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On s' écharpe sur des points de détail dans une situation chaude, bouillante et que personne ne contrôle.
Faut prendre un peu de recul,
Il s' agit de l' équipe de France, c' est marqué dessus.
Certains attachent des "valeurs" (j' aime pas ce mot trop galvaudé) patriotiques voire nationalistes, d' autres, les sponsors, y voient une marque, un "Label France" censé favoriser leurs affaires. C' est pour cela qu' ils payent, une forme d' investissement.
Dès lors la situation se simplifie, il s' agit de promouvoir la marque France, et là on redevient en terrain connu, la majorité des sportifs de haut niveau ont eu des contrats de ce type, et ils savent que s' ils sont sponsorisés par Pepsi Cola, ils doivent en accepter les contraintes et donc par exemple ne pas se faire photographier en train de boire un Coca Cola.
Les contraintes existent donc, on peut les accepter ou les refuser avant. Après c' est une rupture de contrat.
Cette image de marque dépasse de loin le cadre sportif, j' imagine sans peine les commerciaux de Boing jubilant en démarchant leurs clients '"Airbus, c' est comme l' EdF de foot, toujours en grêve et jamais dans les temps."
L' image de la marque France est sérieusement écornée pour ne pas dire sinistrée
- A la fois par un petit groupe de joueurs que chacun peut juger à sa façon, mais qui au minimum n' ont pas montré une attitude professionnelle dans ce contexte de marque.
-Une autre part de responsabilité revient à toute l' organisation qui gravite autour de cette EdF
Allez, dans le désordre, le maintien de Doménech qui avait déjà montré ses limites. Une erreur de casting est possible voire excusable une fois, mais pas deux.
Le choix de la "Bunkérisation" et une communication conflictuelle avec la presse, ce qui n' amuse personne ni les médias ni les sponsors.
Des résultats sportifs décevants dus en grande partie aux errements d' un entraîneur que l' on peut qualifier de techniquement limité, à la fois dans ses conceptions sportives mais aussi dans les relations humaines.
On peut comprendre l' agacement des joueurs, l' équation est simple: bons résultats=gloire + pognon. Là ce n' est pas le cas, c' est même tout le contraire, et quand on veut en parler, on se heurte à un mur.
Il y avait tous les ingrédients pour que ça pète, que ça devienne une tragédie grecque.
On peut discuter sur les détails, des éléments favorisants comme la personnalité de certains joueurs, la façon dont l' affaire est sortie, la Une de l' équipe aurait pu être plus élégante, mais au fond, et depuis l' Antiquité on n' égorge plus les porteurs de mauvaises nouvelles ... et c' est tant mieux.
Désolé d' être aussi long
