15-11-2003, 08:06
Au commencement était la Mère: Phocée, Massalia, Marseille
Génitrice de l'OM, lui consacrant son repaire, repère d'un petit peuple.
Peuple marseillais, Peuple fourmi, fourmillant, petit Peuple animalier fascinant à voir grouiller dans les artères, boulevards et contre-allées, dans tous les sens, flux et reflux. Millepatisant partout, en file indienne ou grappe, ordre ou désordre.
Rien à voir avec les Lemmings qui muent par leur instinct courent vers leur propre mort, tout le contraire de ce petit Peuple qui court vers l'amour, la passion, la folie, la vie!
Dromos, en grec, la course Cours petite fourmi! Plus de place pour le vélo en ce repaire, tout est pour la bande à Perrin, aujourdhui, maître footeux penseur, grand ordonnateur des plaisirs et déplaisirs du petit peuple formicant façonnant bandes et banderoles à la gloire d'un OM visible.
Du palpable, du concret, ça vit, ça vibre cris, tambours et masques de guerre
C'est le Ventre de Marseille mais d'autres organes palpitent ailleurs, multiples antres à panses où le jaune gourmant côtoie le demi machinal Passion aussi pour un autre peuple vibrant, assit.
Ils sont tous de l'univers visible des fanatiques de foot? Pas si sûr! De l'OM? Oui! De leur ville? Oui, aussi! Mais également de ce qu'ils génèrent eux même, un énorme narcissisme collectif : se repaître du spectacle de soi même multiplié par milliers, frémir, exulter, éructer à l'unisson.
Et puis il y a le petit Peuple invisible, industrieux et technologique, les impayables troglodytes du cybermonde, l'OMweb. Monde caché dans les pans et replis de la toile, en multiples grottes ou officines: autant d'autres repaires où résonne en silence une autre clameur dune même ferveur.
C'est le règne de la passion en mode numérique, analogique du monde des fourmis qui au dehors tape de ses milliers de petites pattes alors quau-dedans des milliers de petits doigts tapotent et claviottent.
Fourmillements de bits et d'octets pour autant de sites et lieux d'échanges.
Les grands Maîtres de l'image capables d'étancher le besoin immédiat en médias côtoient les grands prêtres dinnombrables petites chaphpelles.
Muets contre bavards. Images et sons contre écrits, rien de nouveau. Foisons de formats, le point avi en contrepoint d'Avi, flash, jpeg, gif, html et on semmêle Avec de lautre côté des palabres incessantes et verbiages redondants, c'est fatiguant ou saoulant, ça écrit comme ça parle, ça babille, ça bavarde, ça barbe!
Iconographes contre hagiographes, qui dentre eux mettront l'OM dans l'intemporel ou en seront les chantres du futile, du temporaire et à la fin de l'inutile? Cest du consommable à gogo, quête de gloire éphémère, chacun a son mot à dire sur tout, surtout sil na rien à dire.
OM visible, OM virtuel. Du visible est né le virtuel, du virtuel est né un autre OM, décuplé et décliné en autant de sensibilités et dego. Chacun veut vivre sa passion, défendre sa vérité qui prévaut celle de lautre, « univers stérile, univers puéril ».
Univers grouillant aussi où les sites repoussent sur les ruines des autres. Ces grottes s'effondrent, suite aux mouvances et autres factions, puis d'errances en déshérences d'autres sont construites, surenchère virtuelle, pour imaginations en manque.
L'OM de sujet devient alors juste prétexte, à tous les excès Clientélisme et sectarisme ont rejoint fanatisme et fétichisme Drôle de mélange en vérité.
LOM est un Dieu fait dhommes, acteurs et spectateurs, hommes visibles et hommes invisibles, mais qui des deux bâtit la légende ?
beepees
Peuple marseillais, Peuple fourmi, fourmillant, petit Peuple animalier fascinant à voir grouiller dans les artères, boulevards et contre-allées, dans tous les sens, flux et reflux. Millepatisant partout, en file indienne ou grappe, ordre ou désordre.
Rien à voir avec les Lemmings qui muent par leur instinct courent vers leur propre mort, tout le contraire de ce petit Peuple qui court vers l'amour, la passion, la folie, la vie!
Dromos, en grec, la course Cours petite fourmi! Plus de place pour le vélo en ce repaire, tout est pour la bande à Perrin, aujourdhui, maître footeux penseur, grand ordonnateur des plaisirs et déplaisirs du petit peuple formicant façonnant bandes et banderoles à la gloire d'un OM visible.
Du palpable, du concret, ça vit, ça vibre cris, tambours et masques de guerre
C'est le Ventre de Marseille mais d'autres organes palpitent ailleurs, multiples antres à panses où le jaune gourmant côtoie le demi machinal Passion aussi pour un autre peuple vibrant, assit.
Ils sont tous de l'univers visible des fanatiques de foot? Pas si sûr! De l'OM? Oui! De leur ville? Oui, aussi! Mais également de ce qu'ils génèrent eux même, un énorme narcissisme collectif : se repaître du spectacle de soi même multiplié par milliers, frémir, exulter, éructer à l'unisson.
Et puis il y a le petit Peuple invisible, industrieux et technologique, les impayables troglodytes du cybermonde, l'OMweb. Monde caché dans les pans et replis de la toile, en multiples grottes ou officines: autant d'autres repaires où résonne en silence une autre clameur dune même ferveur.
C'est le règne de la passion en mode numérique, analogique du monde des fourmis qui au dehors tape de ses milliers de petites pattes alors quau-dedans des milliers de petits doigts tapotent et claviottent.
Fourmillements de bits et d'octets pour autant de sites et lieux d'échanges.
Les grands Maîtres de l'image capables d'étancher le besoin immédiat en médias côtoient les grands prêtres dinnombrables petites chaphpelles.
Muets contre bavards. Images et sons contre écrits, rien de nouveau. Foisons de formats, le point avi en contrepoint d'Avi, flash, jpeg, gif, html et on semmêle Avec de lautre côté des palabres incessantes et verbiages redondants, c'est fatiguant ou saoulant, ça écrit comme ça parle, ça babille, ça bavarde, ça barbe!
Iconographes contre hagiographes, qui dentre eux mettront l'OM dans l'intemporel ou en seront les chantres du futile, du temporaire et à la fin de l'inutile? Cest du consommable à gogo, quête de gloire éphémère, chacun a son mot à dire sur tout, surtout sil na rien à dire.
OM visible, OM virtuel. Du visible est né le virtuel, du virtuel est né un autre OM, décuplé et décliné en autant de sensibilités et dego. Chacun veut vivre sa passion, défendre sa vérité qui prévaut celle de lautre, « univers stérile, univers puéril ».
Univers grouillant aussi où les sites repoussent sur les ruines des autres. Ces grottes s'effondrent, suite aux mouvances et autres factions, puis d'errances en déshérences d'autres sont construites, surenchère virtuelle, pour imaginations en manque.
L'OM de sujet devient alors juste prétexte, à tous les excès Clientélisme et sectarisme ont rejoint fanatisme et fétichisme Drôle de mélange en vérité.
LOM est un Dieu fait dhommes, acteurs et spectateurs, hommes visibles et hommes invisibles, mais qui des deux bâtit la légende ?
beepees