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Citation :Waddle : «On recevait tout le temps des injections»

Marseille version début des années 1990 n’aura définitivement pas été une équipe comme les autres. Après le scandale lié à l’affaire OM-VA, qui a ruiné presque 5 ans de la vie de l’équipe olympienne entre 1993 et 1998, un nouveau pavé dans la mare vient d’être jeté par des joueurs de l’époque.
Le feu aux poudres
Tony Cascarino était le premier à allumer la mèche. Editorialiste pour le London Times, il révélait lundi dans sa chronique qu’il recevait régulièrement des injections de produits inconnus et que cela améliorait ses résultats : «Quel que fût le produit, mes performances se sont améliorées. Je me raccroche à l'espoir que c'était légal, même si en réalité je suis sûr à 99% que ça ne l'était pas», a-t-il écrit, précisant que Bernard Tapie, président de l’époque, lui avait «clairement fait comprendre que (s)a place dans l'équipe dépendait» de sa docilité. La déclaration de Cascarino, bien que surprenante, n’avait pas trop bouleversé la quiétude marseillaise, d’autant plus que Tapie avait réagi en niant tout ce qu’avait écrit l’ancien attaquant olympien. La crédibilité de l’international pouvait en plus être remise en cause puisque le joueur avait tout de même trompé pendant toute sa carrière la sélection irlandaise : il avait joué 88 matches avec l’EIRE alors qu’il n’était pas irlandais !

La goutte d’eau
Mais aujourd’hui, ces déclarations ont pris une toute autre ampleur avec la confirmation de Chris Waddle. Meneur de jeu de l’OM de 1989 à 1992, il a fait de nouvelles révélations sur les pratiques des médecins marseillais à cette époque, lors d’une interview donnée au Sun : «On recevait des injections tout le temps», a-t-il assuré dans le tabloïd britannique. «Le médecin du club disait que les injections nous aideraient pour récupérer après les matches mais après deux d’entre elles, je ne voyais pas la différence. Alors j’ai laissé tomber», a-t-il ajouté. En revanche, pour l’ancien international anglais, rien n’était illicite : «Je ne sais pas ce que c’était mais personne n’a jamais été contrôlé positif lors des tests anti-dopage et rien ne semblait illégal», a-t-il conclu. Si Waddle n’entre pas dans la polémique en elle-même, il offre une bonne occasion pour ses coéquipiers de l’époque de rentrer à leur tour dans le jeu de la vérité. Que va-t-il en sortir ? Affaire à suivre

[Source:Sport24]