Tu m'étonnes, à force de manger des détritus...
(03-12-2012, 19:46)kdom93 a écrit : [ -> ]C'était un peu après avoir croisé Mazargues 
Non
J'étais sur la plage au premier plan de ta photo
Haydjan s'encanaille au cap Canaille
Le cap can I, c'est l'endroit idéal pour brancher des anglaises.
Un
article intéressant qur Marseille et son économie dans le numero de janvier d'alternatives eco, même si pas assez développé.
Le lien ne permet pas d'avoir accés à l'artticle complet
.
Manque de coopération, le mot est faible. Les villes autour organisent des manifs pour contrer le projet gouvernemental de création d'une métropole.
La communauté urbaine de Marseille ne compte que 18 communes, et à part Marignane aucune où ne soient implantées d'importantes activités économiques. Si Marseille Provence Métropole est pauvre, c'est parce que Marseille, contrairement aux autres grandes villes, est une ville pauvre et parce que les richesses, qui existent et sont localisées en périphérie, sont captées par des regroupement de communes qui se sont fait contre Marseille, de Fos à Aubagne, en passant par Aix-en Provence.
Historiquement cela provient, notamment, des erreurs politiques de Gaston Defferre, ministre de l'intérieur de François Mitterrand auteur des lois sur la décentralisation... qui ne les pas appliquées chez lui.
Car à l'époque Marseille, comme d'autres grandes villes, était entourée d'une "ceinture rouge", communiste (il y en a en encore quelques restes autour de l'étang de Berre et à Aubagne, en attendant la bascule à droite qui ne saurait tarder dans cette dernière), et Defferre, bien que socialiste, était vigoureusement anti-communiste. Je ne sais pas d'où ça venait, de l'époque de la résistance ?
Il n'a donc pas voulu s'allier avec ces villes. Aujourd'hui, quand Marseille s'est peu à peu appauvrie avec le déclin du port, la situation s'est retournée, et ce sont les villes périphériques qui elles sont devenues riches, qui ne veulent plus entendre parler d'un rapprochement avec Marseille.
C'est toi qui à écrit l'article?
A part le passage sur Deferre,dont l'article ne parle pas, c'est les même choses qui sont dîtes
.
Bon ben ça va , ça signifie que je ne dis pas trop de conneries.
(30-12-2012, 23:04)Mazargues a écrit : [ -> ]Manque de coopération, le mot est faible. Les villes autour organisent des manifs pour contrer le projet gouvernemental de création d'une métropole.
La communauté urbaine de Marseille ne compte que 18 communes, et à part Marignane aucune où ne soient implantées d'importantes activités économiques. Si Marseille Provence Métropole est pauvre, c'est parce que Marseille, contrairement aux autres grandes villes, est une ville pauvre et parce que les richesses, qui existent et sont localisées en périphérie, sont captées par des regroupement de communes qui se sont fait contre Marseille, de Fos à Aubagne, en passant par Aix-en Provence.
Historiquement cela provient, notamment, des erreurs politiques de Gaston Defferre, ministre de l'intérieur de François Mitterrand auteur des lois sur la décentralisation... qui ne les pas appliquées chez lui.
Car à l'époque Marseille, comme d'autres grandes villes, était entourée d'une "ceinture rouge", communiste (il y en a en encore quelques restes autour de l'étang de Berre et à Aubagne, en attendant la bascule à droite qui ne saurait tarder dans cette dernière), et Defferre, bien que socialiste, était vigoureusement anti-communiste. Je ne sais pas d'où ça venait, de l'époque de la résistance ?
Il n'a donc pas voulu s'allier avec ces villes. Aujourd'hui, quand Marseille s'est peu à peu appauvrie avec le déclin du port, la situation s'est retournée, et ce sont les villes périphériques qui elles sont devenues riches, qui ne veulent plus entendre parler d'un rapprochement avec Marseille.
Ah parce que tu crois que les socialistes sont de gauche.
Qu'en 2013 qu'il y en aient qui le croient encore, me subjugue.
Quant à Marseille pauvre, elle n'a pas terminé de s'appauvrir......Les marseillais la (fuit ?) quitte, j'ai du mal a voir ce qui va la relever au cours des prochaines décennies. Je m'inquiète pour mes enfants et petits enfants.
Parce que tu crois que les communistes sont de gauche?
(01-01-2013, 23:46)odradek a écrit : [ -> ]Parce que tu crois que les communistes sont de gauche?
Oui ! Largement plus que les socialistes en tous les cas.
(31-12-2012, 02:19)deepbluebdr a écrit : [ -> ]Quant à Marseille pauvre, elle n'a pas terminé de s'appauvrir......Les marseillais la (fuit ?) quitte, j'ai du mal a voir ce qui va la relever au cours des prochaines décennies. Je m'inquiète pour mes enfants et petits enfants.
La famille de Dragnirette étant éparpillée aux 4 coins du pays, j'ai eu l'occasion ces dernières années de visiter et "vivre" d'autres grandes villes, notamment Toulouse, Lyon, Montpellier, et dans une moindre mesure, Paris, Lille et Strasbourg.
Alors ok, il s'agit pas non plus d'idéaliser ces cités mais bon, à chaque fois que je reviens à Marseille ensuite, c'est malgré tout le (mini) choc.
Entre la saleté, la foire permanente, l'incivilité, les lacunes en matière de transports en commun, la quasi absence de mise en valeur et de sauvegarde du patrimoine architectural, la pauvreté de la vie culturelle, y'a de quoi déprimer.
Actuellement, on cherche à acheter, et autant que faire se peut, ça sera loin du centre. Et si mes parents et amis proches ne vivaient pas ici, je suis à peu près certain qu'on aurait opté pour un déménagement sur une autre région.
Ca ne m'empêche pas d'aimer ma ville, mais j'ai le sentiment d'avoir raté ses plus "belles" années.
Un peu comme Dragnirou. Je suis souvent subjugué par la beauté de la ville et la minute d'après dégoûté par ses travers.
Cette ville est aussi belle que laide, aussi fascinante qu'angoissante, débordante d'énergie et pourtant archaïque.
Du coup je me dis que si elle n'était pas peuplée de psychopathes et dirigée aussi mal, elle serait une ville reconnue pour sa beauté et son charme au moins autant qu'une Barcelone, qu'une Florence, qu'une Split ...dans un style différent.
Au lieu de cela on est une ville caniveau qui brule de l'intérieur ses principaux atouts.
Oui ça c'est l'aspect visuel qui n'est déjà pas très sympathique, selon comme on veut bien regarder cette ville qui se trouve être aussi celle ou je vis.
Mais des gens y vivent et la quittent quand ils le peuvent car ils ne peuvent plus supporter un tas de de faits qui s'y déroule. La violence, donc l'insécurité, le communautarisme, le coût de la vie à Marseille. Je ne connais pas quelqu'un, qui à son tour ne connait pas quelqu'un qui se casse de Marseille.
Pas moins de deux voisins proches s'en vont prochainement, un dans les alpes de haute provence, l'autre dans un village proche de Aix.
Fuir la cité pour aller habiter en périphérie n'est pas un problème propre (sans jeu de mot) à Marseille, c'est le lot de toutes les grandes villes.
Cela n'occulte pas pour autant les problèmes existants précités par les intervenants ci-dessus.
Un bémol cependant, la ville est riche culturellement et le sera encore plus après 2013.
(02-01-2013, 11:37)cetace a écrit : [ -> ]Fuir la cité pour aller habiter en périphérie n'est pas un problème propre (sans jeu de mot) à Marseille, c'est le lot de toutes les grandes villes.
Cela n'occulte pas pour autant les problèmes existants précités par les intervenants ci-dessus.
Un bémol cependant, la ville est riche culturellement et le sera encore plus après 2013.
Salut cetace
Village isolé même à 40 bornes ou les alpes ce n'est pas a proprement parler de périphérie.
Ils s'en vont pour les raisons que j'ai évoqué et que tu connais. Ce n'est pas un effet de mode d'aller en riche banlieue, comme peuvent le faire des parisiens. C'est un besoin vital pour eux.
Je ne suis pas autant optimiste que toi quant à la culture comme je crois que tu la perçois. A mon petit niveau, dans mes quartiers nord, je croise malheureusement plus de gens qui font les poubelles, ou la mendicité aux feu rouge aujourd'hui, que de gens avec un bouquin à la main ou philosophant, ni même s'ouvrant aux autres.
Là on va la booster pour 2013, qu'est-ce qui va faire qu'elle va perdurer ensuite ?
Je crois plus en un dopage avec de gros moyens financiers et de visites de personnes reconnues pour leur culture, qu'a une véritable philosophie de la ville et de ses habitants.
J'ai discuté avec une brésilienne qui a suivi depuis des décennies son mari (parisien) dans tous un tas de grandes villes dans le monde. Alors qu'ils doivent choisir une ville, autour de la méditerranée, elle n'a laissé à son mari aucun choix. Marseille !!
Elle retrouve ici tout ce qui est beau dans les grandes villes portuaires dont ce brassage culturel qu'il faut absolument sauvegarder.
Pour cela, je suis d'accord, il faut lutter contre ce communautarisme à la con, qui est le vrai fléau de cette ville.
Quand je parle de périphérie j'évoque les villages situés à 40 km, pas de la banlieue.
J'ai vu récemment sur une chaine publique un reportage sur des parisiens qui fuyaient la capitale pour retrouver le calme dans de tous petits hameaux.
Il suffit d'observer le flux des voitures aux entrées et sorties des autoroutes desservants Marseille pour comprendre que la ville a une grosse activité diurne mais se vide de ses habitants dès la tombée de la nuit.
La topographie des lieux est aussi une source de complication, la mer d'un côté, la montagne de l'autre, l'effet entonnoir n'est pas propice à une fluidité équivalente à une grosse agglomération au milieu de la plaine.
Quant à la culture, Marseille est une ville qui compte beaucoup de théâtres offrant une grande diversité de spectacles en tout genre, le choix de Marseille capitale culturelle a permis la réalisation de musées possédant une originalité architecturale, le
Mucem par exemple, et la réhabilitation de lieux abandonnés.
Exactement Cetace, le phénomène n'existe pas uniquement à Marseille. Les prix immobiliers sont tels à Paris que si on veut acquérir un bien il faut soit disposer d'une somme très importante ( Une étude a montré recemment qu'il fallait 200.000 euros d'apports sur Paris et un salaire pour le le couple avoisinant les 8000 €) soit s'éloigner de Paris pour pouvoir acheter un bien.
J'ai moi même vécu l'expérience, puisque j'avais acheté un bien à 90 km de Paris tout en continuant à travailler à la Défense. L'expérience a vite tourné court et après 5 ans j'ai du me résigner à tout vendre pour retourner sur Paris et louer car trop usant physiquement.
(02-01-2013, 14:06)cetace a écrit : [ -> ]Quand je parle de périphérie j'évoque les villages situés à 40 km, pas de la banlieue.
J'ai vu récemment sur une chaine publique un reportage sur des parisiens qui fuyaient la capitale pour retrouver le calme dans de tous petits hameaux.
Il suffit d'observer le flux des voitures aux entrées et sorties des autoroutes desservants Marseille pour comprendre que la ville a une grosse activité diurne mais se vide de ses habitants dès la tombée de la nuit.
La topographie des lieux est aussi une source de complication, la mer d'un côté, la montagne de l'autre, l'effet entonnoir n'est pas propice à une fluidité équivalente à une grosse agglomération au milieu de la plaine.
Quant à la culture, Marseille est une ville qui compte beaucoup de théâtres offrant une grande diversité de spectacles en tout genre, le choix de Marseille capitale culturelle a permis la réalisation de musées possédant une originalité architecturale, le Mucem par exemple, et la réhabilitation de lieux abandonnés.
Sur les autoroutes, le phénomène inverse a lieu les dimanches soirs.
Pour la culture je ne le ressent pas de cette manière, ça ne saute pas aux yeux. Il reste très peu de salles de cinémas ? Quand tu veux assister a un concert il faut souvent aller en dehors de Marseille. Le théâtre du moulin est resté longtemps inutilisé, il vient de rouvrir après rénovation. Le théâtre du Merlan part en décrépitude. Pas de bibliothèque avant 2004. le muceum a été construit comme beaucoup de chose, pour 2013.
(02-01-2013, 12:14)macbou a écrit : [ -> ]Elle retrouve ici tout ce qui est beau dans les grandes villes portuaires dont ce brassage culturel qu'il faut absolument sauvegarder.
La culture ne se résume pas a cela.
(02-01-2013, 14:22)Kodiak a écrit : [ -> ]Les prix immobiliers sont tels à Paris que si on veut acquérir un bien il faut soit disposer d'une somme très importante ( Une étude a montré recemment qu'il fallait 200.000 euros d'apports sur Paris et un salaire pour le le couple avoisinant les 8000 €) soit s'éloigner de Paris pour pouvoir acheter un bien.
J'ai moi même vécu l'expérience, puisque j'avais acheté un bien à 90 km de Paris tout en continuant à travailler à la Défense. L'expérience a vite tourné court et après 5 ans j'ai du me résigner à tout vendre pour retourner sur Paris et louer car trop usant physiquement.
En gras c'est un des éléments que j'ai évoqué. Marseille est très chère. Très chère pourquoi ? La ville n'a pas les moyens des ambitions de son maire. Un fort taux de chômage. Tous ces travaux, le stade, la capitale de la culture, ce sont des contribuables marseillais dans le dur qui vont devoir payer les appauvrissant encore plus, si besoin était.
Marseille est différente de Paris dans le sens ou 1/4 d'heure après tu es déjà à 30 bornes du centre ville, quand il faut deux heures de route pour entrer et sortir de Paris. Si certains marseillais la quittent ce n'est pas pour une question de commodités, mais bien de confort de vie. Qui veut aujourd'hui acheter/investir et habiter dans les quartiers nord de Marseille ? (si vous aviez vu l'état de ses rues durant cette semaine de fêtes, une honte) C'est pourtant pas les nouvelles constructions qui manquent. Sur tous le sites ou se trouvaient des usines, des entreprises (câbleries de Lyon, les abattoirs, Renault la Viste, Scierie St Louis, j'en oublie, il ne reste que la sucrière) ont été bâti ou sont en cours, des immeubles bunkérisés. Rien qui ne concerne la culture, des espaces de détente ou espaces verts.
Triste constat.
il est bien évident que ce sont les quartiers du centre qui bénéficient de la manne culturelle, malheureusement.
Pour le flux du dimanche soir ce sont les marseillais urbains qui reviennent de leurs maisons de campagne, "aie deux toits le ciel t'aidera..;)"
Pour le 1/4 d'heure alors là, je ne sais pas comment tu fais, ou alors à deux heures du matin...
Après il est certain que bâtir un Vélodrome tout neuf empêche, par exemple, la rénovation de tous les lieux cultuels qui partent en décrépitudes.