(11-09-2019, 13:25)Mr.Grieves a écrit : [ -> ]X men Dark Phoenix
J'ai toujours eu un faible pour les X men ou leurs avatars (Logan
).
C'est le plus faible de tous. Ca décolle jamais vraiment. Sansa en phoenix, ca ne le fait pas, probablement un peu de sa faute et un peu celle du réalisateur.
Pas totalement insignifiant mais ca vaut pas le détour si vous avez autre chose à foutre ou quelque chose de mieux à voir.
Pire qu'
Apocalypse?
Les X-Men de la Fox, ça n'a globalement aucun sens, on a des très hauts (
Logan,
Days of the future past) et des très bas du niveau Daredevil/Fantastic Four. Bon, en plus, c'est une saga tout de même assez liée à l'autre tordu là, ce qui n'aide pas...
Assez curieux de voir comment ils vont être intégrés au MCU (ah oui tiens, on était quelques milliers dans l'ombre avec des putains de pouvoirs, mais on vous a tout de même laissés vous démerder quand la Terre s'est faite envahir par un géant violet de 3 mètres et son armée. Pourquoi les gens nous détestent au fait? :o)
Ils feront comme pour Spider-Man, ils les renverront à un âge adoloescent et donc ils seront encore à l'école Xavier à ce moment-là.
Vu le dernier Tarentino, c'est purement jubilatoire. C'est un peu long, c'est un peu inégal mais Brad Pitt et Di Caprio en looser magnifiques ils sont justes énormes.
Et que dire de la scène finale
Bref un super moment.
(12-09-2019, 12:36)Miki a écrit : [ -> ]Assez curieux de voir comment ils vont être intégrés au MCU (ah oui tiens, on était quelques milliers dans l'ombre avec des putains de pouvoirs, mais on vous a tout de même laissés vous démerder quand la Terre s'est faite envahir par un géant violet de 3 mètres et son armée. Pourquoi les gens nous détestent au fait? :o)
Un petit coup de multiverse et hop!
J'ai vu Il était une fois dans le Bronx, j'avais nettement préféré Il était un foie dans le_filtre.
Le scénario du deuxième est beaucoup plus alambiqué.
"Le scénario du deuxième est beaucoup plus alambiqué."
Celle là elle est fine (de Cognac ?)
(17-09-2019, 09:25)Kdom93 a écrit : [ -> ]Le scénario du deuxième est beaucoup plus alambiqué.
L'humour au 45ème degré à sa part d'importance.
Vous êtes dur avec lui quand même
Je suis bien embêté. J'aurais tellement voulu aimer ce film... Mais je dois bien le reconnaître: beaucoup de longueurs et une finesse qui est partie en vacances à Tahiti. On est donc plongés dans Gotham au milieu des années 80. Gotham qui est dans un état dramatique : craignos, sale, les services sociaux ferment les uns après les autres, et le seul espoir s'avère être Thomas Wayne, grand favori pour devenir maire de la ville. Le père de Bruce qui n'apparaît pas exactement sous son meilleur jour, il est habituellement dépeint comme un type avec le cœur sur la main, là c'est plus un politicard véreux et maladroit. On suit l'histoire d'Arthur Peck, qui souffre d'une maladie mentale qui l'amène à avoir des fous rires assez flippants à chaque fois qu'il stresse/a peur, etc... Mais pas seulement, ce qui amène certainement au meilleur twist du film. Brèfle, c'est petit à petit la "descente aux enfers", encouragé qu'il est dans ses actions par le peuple de Gotham (l'opposition riches/pauvres est traitée à la truelle, je préfère prévenir), jusqu'à devenir le Joker.
Joaquin Phoenix est exceptionnel, forcément. Mais j'ai envie de dire heureusement qu'il est là. Et j'aime assez l'idée à la fin que le Joker
soit, malgré lui, à l'origine de Batman. Dans les comics c'est souvent l'inverse, avec le Joker qui est une réponse absurde à un guignol qui fracasse des criminels déguisé en chauve-souris.
Un peu de mal autrement à imaginer une suite, ou une confrontation avec Batman, ça ressemble plus à un one-shot (ce qui n'est pas un mal hein.)
Je vais aller le voir la semaine prochaine, j'ai une question est c'est très violent, trop violent?
Alors un peu tout de même, il n'y a réellement que deux scènes violentes, mais elles le sont particulièrement.
Vu hier le doc. "Tout est possible", ca n'apprend pas grand chose quand on est au fait de ces problématiques, mais c'est super bien filmé, et ça peut-être très instructif pour des enfants/ados/citadins.
Sinon, vu Ultime Evasion, très original à tous points de vue.
Une claque comme j'ai rarement prise....
J'ai peu de mot....
Je suis resté dans mon fauteuil de longues minutes après la fin du film.
Une performance hors norme au service d'un film d'une rare intensitté, d'une rare subtilité, d'une rare intelligence. Rarement un film ne m'aura autant bousculé, dérangé.
Un miroir de notre société.
Exceptionnel.
Edit: je n'avais pas vu la critique de Miki précédement...
Le Terminator là, la bande-annonce envoie du très lourd
En plus c'est le retour d'Edward Furlong.
Joker: un bon film, dont le défaut principal est sans doute d'être fait "à la manière de". L'action se passe en 1981 dans une Gotham qui fait beaucoup penser au New-York de Taxi Driver, et impossible aussi de ne pas penser à la Valse des Pantins.
Tous les persos qui gravitent autour du Joker sont également trop insignifiants.
A côté de ça il y a une histoire bien menée et un acteur au top, les 10 premières minutes je craignais de voir juste un one-man show, mais ça s'estompe peu à peu tandis qu'on assiste à la transformation du Joker.
Joaquin Phoenix est excellent, au final je pense que c'est mon Joker préféré car celui qui se rapproche le plus du Joker des comics que je connais. Nicholson physiquement se rapprochait beaucoup de la sérié télé, un guignolo dangereux surtout grâce à son gang mais un peu trop vieux et bedonnant, Heath Ledger composait un terroriste nihiliste brillamment et donc une version déjà différente. Pas osé me fader Suicide Squad mais rien que le visuel de Jared LEto c'était du grand nawak. Chez Phoenix je vois le fou délirant capable d'infliger physiquement le mal de manière inattendue quand on voit son allure longiligne et plutôt maigre, comme s'il était mû par une force surnaturelle. Et s'il subit les évènements durant sa genêse, à la toute fin du film je crois au personnage capable d'imaginer des plans farfelus qui se dénouent de manière imprévisible à cause de sa folie.
(20-10-2019, 10:37)albert gilardi a écrit : [ -> ]Joker: un bon film, dont le défaut principal est sans doute d'être fait "à la manière de". L'action se passe en 1981 dans une Gotham qui fait beaucoup penser au New-York de Taxi Driver, et impossible aussi de ne pas penser à la Valse des Pantins.
Tous les persos qui gravitent autour du Joker sont également trop insignifiants.
A côté de ça il y a une histoire bien menée et un acteur au top, les 10 premières minutes je craignais de voir juste un one-man show, mais ça s'estompe peu à peu tandis qu'on assiste à la transformation du Joker.
Joaquin Phoenix est excellent, au final je pense que c'est mon Joker préféré car celui qui se rapproche le plus du Joker des comics que je connais. Nicholson physiquement se rapprochait beaucoup de la sérié télé, un guignolo dangereux surtout grâce à son gang mais un peu trop vieux et bedonnant, Heath Ledger composait un terroriste nihiliste brillamment et donc une version déjà différente. Pas osé me fader Suicide Squad mais rien que le visuel de Jared LEto c'était du grand nawak. Chez Phoenix je vois le fou délirant capable d'infliger physiquement le mal de manière inattendue quand on voit son allure longiligne et plutôt maigre, comme s'il était mû par une force surnaturelle. Et s'il subit les évènements durant sa genêse, à la toute fin du film je crois au personnage capable d'imaginer des plans farfelus qui se dénouent de manière imprévisible à cause de sa folie.
J'ai vu à travers Joker, bien autre chose qu'un simple "biopic" de l'ennemi de Batman. A vrai dire, j'ai complètement oublié le personnage DC, j'ai complètement oublié Gotham.
J'ai vu dans Joker, la dérive d'un homme fragile qui sombre dans une amérique au bord du précipice.
J'y ai vu notre monde d'aujourd'hui, cette haine palpable, cette tension qui ne fait que grandir, un monde qui vascille, dont la civilisation telle que nous la connaissons, vit probablement son dernier siècle avant de sombrer dans un chaos qu'on a du mal à dessiner.
2 jours après, je demeurre toujours aussi perturbé par ce film