ode aux insomniaques
Une heure, j’ai pas sommeil
Deux heures, j’ai pas sommeil
Trois heures, j’ai pas sommeil
Et pourtant l’obscurité règne
Quatre heures, j’ai pas sommeil
Cinq heures, j’ai pas sommeil
Six heures, j’ai pas sommeil
Ca fait déjà des heures que j’essaye…
(x2)
Ce soir je cherche le coma toujours le même combat
Donne–moi un coup de ton-bâ,
Mais qui a pris le marchand de sable en otage,
Je tourne comme un lion en cage
Et de la rue, je regarde aux étages
Et pétage de plomb trop d’éclairages mettent à jour
Mon si peu d’héritage est-ce,
Est-ce ce de-mon ou bien mes démons
Qui me rendent à demi dément, dès demain,
Je prends mon avenir à deux mains,
Je veux plus être un démuni ni vivre au minimum,
Je pète le manimal du mini-keum je passe au méga man
Même une cabane suffirait pour reposer mon âme,
Ce soir j’ai pas sommeil, ou plutôt je me tiens en éveil
Sachant qu’il n’y aurait pas de réveil
Dans un pieu où l’on pionce sur ses deux oreilles,
Alors que les médisants pensent qu’on pèse
En dizaine de millions alors je fête mes dix ans de galère
C’est cuisant, je dirais même épuisant et ceci aidant,
Joint de thaï sur joint de thaï,
Ma bataille c’est esquiver la caille
Éviter la flicaille, pour ça faut surtout pas que je défaille,
C’est pire qu’un travail, y a que le bétail
Qui tient sous la pluie la nuit quand ça caille
Donc à tous les squatteurs de portail je décerne la médaille
Refrain : (x2)
Une heure, j’ai pas sommeil
Deux heures, j’ai pas sommeil
Trois heures, j’ai pas sommeil
ça fait déjà des heures que j’essaie
Quatre heures, j’ai pas sommeil
Cinq heures, j’ai pas sommeil
Six heures, j’ai pas sommeil
Et pourtant l’obscurité règne
I, insomnie,
N, toutes les nuits,
S, trop, de stress,
O, tous m’oppressent,
M, j’ai la flemme,
N, à la traîne,
I, mal dormi,
E, la somme de toutes ces nuits
A gamberger des idées noires,
A farfouiller au fin fond de sa mémoire,
Tous les sens en bad bad, y a malaise,
Mon corps me pèse, mon crâne me vanne, me lèse,
Me laisse en léthargie le jour,
L'état de névrose me guette toujours,
Reste que la nuit porte conseil,
Mais j’ai plus sommeil,
Elle me tiraille, me travaille,
De bataille en bataille,
Entaille la muraille forgée à la force de mes entrailles
Le point de rupture, crack, n’est plus très loin obture
L’avenir au fur et à mesure devient obscur
(refrain)
Tourner et se retourner
Jamais arriver à trouver
Le sommeil ne veut pas de moi,
Et les heures ne cessent de passer...
pour les amateurs de pire-tout-pire ou de gros son, c'etait
pas sommeil, d'
enhancer.