloc ?
Le fait d’avoir fait un effectif fort, ça permet de se rendre compte que l’OM recommence à faire peur et lorsqu’on fait peur, les gens se recroquevillent dans leur moitié. On a analysé le match. On peut dire que Bordeaux aurait pu avoir un penalty, OK, mais les images parlent. Sur toute la rencontre, il y a eu une tête de Cohade et une de Laslandes au-dessus. C’est très peu pour une équipe sensée nous mettre en danger. On sait que ça sera très dur de nous mettre le grain de sable qui va enrailler la machine. Il y a eu un but magnifique de Batlles mais ce qui m’a sauté aux yeux, c’est la joie qui a habité mon équipe. Lorsqu’on voit ces joueurs de 30 ou 31 ans se jeter par terre parce qu’il y a une victoire au bout, c’est significatif d’une équipe qui est heureuse de vivre ensemble, qui tient la route et ça c’est important pour l’avenir.
La priorité dans les réglages ?
C’est la même qu’au début. Il faut trouver les liens d’une ligne sur une autre. On a des réglages à faire dans la dernière ligne parce qu’on a trois joueurs nouveaux. Au delà du fait de ne pas marquer, il nous faut donner plus de solution dans la construction de manière à amener plus de ballons devant le but. A l'entraînement, on fait ce qu’on appelle des cheminements et on démontre sans adversaires quel est le cheminement préférentiel et ce qu’on pourrait faire dans certaines situations, comment on peut l’animer en temps et en jeu réel. Je travaille avec tout le monde.
Equipe forte derrière, mais devant trois joueurs dans le même registre ?
Pas tout a fait. Peguy n’a pas le même registre que les deux autres. Steve est un joueur doté d’une détente exceptionnelle, comme ça, ça paraît similaire mais ce n’est pas tout à fait le cas. Peguy vient d’arriver, il faut lui laisser le temps de découvrir tout le monde. Steve n’a pas eu le temps à cause de sa blessure d’être présent pour les séances mais ça viendra. Tout à l’heure sur le ton de la plaisanterie, j’ai dit qu’on n’avait pas bien joué, pas été brillant, mais on n’a pas été dominé. On a gagné notre match et on va continuer pour faire de mieux en mieux jusqu’à ce soit parfait.
Enseignements à tirer ?
Ce match va me servir dans les deux sens. Souvenez-vous Bordeaux, on a marqué à la fin, mais il faut tenir compte que l'on peux prendre aussi un but à la 94ème. Il y a des éléments qui servent comme ça. Les images parlent. On a déjà fait le montage du match et demain on a une séance au Vélodrome. Avant, on va montrer aux joueurs une séquence de 15 minutes sur nous. Pas sur l’adversaire. On peut voir sur les images que les deux milieux étaient collés au 5 derrière. Entre les deux, il y a un espace avec les trois devant. A la mi-temps, j’ai dit à Benoît de jouer plus haut et plus loin de la défense. J’ai voulu occuper cette zone de manière à ce qu’on le trouve en premier relais. Ce sont des réglages à faire. Les joueurs sont bas parce qu’ils se cherchent. A près ça va se décanter. L’ambiance du Vélodrome c’est dur pour l’adversaire, mais c’est aussi dur pour le joueur qui arrive et qui découvre tout ça. C’est spécial. Il faut leur laisser le temps de digérer tout ça. J’en ai parlé avec Beye. Il était comme ça en début d'année dernière. Après lorsque les repères seront pris…
Vidéo ?
On se sert des images de la télé et on a un gars qui travaille pour nous pour les plans larges. Lorsque je suis sur le banc, je ne vois rien, mais j’ai quelqu’un dans la tribune qui travaille avec nous pendant le match.
Défense solide ?
Je dirais ça lorsqu’on aura voyagé. Après il est évident que les joueurs ont de la qualité, comme Fred et d’autres, c’est pour ça qu’on les a pris.
Les départs ?
Célestini ? Je ne compte pas sur lui, il le sait.
Brahim ? Il a émis le souhait de partir plusieurs fois, il est toujours là. Après je pense que c’est un problème qui le concerne lui, le club, pas tellement moi. Il est là je l’utilise. Il est en concurrence comme les autres. Ce qui a changé par rapport à l’an dernier c’est qu’il n’y a aucun joueur qui est une priorité dans ce groupe. Je me suis rendu compte que pour franchir les étapes en tant qu’entraîneur et même au niveau de l’esprit du groupe, il faut être très honnête avec tout le monde, logique aussi. Il faut avoir tout le monde sous pression parce qu’on peut se rendre compte quelquefois que lorsque les joueurs ont la certitude d’être dans le groupe, ils sont parfois moins présents. Il y a moins de remise en cause. Rien ne dit que Sylvain N’Diaye ou Costa ne vont pas jouer à la place de Hemdani.
Les retardataires dans la préparation ?
Liza sera là, peut-être sur le banc, dans le groupe. Il commence à être mieux physiquement, il aura travaillé une semaine de plus mais il faut surtout s’attendre à le voir contre Nice. Il devrait être sur le banc contre Nice.
Mido doit partir à Merano avec un préparateur physique. Il va travailler quinze jours avec une diététique importante pour le mettre à jour. Il fait preuve de beaucoup de volonté. Son objectif était d’être présent pratiquement prêt le 28, dans ces eaux-là. On a fait le point. Il a pris conscience qu’il pouvait être l’équivalent de Didier s’il le souhaite. Il en a les moyens. Aujourd’hui c’est son côté professionnel qui fera la différence. Savoir s’il est capable de maintenir son niveau dans sa tête. Il a une envie forte de devenir au moins l’équivalent de Didier, c’est son challenge. C’est un bon garçon, un jeune qui a beaucoup de volonté et qu’il faut recadrer à un certain moment lui dire c’est bien, c’est pas bien, il en a besoin.
Flamini, c’est fini…
Il a décidé de quitter le club, je le comprends, il faut qu’il assume son choix mais il n’est pas question que je puisse retravailler avec lui. Ça n’enlève rien à ce que je pense de lui. Je l’ai formé avec beaucoup de professionnalisme, beaucoup d’amour, je me suis parfois retrouvé en lui. C’est un gagneur, mais aujourd’hui la page est tournée. Pour le remplacer, on a dû acheter Costa, ça a coûté pas mal d’argent et il n’est pas question qu’Arsenal le récupère pour seulement des frais de formation. On ne peut pas demander à des clubs de former des jeunes et en même temps d’être pillés presque légalement. Je n’ai rien contre Arsenal. C’est juste le système qui n’est pas bien fait. C’est anormal que les clubs Anglais, Espagnols ou Italiens, qui ont dix ans de retard par rapport à nous, se servent de notre travail parce qu’il y a une faille juridique. Que l’UEFA ou la FIFA fixe un montant équivalent à un bon joueur. Arsenal veut Flamini pour 4 ou 5 millions de Francs, c’est des cacahouètes…
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