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Version complète : OM visible et invisible: fourmis et troglodytes...
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Au commencement était la Mère: Phocée, Massalia, Marseille… Génitrice de l'OM, lui consacrant son repaire, repère d'un petit peuple.
Peuple marseillais, Peuple fourmi, fourmillant, petit Peuple animalier fascinant à voir grouiller dans les artères, boulevards et contre-allées, dans tous les sens, flux et reflux. Millepatisant partout, en file indienne ou grappe, ordre ou désordre.
Rien à voir avec les Lemmings qui muent par leur instinct courent vers leur propre mort, tout le contraire de ce petit Peuple qui court vers l'amour, la passion, la folie, la vie!
Dromos, en grec, la course… Cours petite fourmi! Plus de place pour le vélo en ce repaire, tout est pour la bande à Perrin, aujourd’hui, maître footeux penseur, grand ordonnateur des plaisirs et déplaisirs du petit peuple formicant façonnant bandes et banderoles à la gloire d'un OM visible.
Du palpable, du concret, ça vit, ça vibre… cris, tambours et masques de guerre…
C'est le Ventre de Marseille mais d'autres organes palpitent ailleurs, multiples antres à panses où le jaune gourmant côtoie le demi machinal… Passion aussi pour un autre peuple vibrant, assit.
Ils sont tous de l'univers visible des fanatiques… de foot? Pas si sûr! De l'OM? Oui! De leur ville? Oui, aussi! Mais également de ce qu'ils génèrent eux même, un énorme narcissisme collectif : se repaître du spectacle de soi même multiplié par milliers, frémir, exulter, éructer à l'unisson.
Et puis il y a le petit Peuple invisible, industrieux et technologique, les impayables troglodytes du cybermonde, l'OMweb. Monde caché dans les pans et replis de la toile, en multiples grottes ou officines: autant d'autres repaires où résonne en silence une autre clameur d’une même ferveur.
C'est le règne de la passion en mode numérique, analogique du monde des fourmis qui au dehors tape de ses milliers de petites pattes alors qu’au-dedans des milliers de petits doigts tapotent et claviottent.
Fourmillements de bits et d'octets pour autant de sites et lieux d'échanges.
Les grands Maîtres de l'image capables d'étancher le besoin immédiat en médias côtoient les grands prêtres d’innombrables petites chaphpelles.
Muets contre bavards. Images et sons contre écrits, rien de nouveau. Foisons de formats, le point avi en contrepoint d'Avi, flash, jpeg, gif, html et on s’emmêle… Avec de l’autre côté des palabres incessantes et verbiages redondants, c'est fatiguant ou saoulant, ça écrit comme ça parle, ça babille, ça bavarde, ça barbe!
Iconographes contre hagiographes, qui d’entre eux mettront l'OM dans l'intemporel ou en seront les chantres du futile, du temporaire et à la fin de l'inutile? C’est du consommable à gogo, quête de gloire éphémère, chacun a son mot à dire sur tout, surtout s’il n’a rien à dire.
OM visible, OM virtuel. Du visible est né le virtuel, du virtuel est né un autre OM, décuplé et décliné en autant de sensibilités et d’ego. Chacun veut vivre sa passion, défendre sa vérité qui prévaut celle de l’autre, « univers stérile, univers puéril… ».
Univers grouillant aussi où les sites repoussent sur les ruines des autres. Ces grottes s'effondrent, suite aux mouvances et autres factions, puis d'errances en déshérences d'autres sont construites, surenchère virtuelle, pour imaginations en manque.
L'OM de sujet devient alors juste prétexte, à tous les excès… Clientélisme et sectarisme ont rejoint fanatisme et fétichisme… Drôle de mélange en vérité.
L’OM est un Dieu fait d’hommes, acteurs et spectateurs, hommes visibles et hommes invisibles, mais qui des deux bâtit la légende ?

beepees
Moralité: on tourne en rond à la fin... Quoi de plus normal sur un vélodrome...
Tout est une question d'investissement en définitive... Je vous laisse imaginer quel est le mien désormais...
belle fable ;)
Ca se lit comme du ptit lait , mais jte trouve bien dur avec nous-même ...
Un des rares trucs que j'ai retenu du cours de philo "Tout est égoisme "
C'est même pas une fable, Dav_, je n'ai pas ce talent. C'est juste un regard et tout le monde peut s'y reconnaître, y compris moi. N'oublions quand même pas que notre présence, ici sur le web de l'OM a quand même de bien étranges aspects. Regardons nous. C'est tout, ce texte n'engage ni ne démontre rien.
C'est bien de l'OM dont il s'agit mais d'une autre façon... Il y a des dizaines de façons d'en parler, le conformisme est de toute façon a éviter. On ne parait pas sérieux, parait il et on abuse du second degré? Aux yeux de qui, je me le demande.
Un babillage sur Barthez ou Pedretti est il sérieux? Aux yeux de qui, je me le demande?
Très belle photo de la passion marseillaise, le vél', la ville, le virtuel, tout y passe.

Nous sommes vraiment des barjots...
beepees a écrit :
Un babillage sur Barthez ou Pedretti est il sérieux? Aux yeux de qui, je me le demande?


Sur Pedretti, ça me parait sérieux :français:

Si on avait pu l'avoir au lieu de prendre le Dogue Lillois, il s'en serait passé autrement en ligue des Champions, enfin je pense.

Un jeune leader comme ça, ça nous aurait fait du bien et ça aurait permis à Camel de se décharger de son travail défensif :smlove2:
Un mythe, une foi, un combat

C'est des ultras mais c'est ça l'OM :angail2:
Yankee a écrit :Un mythe, une foie, un combat

Yankee, tu as parfaitement résumé la philosophie beepeesienne... :français:
Le combat d'un foie mité? C'est ça? (Tu verrais mes gamma GT et mon taux de cholestérol tu me traiterais de menteur... un vrai foie de jeune homme!)
L'orthographe n'est pas mon fort mais là c'est abusé, faut que je me relise!!! :langur2:
Eternel problème... Doit on écrire "C'est abuser ou c'est abusé"? Maître Capello???
En ce qui me concerne on doit écrire c'est abuseR.
Pour mon premier post de la journée sur un site de foot, je fais extrèmement fort!
Quelqu'un me souffle "C'est ta buse, eh !" :enlair:
Tout dépend à qui tu le dis...
pas mal pas mal :langur2: