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Version complète : Fêtes de France et de Navarre
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Pixie a écrit :j'ai 6 bouteilles de vendanges tardives (gewurtz) que je conserve religieusement
si un jour il te tombe un oeil et que tu sors de ta campagne je t'en met une au frais :y:

merci à toi vizirman ! hum, je vais p'tet descendre plus vite que prévu...;)
Oui oui, les vendanges tardives :mf_lust:
Les Sélections de Grains Nobles, là, c'est vraiment pour les spécialistes. Et j'ai pas encore eu le bonheur d'en être. De toutes façons, c'est en comité restreint : la bouteille dépasse rarement le 50cl. Mais la bouteille est rarement en-dessous des 50¤ Dry

Pour la technique, c'est encore plus tardif que les vendanges tardives, c'est normalement à la première gelée (début novembre, dirons-nous). Et là, c'est marqué dessus, c'est Sélection : chaque grain, selon sa moisissure noble, est sélectionné à la main, chéri, pressé, admiré. :mf_doctor
Wurtz est gay?







[Image: wurtz2.jpg]
..et à l'occaz il se fait raminer :whistling

joli topic, à peine découvert....merci Kala et bonne San Fermin 2004, encorne qui tu veux mais évite de te faire encorner Prop
:mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2::mf_w00t2:
JE M'EN VAIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon week-end à tous, le mien sera exceptionnel :smoke1:.

Il y a l'encierro retransmis sur TVE International vers 7h30 tous les matins pour ceux qui ont accès au satellite. Regardez bien, demain je tue un toro à main nue Clap.

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!
Bye2Bye2Bye2
J'ai envie de pleurer les gars. Ca devrait être interdit de partir de Pampelune.

Pobre de mi, pobre de mi, asi se han acabado las fiestas de San Fermin...

Enfin, c'était du bonheur pur!!!
Samedi matin, on a fini à 9h30 après l'encierro et l'écumage de l'Iruña, l'Hemingway, l'Iruñazarra, toute la calle San Nicolas... Honnêtement, on s'est mis ce qu'il fallait. On n'a pas vu l'encierro (after "illégal" dans une peña euskaraz), on est donc allé aux arènes à 8h30. Et là, rencontre avec deux néo-zélandaises, ce qui m'a permis de me remettre à jour en anglais et de parler rugby Cool.
A 12h pétantes, après 2 heures de sommeil, on était à l'Iruñazarra pour un apéro haut en couleur jusque 15h30 :mf_w00t2:. Le premier verre est toujours délicat, après ça passe tout seul...

Vers 15h30 donc, direction un petit resto près de la calle San Nicolas, la Casa Paco. On leur a mis un punaise de feu, on a chanté pendant une heure jusqu'à ce qu'on se fasse virer à coups de balais comme tous les ans Laugh.

De là, vers 16h30-17h, on est parti sur la grande place, on a continuer à se mettre énorme. Je vous passe les détails, toujours est-il que j'ai pu manger enfin à 3h cette nuit un délicieux bokata à l'omelette à l'Iruñazarra :angel_not.
La soirée s'est clôturée "tranquillement" jusqu'à l'encierro. Un petit dodo sur le trottoir ou dans le coffre de la voiture, et on s'est décidé à rentrer...No

J'ai les boules à un point...

Bon, pour les anecdotes, j'annonce le prochain carton espagnol en France. Ils passent des putains de sons pour foules alcoolisées là-bas. Ecoutez Ainhoa et son "Viva la noche", vous allez sauter comme des branques!!!

Des chants en pagaille pour Osasuna, des fous rires avec les locaux en parlant du Baka national, des culs dans tous les sens (Bye1), les sauts de l'ange vus dans l'Iruña, que de souvenirs...

Pour les "Nordistes", je vous dis que c'est à faire au moins une fois de sa vie!!!
Pitain, ça doit être cool ton affaire :thumbup:
Je ré-active ce topic, because je vais faire un petit coucou ce week-end du côté de chez Kala :mf_dribbl

Au programme, tournoi de rugby à Biarritz et environs. Et le clou annoncé du we, les fêtes de Sarre. Paraitrait que c'est Pampelune en un peu plus petit !

Si je fais ne serait-ce qu'un chouia de ce que Kala a décrit au long de ce topic, ça m'irait déjà très bien 59
J'avais pas vu ça, honte à moi...Rolleyes

Jamais fait Sare, mais a priori toutes ces fêtes basques valent le déplacement!Wub
Je ne connais pas trop là-bas, j'ai juste à mon actif les fêtes d'Urrugne l'an passé, et on avait bien rigolé... Ca doit être du même niveau je pense.

Je ne me fais pas de soucis, si tu pars avec toute une bande de rugbymen assoiffés, ça devrait très bien se passer!:Pixie

Tu nous raconteras ça quand tu seras sur pied...Whip

Un petit lien pour la route.Rien de bien excitant, mais j'ai trouvé que ça...
Je comprends pourquoi Kalamatà entend le Catalan, il est Pyrenéencq …Et c’est avec d’autant plus de goût que je lui parlerai des Castellets…

Ce qui fait un peuple, une communauté…C’est avant tout, sa solidarité. Les Catalans, issus des marches hispaniques Carolingiennes, se sont toujours serrés les coudes face aux Espagnols avec bien souvent les Français dans le dos…Voilà des gens qui ont su conserver une forte identité…
Justement aujourd’hui 11 Septembre , c’est la fête nationale des catalans, tous les balcons de catalogne sont " asenyerats " …et savez-vous ce que les catalans font le 11 Septembre ? Ils font des tours humaines ( sans aucune corrélation avec le tragique 11/09 New-Yorkais )

Cela commence par une danse ( pas une Sardane) Trois danseurs montent sur les dos de leurs compagnons, pour se grouper en formant une base circulaire, puis un premier danseur monte sur les trois d’en dessou, pour constituer à son tour un étage et ainsi de suite…Sous eux se constitue alors une marée humaine qui servira de tapis au cas où quelqu’un tomberait…En haut, tout en haut, le dernier, celui qui est seul s’appèle " anxenete " (anchenetà)…Il doit être le plus léger…Au Sud de la Catalogne, pendant les heures sombres de la dictature, il y a eu des enfants de cinq ans qui ont tenu ce rôle avec une détermination incroyable Il a fallut mentir aux Franquistes pour " dé-régionaliser " cette coutume, pour lui donner une connotation religieuse. Les Catalans prétendirent qu’il s’agissait d’une dévotion à la vierge…Plus la tour humaine était haute…Plus la dévotion était profonde. Plus l’enfant en haut était jeune, plus il méritait le paradis…Les curaillons jubilaient, les Catalans eux, serraient des dents…Plus il est jeune, plus il aura le temps de vous foutre dehors, plus il monte, plus tu dois le redouter ( un jour, je vous raconterai la résistance catalane au Franquisme). Mais aujourd’hui, d’autres versions viennent adoucir ces temps guerriers. On prétend que le peuple Catalan s’élève au plus haut…jusqu’à atteindre le balcon des autorités pour parler d’égal à égal, d’ailleurs la hauteur d’un Castell se calcule en étage !

[img] http://www.altcamp.info/images/CASTELLS%...pinya).jpg [/img]

La période de splendeur des castellets se situe entre 1850 et le 1870, du coté de Tarragone où se sont élevés les castells les plus hauts et les plus courageux un "quatre de dix" (homologué) s’est alors constitué, une représentation sous forme de monument est érigée pour commémorer cet incroyable exploit…

[img] http://www.altcamp.info/images/CASTELLS%...x%202).jpg [/img]

Comme s’il n’était pas assez périlleux, l’exercice peut être agrémenté de figures représentatives ou contestataires ou encore acrobatiques, monter par l’intérieur du Castell par exemple ou encore comme je l’ai vu se passer el puro…une petite outre de vin pour que chacun y boive sa gorgée …Bref de l’intrépide pur jus !

Un 3 de 7
[Image: CASTELLS%20CJXV.jpg]

Un 4 de 7

[img] http://www.ajvilafranca.es/castells/imat...atge39.jpg[/img]

Voilà une 2 de 7
[img] http://ccf.intercomgi.com/images/2de6_1.jpg[/img]

Il est évident que cette coutume est paysanne, son origine se perd véritablement dans le temps. Certains prétendent que c’est une figuration de ce que l’on désire pour la prochaine récolte, à l’époque où une mauvaise année était synonyme de catastrophe…Fête païenne ? Supplique ?

Que doit penser le monde entier quand nous montons les escaliers de N-D de la Garde…à genoux ?:mf_w00t2:

Depuis quelques années cette coutume ne se pratique plus en Roussillon. Les Préfets successifs l'ont réglementés à outrance, jusqu’à la rendre pratiquement impossible à exécuter.

Il en subsiste à Perpignan
en voici une ( 1 de 4 )pas trés loin de la Préfecture
[Image: p4-castellet.jpg]

En voici une autre...plus loin une 3 de 6 ( beaucoup moins autorisée )59

[Image: perpinya-3de7.jpg]

La résistance s'organise :mf_farmer :
Merci beaucoup :punk1:. J'avais déja vu ça sur TVC il me semble, c'est assez impressionnant!
La photo du 3 de 6 est superbe :mf_lust:.

Je suppose que ça a été réglementé en France pour raisons de sécurité...Ca me fait penser à la fête de Zugarramurdi (Euskadi espagnol), qui se déroule dans une immense grotte où rentrent des milliers de personnes. Jamais ça ne serait possible en France ce genre de trucs...:n:

En tout cas, bonne fête à toi!:chinese:
Kalamáta a écrit :Merci beaucoup :punk1:. J'avais déja vu ça sur TVC il me semble, c'est assez impressionnant!
La photo du 3 de 6 est superbe :mf_lust:.

Je suppose que ça a été réglementé en France pour raisons de sécurité...Ca me fait penser à la fête de Zugarramurdi (Euskadi espagnol), qui se déroule dans une immense grotte où rentrent des milliers de personnes. Jamais ça ne serait possible en France ce genre de trucs...:n:

En tout cas, bonne fête à toi!:chinese:
Merci...Oui des raisons de sécurité...Il y a eu de grâves accidents en Espagne. Un moment je crois même que la Généralitat a voulu réglementer, un tollé de la population s'en est suivit...Ils ont laissé tomber.
magnifique topic
ça y est, me re-voilà sur pied, de retour su South South West Mf_doof

Comme prévu, un gros week-end de rugby et de fête, entre Landes et Pays Basque. Je ne dirai rien de la petite forme de mon équipe, et signale la deuxième victoire consécutive de l'équipe de ... Centrale Lille !!!

A noter des repas dignes de ce nom, où il fallait touiller dans la graisse pour trouver les haricots et la viande ! Et félicitations à une légende du rugby, M. Gaston Lesbats, pour son accueil dans son village de Léon, ça a été grandiose.

Une première soirée qui se termine à peine quelques heures avant le début des matchs suivants, à la seule boite ouverte de Bayonne "la Pompe". Et bien je peux vous dire qu'on a été dignes des Shadocks, on a pompé, pompé et encore pompé 34

Les Fêtes de Sare, elles-mêmes. Et bien, on a pas dû tomber sur le bon moment, parce que la moyenne d'âge était de 15 ans environ ... Je crois qu'on a échappé de peu au massacre : une dizaine d'équipes de rugby fortement avinées, lâchées dans une ville peuplée de jeunettes également bien imbibées Blink Bon, je crois qu'il n'y a pas eu trop de casse, ouf Blush

Et encore merci au Soleil pour son soutien chaleureux pendant ce week-end ! D'ailleurs, l'aurait pu se cacher un peu pendant les matchs, le traître Ranting
La Fête des Vendanges à Banyuls sur mer


[Image: ba8.jpg]


A l’origine elle fut créée, il y à 9 ans par l’ancien maire Pierre Becques, pour rendre hommage le 3eme week-end d'octobre ( date qui marque la clôture de la récolte ) aux vignerons et au fruit de leur travail. C’est une grande fête colorée, issue d’un un terroir de 1800 hectares de vignes accrochées aux flancs des Pyrénées et retenues par 6000 km de murettes en pierres sèches, de ces vignes naissent les Banyuls et les Collioures. Un des temps fort de la Fête se déroule le samedi dans la vigne des enfants. En effet, les enfants de Banyuls ont la chance d’avoir depuis 9 ans donc, un vignoble bien à eux, qu’ils gèrent toute l’année, à partir des premières phases de la taille jusqu’aux vendanges, en suivant les enseignements de leur papi. La fête des vendanges est aussi l’occasion pour distribuer à tous les hôtes la production limitée de vins de Banyuls des enfants, dont les étiquettes sont dessinées à l’école. par les élèves de CM2 de l'école Aristide Mayol.

[Image: ba6.jpg]

C'est le dimanche que la fête bat véritablement son plein. A l'heure du déjeuner, après un apéritif conséquent, chaque viticulteur organise un barbecue où il invite sa famille en colla ( prononcez coya ) et ses amis et même le passant, le touriste, le curé, je vous assure que nous savons recevoir par de multiples barbecues ( cette année, j’ai fais mon thème sur le Périgord Tout au canard !! du gésier au magret grillé en passant par l’omelette d’½ufs de canne aux morilles )

[Image: ba7.jpg]

Après le repas, tout le monde attend l’arrivée des voiles latines, de petites embarcations qui ont à bord le raisin cueilli dans les vignobles à pic sur la mer autour des petites villes de banyuls et Collioure. Le transport par bateau était, jusqu’il y a quelques décennies, le moyen le plus simple et le plus pratique d’amener le raisin des vignobles aux caves du village, où la vinification était effectuée ; aujourd’hui, le transport est fait par la terre, au moyen de machines, grâce aux petites routes en terre qui rendent plus aisé l’accès aux vignes. La fête des vendanges de Banyuls est pour tous un moment d’émotion et elle fait revivre un événement important du passé. En fin d'après-midi, les moins imbibés entonnent les havanères, mélodies traditionnelles des marins vignerons ( en fait ces havanères viennent du sud de la Catalogne ) marquant ainsi la fin de la fête. Cette année pour la première fois la Gendarmerie nationale à participé à la fête, en déléguant un peloton de prévôts aux carrefours, éthylotests en main …de nombreux permis de conduire ont été ainsi "compostés" …Personnellement, je ne crains personne, même si j’écris ces lignes sous une emprise éthylique certaine, je suis rentré à pieds…
Carnaval c'est :

Souffler danser et chanter jusqu'à épuisement,
La gentillesse, l'humour et la tolérance,
S'habiller en femme si l'on est un homme,
S'habiller en homme si l'on est une femme,
Se masquer et changer de voix,
Dénoncer l'injustice, les maîtres du monde,
Faire râler les pisse-vinaigre, les gens bien,
Se débrider, se rebeller, laisser libre cours à sa fantaisie,
Montrer sa fierté d'être béarnais que l'on soit né ici ou ailleurs.

Ca y est, ça approche à grands pas, la timpona estudianta, c'est jeudi Rock.

Carnaval est une tradition partout en France, ici, c'est le Carnaval Biarnès, remis au goût du jour depuis quelques années par une association qui se bouge beaucoup pour la culture...

Le personnage central est Sent Pançard, un personnage plutôt répugnant, qui symbolise le mal (haine, injustice...) mais aussi les désirs: il est gras à force de goûter à la bonne chère:
[Image: 300sentpancar.jpg]

Il s'est enfui en Aragón l'an passé, et revient à travers le Béarn récupérer son trône. C'est l'occasion de faire la fête partout où il passe. Il y a 3 semaines, c'était à Anso, en Espagne, puis il passe la frontière et s'arrête à Oloron, Navarrenx (le pays des saumons :fishing1: ) avant d'arriver à Pau.

Là, les festivités vont commencer par la traditionnelle soirée étudiante, alias timpona estudianta, jeudi au Foirail (Heralh). C'est le meilleur moment de l'année à Pau :D. Cette année, apéro festif, avec Jurançon offert à tous les déguisés, le tout au son des bandas et en dégustant la garbure (soupe de légumes avec pièce de jambon inside) et le fromage de brebis. On enchaîne ensuite avec le concert de Parpalhon et surtout de Bananaspliff (ska festif, assez connu dans le coin).
La soirée s'achèvera dans les bars du Triangle, ouverts pour l'occasion jusqu'à 5 heures du matin :mf_dribbl.
[Image: 300masquer.jpg]

J'ai toujours passé de superbes soirées de Carnaval, le summum étant il y a 2 ans où mon déguisement "perruque Chico-robe tahitienne-collier de fleurs-maracas" avait fait un malheur King.
Rah, ça me tarde rien que d'en parler!!!:Pixie

Attention, il n'y a pas que la soirée étudiante. Le Carnaval continue jusqu'au 8 février avec Mardi-Gras en clôture. Il y a plein de traditions, comme la sortie d'hibernation des òmis sauvatges et des ours, qui se lancent dans une folle course dans la ville avant de repartir dans leur caverne, l'hiver n'étant pas fini...

Le lendemain, un jeudi comme de par hasard, c'est la Caça a l'ors. Les ours en rut sont attirés par des filles délurés, les Rosetas. Heureusement, les chasseurs veillent au grain et interviennent. Là, les rôles sont inversés, les hommes se déguisent en femmes, et les femmes prennent le fusil :paysan:.

[Image: det030205.jpg]

Sent Pançard décide alors de parader dans une ville en liesse. Mais c'est une ruse du peuple, qui va ainsi l'amener à son insu au Tribunal où il sera jugé pour ses pêchés. C'est le Har córrer Carnaval.
Ayant réussi à s'échapper, il faut le rattraper aux Halles, où il est reparti se goinfrer! Il sera rattapé et finira au bûcher le jour de Mardi-Gras.
[Image: det080205b.jpg]

J'ai été très vite sur pas mal de trucs, je vous laisse en savoir plus pour ceux que ça intéresse sur ce site:
http://www.carnavalbiarnes.fr

Je trouve ça très bien de faire revivre cette tradition séculaire, ça fait bouger la ville, c'est cool :smoke1:. Depuis 2 semaines Pau se prépare, y'a des affiches partout, des décorations sur les principaux ronds-points, ça devrait être bon :pouce:.
Carnaval se arriva, fuma la pipa, fuma la pipa...
Carnaval se arriva, fuma la pipa de ganja!
Oc ! a écrit :Carnaval se arriva, fuma la pipa, fuma la pipa...
Carnaval se arriva, fuma la pipa de ganja!

fuma la pipa de massilia 5959 Clap

enormous, c'est en général le 23ème rappel, juste après le pastaga Spoton
[Image: carnaval.jpg]

En somme, la réponse du sud-est au sud-ouest...:occitaB :drapeau_p
Carnaval, c'est aussi une spécialité dans le Fossé Rhénan, aussi bien en Alsace, qu'en Suisse et en Allemagne. Le plus célèbre, le plus étrange, le plus féérique, le plus déjanté, c'est celui de Bâle !

L'immuable rituel du Morgestraich


[Image: 217]
[Image: empty.gif]
Fantastique. Fascinant. Formidable. Le Morgestraich, qui ouvre le « Basler Fasnacht », enchante un public toujours plus nombreux et plus cosmopolite. Ce lundi matin, ils étaient sans doute plusieurs dizaines de milliers au rendez-vous. Prêts bien avant 4 h tapantes, emmitouflé pour braver la bise et la neige, venus de toute la Suisse, d'Alsace et de Bade, de bien plus loin encore. Dans les rues de la vieille ville, les 120 cliques attendent, impassibles, l'arrivée des derniers tambours. Des joueurs de fifres enfilent des gants qui ne laissent dépasser que les dernières phalanges. « Blaggedde, Blaggedde ! » : les derniers insignes du carnaval se vendent à la criée jusqu'à cet instant magique de l'extinction des lumières. La ville plonge alors dans l'obscurité aux cris de « Vorwärts, marsch ! ». La clameur est aussitôt couverte par le son des fifres et des tambours. Lentement, les cliques s'ébranlent derrière leurs gigantesques lanternes. De la pénombre émergent les milliers de lueurs fixées sur le haut des masques. Les cliques convergent vers les places, divergent aux carrefours, s'engouffrent dans les ruelles, remontent vers le Lohnhof ou la cathédrale. Elles emportent dans leur flot les spectateurs qui suivent leurs pas cadencés par les roulements de tambours. Tous les pavés vibrent, tous les murs résonnent de ces grondements graves auxquels se mêlent les petites voix fluettes des fifres. L'oeil peu à peu distingue les masques, les monstres et les fantômes, les grotesques et les hilares. De pures merveilles, tout comme les costumes chatoyants, créés de toutes pièces souvent pour illustrer le « sujet » choisi par chaque clique. Les sujets de cette année égratignent, comme d'habitude, les grands de ce monde, les politiciens et les institutions. On s'autorise à quitter les rails, à critiquer vertement les dernières innovations des trams, de la Poste, des hôpitaux.

La lumière surgie de l'ombre

On se moque de la « Nasserelle », la passerelle de la gare qui n'est pas étanche. On ironise sur l'égyptomanie qui a déferlé l'an dernier sur Bâle. Satires et caricatures s'étalent avec grand art sur les lanternes, en un dialecte bâlois un peu hermétique aux touristes. Mais peu importe si l'on ne comprend pas toutes les subtilités de l'humour bâlois. L'essentiel du Morgestraich est ailleurs. Il est dans le vécu intérieur, dans l'imprégnation par le rythme et les sonorités. Dans la perception de l'esthétisme et de la créativité. Dans la lumière qui surgit de l'ombre. Dans l'harmonie et la beauté du rituel qui, depuis le Moyen Âge, chaque année, réussit à effacer quelques heures durant les tourments du quotidien et les barrières sociales. Cette année, l'ouverture du carnaval de Bâle coïncide avec la Saint-Valentin : l'occasion pour les 12 000 membres de cliques et le public de dire leur flamme pour cette mystérieuse tradition, leur attachement à leurs « trois plus belles journées ».



C'est superbe, la nuit, une ville dans le noir, juste illuminée par les lampions et autres chars Perv Pour situer l'importance de l'évènement, le lundi est férié dans quasiment toutes les boites du coin, et les deux autres journées, les gens font acte de présence et dorment (littéralement) sur leurs bureaux...

une gallerie Live 2005 ici

quelques exemples :

[Image: aal.jpg]


[Image: acd.jpg]


[Image: acm.jpg]

[Image: abn.jpg]
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