Miki a écrit :Y'avait eu débat sur ce fil sur l'égoïsme des personnes qui se suicident. Je suis désolé, mais j'ai vraiment du mal à comprendre ce qui peut pousser une gamine de 18 ans à se pendre, et croyez moi si je vous dis que ça me fait sincèrement de la peine. Ses parents ne s'en remettront probablement jamais, et c'est ça le plus terrible...![Bye2 Bye2](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/bye2.gif)
La brève donne vraiment envie de supprimer son compte facebook.
Boban13 a écrit :Je suis d'accord ![Sleep Sleep](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/sleep.gif)
Les gens qui menace de se suicider emprisonnent souvent leurs proches. C'est une forme d'égoisme, de lacheté, de chantage
Je parle pour toutes et tous celles et ceux qui n'ont pas vraiment de raison de se suicider. Même s'il est dur de dire "toi tu as le droit de te tuer, toi non", il y a certaine "limite" compréhensible. Une fille violée, un homme qui perd sa famille dans un accident, des parents qui perdent leur enfants d'une maladie... ce genre de chose, c'est "compréhensible". Mais la fille qui se pend parce que son mec la quitte... Elle laisse sa famille dans la douleur, son ex dans la culpabilité, c'est franchement dur et égoïste.
Je suis peut-être un peu rude dans ce que je dis, ce n'est pas pour choquer mais plus pour bien me faire comprendre, donc je m'excuse d'avance pour ceux ou celles qui ont connu ça, il n'y a la aucune volonté d'être insultant.
justement, faites un peu de psycho de bazar vous verrez vous aller comprendre. Comment à 18 ans peut on se suicider? Bah, la réponse est simple et froide : cette fille était à un âge qui correspond à une période délicate de sa vie. C'est la fin de l'enfance, le début de l'age adulte et de l'insertion dans la société; en plus on rajoute les problématiques liées à l'évolution de son propre corps et à l'évolution de nos modes de pensées. A cet age nous sommes vulnérables et fragiles. Les suicides sont malheureusement fréquents pour cette tranche d'âge là. C'est l'âge où l'on pense grand amour, c'est l'âge du tout ou rien, des excès en tout genre, c'est l'âge où l'on croit connaître ce qu'est la vie, l'âge de la fin des illusions infantiles etc .... une période bien délicate qui rend les gens fragiles.
Vous m'en voyez ravis pour vous, mais à vous lire vous n'avez jamais été confrontés de prêt ou de loin à des cas de mal êtres profonds. Si oui alors vous n'avez pas été sensibles et à l'écoute de ces personnes là.
Je ne jugerai pas une personne qui se suicide, elle a ses raisons qui lui sont propres et qui pour elles étaient viables, réelles, vraies et sincères. Parfois, ces personnes pensent à ce qu'elles vont laisser derrière elles, elles pensent à ces parents orphelins, à leurs enfants, à toutes les vies proches d'elles. Mais rien n'y fait, elles pensent que le fait ne plus "être" améliorera la vie des autres, sera utile à d'autres, ou n'empêchera pas les autres de continuer à vivre puisque pour eux, la vie possède un sens que les gens dans la détresse n'ont même plus le courage de chercher ou d'espérer.
Le néant, l'absence de vie et de raison de vivre peut pousser à des gestes dramatiques. L'esprit s'est en quelque sorte affranchi du corps (à la manière du dualisme de Descartes) et le jugement de cet esprit sur la relation entre son corps et le reste des autres, entre son esprit et celui des autres est terrible et sans appels.
Enfin, je pense que les passages à l'acte sont des gestes incontrôlés pour la plupart, des sortes de coups de sang comme si les émotions prennent le contrôle en totalité du corps et du moi et que la raison, le sentiment ne sont plus.
bref, l'égoisme est loin de ce que je viens dire... On pense qu'il y a égoisme car nous sommes froids et analysons sans connaitre ce qu'est le mal être et le suicide. Excusez moi, mais c'est l'ignorance du sujet qui pousse à conclure à une raison exclusive d'égoisme.