opiOM.net

J'peux te faire une liste comme le bras de trucs éblouissants qu'on n'a jamais vu ailleurs, certainement pas au japon avec leurs 12 fps.

Rien que ça :

Toujours dans le film d'animation, j'ai maté Le jour des corneilles.
C'est pas un chef d'œuvre, mais ca se regarde.

Je viens de regarder le dernier Jeunet. 
Netflix ne tue pas que le cinéma, il tue aussi les réalisateurs.

Une demie heure montre en main devant le dernier Jeunet avant que me vienne à l'esprit des mots comme gênant, embarrassant.....



C’est un beau film. Sans conteste. L'affiche ne ment pas.
Au niveau de la photographie et du cinoche pur, c’est de toute beauté. Rien vu d’aussi réussi cette année

Est-ce que c’est un grand film ?
Je ne sais pas.
J’ai bien aimé, c’est sûr. Les 2h15 passent bien malgré mon inquiétude, toute la première partie dans le cirque titille le fan de Freaks ou de Carnivale qui sommeille en moi, le virage film noir à la moitié du film relance bien la machine, le cast est béton (Toni Collette, Cate Blanchett, Pearlman, Rooney  Mara)  et le film est assez malin pour avoir des questionnements à l’intérieur de sa propre histoire.( le cinéma, l’artifice, le trucage entre autres)

Alors qu’est ce qui cloche ?  pourquoi je ne peux pas m’enthousiasmer à fond les ballons et pourquoi le film a été un tel flop total au box-office ?
Possiblement parce que l’objet est archi stylisé, archi balisé, très (trop) lisse mais il ne réussit pas à t’impliquer fortement. (tu n’est pas ému, tu n’as pas peur, c’est très bien mais tu suis ca de loin en effet. Cate Blanchett est le parfait exemple. Elle est parfaite en femme fatale mais presque trop. A la limite du surjeu.) 
Et si Bradley Cooper est correct dans son rôle, il est clair qu'on ne peut pas s'empêcher de penser que Di Caprio qui était prévu et qui s’est désisté, aurait porté le film dans une toute autre dimension et nous aurait peut-être mieux "connecté" au film, il aurait amené ce grain de folie à ce beau film sans aspérités.

J'ai trouvé ça trop long, trop prévisible, les rebondissements sont tous téléphonés, avec des scènes dont tu vois pas ce qu'elles font là (violence visuelle à la fin alors que c'est pas vraiment l'ambiance jusque là)... vraiment pas fou.

On est d'accord sur ca.
Tu dis prévisible, je dis balisé, c'est un gros souci du film.
La scène de violence fait un peu rajouté, oui.

Pain & Gain de Michael Bay. C'est excellent 

https://www.youtube.com/watch?v=SEQ8jyvm...psTrailers

Basé sur une histoire vraie en plus.

Ça donne envie de le revoir  

Hier j'ai maté Mandibules. Il a fait mouche. C'est bête et ensoleillé. Et j 'ai beaucoup aimé le phrasé de Manu.

Nil si tu passes dans le coin, tes MP sont full 

@Nick : génial mandibules, et le rôle de Adèle. 

Rien que d'y penser je me marre. "ARRETE DE REGARDER MES POITRINES !!!"

Dupieux, c'est un génie. 

Et Adèle Exarchopoulos, c'est la femme de ma vie.
Après la mienne évidemment.
Mais je me comprends.

 Probablement le film le léger et plus chaleureux de Paul Thomas Anderson.

Assez loin de There will be blood ou d’Inerhent vice  . Ne vous attendez pas non plus à du Teen movie/rom com basique, on est chez Thomas Anderson  . La structure du film c’est qu’il n’y en a pas, une suite de saynètes, parfois homériques (la scène du camion, Bradley Cooper, bordel ! ) parfois intimes avec toujours en filigrane cette amitié(amour) naissant entre un garçon de 15 ans en mode wonder kid (écolier, acteur, entrepreneur) et une fille de 25 ans  qui est tout son contraire (immature, chez papa maman, aucune idee de quoi faire de sa vie).
Le scénar tient sur un timbre-poste d’ailleurs mais l’essentiel est ailleurs. 
Le duo d’acteurs est formidable, Anderson est toujours un des meilleurs cinéastes contemporains, quelques scènes merveilleuse dont l’ouverture en  plan séquence sur un ping pong verbal entre les deux protagoniste bref si le PTA de Magnolia ou punch drunK love est votre came, foncez ! sinon passez votre chemin, le film vous laissera sur le bord de la route….

PS On compare beaucoup le film au Tarentino de Once upon a time mais on ne tombe jamais dans le trip nostalgie comme parfois chez Tarentino (le Los Angeles  de 70 est la toile de fond du film. Pas un délire genre I wish it could be 1970 again).

Merci Mr. j'ai appris un truc et j'aime ça !
Saynète ! 

Prononciation. et Orthographe.: [sεnεt]. 
Étymologie et histoire :
1. 1764 masc. saïnete « petite pièce comique espagnole » en relation de la fête donnée par M. le Marquis d'Ossun Ambassadeur de France à Madrid, un saïnete, ou intermède, intitulé la Valée du plaisir, succéda à ce Prologue).
2. 1855 « petite pièce comique très courte ». Empreinté à l'espagnol sainete, terme datant de 1385 au sens de « petit morceau de nourriture donné en récompense à un faucon de chasse » (Lopez de Ayala ds Cor.-Pasc.), puis « toute bouchée agréable au goût », puis « toute chose plaisante », et enfin « pièce bouffonne en un acte qu'on donnait avant le deuxième acte d'une comédie », dérivé de saín « graisse, spécialement des animaux », du latin vulguaire *saginum (voir saindoux).

Vu Drive my car hier, 

Il risque de recevoir pas mal de récompenses internationales dont Oscars donc le film aura peut être une 2e carrière dans l'année
Je ne savais rien du scénario, ni que ça durait près de trois heures

Dans l'ensemble j'ai trouvé ça agréable bien que par moment décousu, 
C'est évidemment long et une narration assez lente mais assez classique pour un film japonais

Il y a un côté "on veut absolument occidentaliser le film" pour aller pêcher des récompenses internationales un peu dérangeant mais ça ne gâche pas le plaisir non plus (cela met par exemple en scène des acteurs internationaux qui donnent la répliquent dans leur langue d'origine) 

Et après j'ai appris que c'était l'adaptation de 3 nouvelles de Haruki Mirakami qui avait écrit 1Q84 que j'avais vraiment bien aimé et j'ai vite compris pourquoi les personnages étaient si torturés

J'ai regardé Urge.
Jusqu'au bout.
Une question me taraude depuis.



Pourquoiiiiiiiiiiiiiiii ???

je connaissais même pas
ça sentait le nanard quand même non ? 

Je ne regarde jamais les pitch des films que je matte...

Je m’en tape des nanards mais encore plus pervers (ou masochiste), je sais pertinemment que ca va être naze la plupart du temps.

Donc Massacre à la tronçonneuse nouvelle version sur Netflix, c’est complètement claqué au sol. En plus d’être totalement teubé. A des années lumières du truc dérangé de Tobe Hooper.
Le Scream (5 ? j'ai perdu le compte) se rate un peu moins dans les grandes largeurs mais ce n’est pas jojo pour autant. Totalement scolaire, totalement calqué sur le premier (je ne sais plus à quel niveau meta on est là  mais je pense qu'ils ont manqué le mauvais esprit et l'humour de Craven sur les passages obligés d'un slasher), zéro inspiration, ne parlons pas d’innover, du fan service qui ne réussit même pas son hommage.
Zou ! poubelle