Jeremy Toulalan, sagement abrité derrière la plante verte du Leclerc de Nice (je mettrais pas ma main à couper qu'il a trouvé son bonheur à Monaco sur ce plan-là

) se livre sur l'EDF et Knysna. Avec retenue, mais pas trop, la plante verte sans doute.
« J’ai assumé ma part. Les autres? J’aurais pu en tuer, je ne l’ai pas fait. Je me répète, quand on est honnête et franc dans le milieu du foot, on se fait avoir. Et c’est de plus en plus le cas. Il est temps d’arrêter...
Parfois, je me demande si ça ne serait pas mieux d’être complètement con… Comme ça, on se ferait utiliser sans le savoir. »
Peux pas m'empêcher de penser que celle-là, elle est pour Ribéry.
« Vous avez été le couillon de l’affaire?
C’est ça! C’est pour ça que je n’aimerai jamais la presse qui parle, qui parle, sans trop savoir. Quand on cherche vraiment, quand on veut gratter, on sait toujours. Si on se contente d’effleurer la surface des choses... »
Pour Puel.
« Une personnalité honnête et franche, qui ne donne certes pas à manger aux journalistes, mais quel entraîneur, quel manager! S’il était à la tête des Bleus, il y a plein de monde qui n’y aurait pas remis les pieds, je vous le dis. ....... Il faut le connaître. La première année, à Lyon, j’ai eu du mal avec lui, on s’est pris un peu la tête mais c’est quelqu’un de tellement droit! Il ne fait rien dans le dos! Un mec normal en fin de compte... »
Après s'être lâché comme jamais, Jeremy règle la note pour son Ice Tea, embrasse sa plante verte, lui souffle "à bientôt" dans le creux de la feuille, et s'en va, de son pas nonchalant.