opiOM.net

Pour ceux que ça intéresseraient, se déroule en ce moment le Festival Telerama, un peu partout en France : ils rejouent ceux qu'ils considèrent comme les meilleurs films de 2004, et pour peu que vous ayez un exemplaire de Télérama récent, les places ne vous coûteront que 3 euros :smoke1:

ça a débuté hier soir, et j'ai enfin comblé une lacune cinématographique : j'avais manqué le fabuleux Lost in Translation , avec le non moins fameux Bill Murray et la délicieuse Scarlett Johanson.
Alors, pour ceux qui veulent (re)voir les derniers Bergman, Assayas, Almodovar, Michel Gondry ..., c'est le moment

Au fait j'ai vu 36
me suis r é g a l é :paysan:
faut aimer les drames mais question emotions ça douille
Le mec qui à fait ce film est un as et Auteuil un axtraordinaire acteur pareil pour le gégé qu'on arrive à detester en 5 minutes dans son role d'enflure bref rien à dire la classe pour missa :incline:

Caligula a écrit :"Le Voleur de Bicyclette est un des premiers exemples de cinéma pur. Plus d'acteurs, plus d'histoire, plus de mise en scène, c'est-à-dire enfin dans l'illusion esthétique parfaite de la réalité : plus de cinéma[size=2]"
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Comme le dit André Bazin, un des plus vibrants témoignages de ce que l'on a appelé le néoréalisme Italien... avec les films de Rossellini (en premier lieu la trilogie Rome ville ouverte, Paisa et Allemagne année zéro) qui sont proprement bouleversants, et bien sur les Visconti (Ossessione), De Santis (Riz amer), De Sica (Sciuscia, Umberto D.), voire même les films de Fellini (I Vitelloni) un petit peu plus tard...


"Le néoréalisme c'est la primauté donnée à la représentation de la réalité sur les structures dramatiques. La réalité n'est pas corrigée en fonction de la psychologie et des exigences du drame, elle est toujours proposée comme une découverte singulière, une révélation quasi documentaire conservant son poids de pittoresque et de détails. L'art du metteur en scène réside alors dans son adresse à faire surgir le sens de cet événement, du moins celui qu'il lui prête, sans pour autant effacer ses ambiguïtés. Le réalisme ne se définit pas par ses fins mais par ses moyens, et le néo-réalisme par un certain rapport de ces moyens à leur fin."

Ca fait plaisir de te relire :y:

Dav_ a écrit :Ca fait plaisir de te relire :y:

ah le retour du Dav_:punk1:

Ce topic n'est plus le meme quand t'es pas la

:echarpe-o

bon c'est pas du grand cinéma mais j'ai vu récemment sur canal, Tais Toi avec Réno et Depardieu, terrible , j'ai bien rigollé, ça fait plaisir!
Super duo, on rigolle du debut à la fin, j'ai bien aimé :pouce:

bon petit film français quoi

ShinO a écrit :ah le retour du Dav_:punk1:

Ce topic n'est plus le meme quand t'es pas la

:echarpe-o

Merci c'est gentil :paysan:
J'en profite pour parler de quelques films que j'ai vu malgré les revisions et qui sont excellents :



Mean streets « Mean Streets » traduit littéralement, c’est le langage des rues. Un langage brut, intact où l’on parle de choses sans détour. Scorsese aborde les histoires du pavé comme personne puisqu’il est en est issu, l’enfant des rues dépeint le quartier de son enfance, celui de la « Little Italie ». Avec l’histoire de deux truands qui rêvent d’évoluer, c’est toute la rage de s’en sortir qui est ici évoquée. Le duo Harvey Keitel-De Niro se passe de commentaires, tant les deux monstres sacrés du cinéma nous régale de scènes en scènes et quand on ajoute à cela une réalisation d’exception et une bande son excellente, ça nous donne le premier chef d’½uvre de Martin Scorsese.
Il etait en rupture de stock pendant plus d'un an en dvd et là il vient juste d'etre réedité et cdiscount le propose à 4 euros 99, c'est donné à ce prix là
Toujours concernant Scorcese, et ceux là je crois que je vais me les prendre aussi car je les ai pas vu, il y a "La dernière tentation du christ" à 5 euros 89 et "Les nerfs à vif" au meme prix.



Ensuite deux films issus du coffret "Gabin-Audiard" avec "Le Cave se rebiffe"

L’histoire est celle d’une bande de bourgeois prêt à faire dans la fausse monnaie lorsqu’il découvre un graveur hors pair dont le patron vient de partir en taule. Ils ont alors recours au « Dab » interprété par Jean Gabin, magistral dans le rôle du vieux bandit sans scrupules, face à lui le non moins génial Bernard Blier pour lui donner la réplique. A noter aussi le très bon Maurice Biraud qui joue bien son rôle du faible qui se fait exploiter jusqu’au jour où…Bien sur tout ce casting repose sur des dialogues qui se dégustent et qui sont très drôles. Quelques passages choisis :

« Le meilleur. Y blanchit sous le harnais, hein... 30 ans de fausse monnaie et pas un accroc. Un mec légendaire quoi... Les gens de sa partie l'appelle le Dabe et enlève leur chapeau rien qu'en entendant son blase... Une épée, quoi. »

« - Entre nous, Dabe, une supposition, j'dis bien une supposition, que j'ai un graveur, du papier et que j'imprime pour un milliard de biftons. En admettant, c'est toujours une supposition, en admettant qu'on soit 5 sur l'affaire ça rapporterait net combien à chacun ?

- 20 ans de placard. Les bénéfices ça se divise, la réclusion ça s'additionne. »

« - Y ressemble à quoi ?
- Un grand, plutôt beau gose, l'air con.
- Les grands cons, ça court les rues.
- Ouais mais celui-là, c'est un gabarit exceptionnel. Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon. »



J'ai vu aussi "Mélodie en sous sol" mais c'est encore plus connu alors ça s'abstient de commentaires sinon pour dire que le quatuor "Audiard-Verneuil-Gabin-Delon" est un carré d'as pour un film hors norme. La fin est un peu décevante mais le reste est excellent.

Dav_ a écrit :Merci c'est gentil :paysan:
J'en profite pour parler de quelques films que j'ai vu malgré les revisions et qui sont excellents :



Mean streets « Mean Streets » traduit littéralement, c’est le langage des rues. Un langage brut, intact où l’on parle de choses sans détour. Scorsese aborde les histoires du pavé comme personne puisqu’il est en est issu, l’enfant des rues dépeint le quartier de son enfance, celui de la « Little Italie ». Avec l’histoire de deux truands qui rêvent d’évoluer, c’est toute la rage de s’en sortir qui est ici évoquée. Le duo Harvey Keitel-De Niro se passe de commentaires, tant les deux monstres sacrés du cinéma nous régale de scènes en scènes et quand on ajoute à cela une réalisation d’exception et une bande son excellente, ça nous donne le premier chef d’½uvre de Martin Scorsese.
Il etait en rupture de stock pendant plus d'un an en dvd et là il vient juste d'etre réedité et cdiscount le propose à 4 euros 99, c'est donné à ce prix là

Content de voir que tu t'es partiellement auto-débanni.

En tous cas, superbe film, je l'avais vu lors d'une rétro Scorsese il y a quelques temps, le véritable point de départ de toute son oeuvre. Entre les plan-séquences caméra à l'épaule et la bande son qui déchire, avec les impros magistrales des acteurs principaux tout au long du film... Il est énorme le Johnny Boy. :y:

Moi outre Robert de Niro, j'adore Harvey Keitel. Je sais pas si tu l'as vu dans "Bad Lieutenant" mais c'est un monstre dans ce film. Il joue le role d'un flic à la dérive, plus ripoux tu meurs.



Concernant "Les nerfs à vif", c'est bien ou pas ? j'en ai pas mal entendu parler mais je l'ai pas vu.

Dav_ a écrit :Moi outre Robert de Niro, j'adore Harvey Keitel. Je sais pas si tu l'as vu dans "Bad Lieutenant" mais c'est un monstre dans ce film. Il joue le role d'un flic à la dérive, plus ripoux tu meurs.



Concernant "Les nerfs à vif", c'est bien ou pas ? j'en ai pas mal entendu parler mais je l'ai pas vu.

Je connais pas 'Bad lieutenant', mais à l'occasion...

Sinon 'Les nerfs à vif' c'est pas mal. Un peu différent des autres Scorsese. Mais çà reste un très bon thriller, assez noir, qui vaut le coup d'oeil. De Niro en psychopathe est vraiment très inquiétant, j'avais pas mal flippé quand je l'avais vu à l'époque (en même temps j'avais 10 ou 11 ans). Mais je me rappelle encore de certains passages...

Cinéphile de longue date :pouce:

Sinon j'ai un pote qui va me preter "Caligula", je vais bientot le voir, je te dirais ce que j'en pense. Surtout que je l'etudie au second semestre en histoire romaine.

Les nerfs à vif est un bon film, noir, suspensieux qui ne laisse pas un souvenir éternel mais fait passer une bonne soirée. De Niro s'en tire à merveille mais c'est pas étonnant !

paddy a écrit :Ce qui inspira (parrait-il) Maurizio Nichetti pour "le voleur de savonnette"

ce que aspira parait-il la chocholina pour "l'avaleuse de bistouquettes

Clarky a écrit :ce que aspira parait-il la chocholina pour "l'avaleuse de bistouquettes

sans dec', essaie de te dégotter un p'tit Nichetti juste pour voir.

C'est du cinoche paisible, très tiré sur la fable lyrique je trouve
http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/fi...esti=29&uk=

paddy a écrit :

sans dec', essaie de te dégotter un p'tit Nichetti juste pour voir.

C'est du cinoche paisible, très tiré sur la fable lyrique je trouve
http://www.cinemed.tm.fr/cgi-bin/film/fi...esti=29&uk=

mastre que je suis, je pensais que tu faisais de l'humour, je ne connaissais et ne connais toujours pas d'ailleurs ledit Nichetti, mon esprit tordu ayant fait le rapprochement Nichetti/niquetti et savonnette pour les fameuses histoires de douches...

marchi Paddy, je vais voir si y'a moyen de découvrir lessieur

Comme Clarky je croyais que c'était une conn....
j'ai trouvé ce lien avec son interview c'est facile à comprendre même pour les non pratiquants de la langue d'Alighieri...
En voyant sa photo je me suis souvenu l'avoir vu faire l'acteur faut dire qu'il a des traits spécifiques.

Moi aussi j'avais cru que c'etait de l'humour



Tiens cette aprem, je me suis vu "Le deuxieme souffle", l’histoire d’un malfrat incarné par Lino Ventura qui s’évade de taule et qui replonge dans le milieu qu’il avait laissé. L’histoire est passionnante et voir un déluge d’acteur comme : Constantin, Ventura, Meurisse, c’est assez fascinant. Bref un grand film noir comme Melville c’est si bien les faire. Chef d’½uvre :incline:

Dav_, faudra que tu m'expliques un jour comment tu fais pour voir 30 films par semaine, préparer tes partiels et avoir posté plus de 8000 messages sur la Fumerie...

Respect.

wiss17 a écrit :Dav_, faudra que tu m'expliques un jour comment tu fais pour voir 30 films par semaine, préparer tes partiels et avoir posté plus de 8000 messages sur la Fumerie...

Respect.

Pour mes partiels, je me suis abstenu de films pendant 4 jours pour les bosser et j'ai enchainé les nuits blanches. Là il m'en reste plus que 2 la semaine prochaine alors je decroche pendant une journée de mes revisions

cetace a écrit :Comme Clarky je croyais que c'était une conn....
j'ai trouvé ce lien avec son interview c'est facile à comprendre même pour les non pratiquants de la langue d'Alighieri...
En voyant sa photo je me suis souvenu l'avoir vu faire l'acteur faut dire qu'il a des traits spécifiques.

Il m'arrive de faire dans le sérieux

Des traits spécifiques chez Nichetti ? Mais encore ?

paddy a écrit :Il m'arrive de faire dans le sérieux

Des traits spécifiques chez Nichetti ? Mais encore ?

Je parle des traits du visage , il est facilement caricaturable il me semble !

D'ailleurs il en joue.

ou encore