Le Monde nous apporte quelques éléments sur l'exécution... euh non, le meurtre de Tookie Williams.
Affolant et désolant à la fois...
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Comment peut-on tolérer ça...
Pour exécuter "Tookie" Williams, les bourreaux s'y sont pris à deux fois AFP 13.12.05 | 17h50
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es bourreaux ont dû s'y prendre à deux fois pour exécuter Stanley "Tookie" Williams mardi matin et la mort par injection de cet ancien chef de gang devenu apôtre de la non violence, a pris plus de dix minutes, ont rapporté des témoins."Le premier indice que la procédure médicale allait être plus difficile que prévu est apparu quand ils ont essayé d'introduire l'aiguille dans son bras droit. J'ai vu un infirmier soulever l'une des compresses et il y avait pas mal de sang dessus", a déclaré Michael Linder de la radio KNX de Los Angeles, l'un des journalistes admis à assister à l'exécution à la prison de San Quentin (Californie, ouest).
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"Ils ont eu aussi des difficultés avec la seconde intraveineuse au bras gauche. Cela leur a pris environ dix minutes", selon un autre journaliste, John Simerman du Contra Costa Times, un quotidien de la région de San Francisco.
"J'ai eu l'impression que cela prenait beaucoup plus de temps que Williams ne l'avait prévu. Il n'arrêtait pas de soulever et de secouer la tête, comme s'il était dégoûté et frustré", a déclaré Kim Curtis de l'agence d'information Associated Press.
"A un certain moment, il a regardé autour de lui comme s'il demandait: +Vous êtes sûr de faire cela comme il faut?+", a ajouté cette journaliste.
Le condamné à mort avait été amené peu avant minuit dans la chambre d'exécution et attaché sur un fauteuil, ressemblant à celui d'un dentiste. Les injections ont été administrées par deux infirmiers.
Au début de l'exécution à laquelle assistaient 39 personnes, plusieurs témoins avaient levé le poing, dans un dernier salut du mouvement noir des "Black Panthers" au supplicié, tandis que d'autres lui soufflaient des baisers.
En revanche, les témoins représentant les familles de ses victimes (il avait été condamné pour les meurtres de quatre personnes, crimes dont il avait toujours nié être l'auteur) sont restées longtemps impassibles.
A l'annonce officielle de sa mort par un responsable de la prison, trois de ses partisans ont lancé "la Californie a tué un homme innocent", tandis que Laura Owens, la belle-mère d'une des victimes, éclatait alors en sanglots.
Selon le gardien-chef de San Quentin, Williams n'a pas prononcé de derniers mots et n'avait pas non plus demandé de dernier repas.
"Il faudrait que je sois complètement dingue pour accepter un repas d'une maison qui veut me détruire", avait confié le supplicié dans un entretien accordé il y a quinze jours au quotidien New York Times.