27-10-2003, 08:00
Le Prince qu'on sort
Eternel rocher ! Paradis fiscal pour nababs de tout acabit. Terre promise pour milliardaires en vadrouille. Nirvana pour maffieux russes ou ritals, tennismen en goguette et pilotes de Formule 1. Idéal pour faire fructifier son magot quelqu'en soit la couleur. L'argent appelle l'argent mais aussi le footballeur
Quasi exsangue l'an passé pour cause de dette astronomique, rétrogradé un temps à l'étage inférieur par les instances supérieures du ballon rond, le club des Princes ne s'est paradoxalement jamais aussi bien porté qu'à l'heure actuelle. Il caracole du reste en tête de la Ligue 1 à égalité avec qui vous savez. Zarbi, vous avez dit zarbi, comme c'est zarbi
Petit tour de passe-passe, on vire Campora, vingt huit ans de règne, à la fois trop encombrant et coupable de s'être fait repérer dans le deal avec les popov douteux de la Fedcominvest, entreprise spécialisée dans la production d'engrais et de fertilisants. Çà sent pas bon. Personne n'est parfait. On lui substitue Svara, Pierre de son petit nom, patron d'une société financière spécialisée dans la gestion de portefeuilles. Tiens, tiens
"On", c'est bien sûr les sbires de son altesse sérénissime qui sautent sur l'occase pour placer un homme de paille aux commandes de la fusée monégasque. Et là miracle à Monte Carlo, la DNCG réintègre les Rouge et Blanc au sein du championnat. Les 50 millions d'euros de déficit du club ont été miraculeusement épongés par un providentiel pool d'investisseurs.
Officiellement, faut diminuer la masse salariale. Qu'à cela ne tienne, on vend quasiment personne. Ni Nonda à Lyon encore moins Gallardo à l'OM. Pis, on file un pactole au gaucho pour qu'il rejoigne au plus vite sa pampa natale. On fait la même chose avec la Simone pour qu'elle débarrasse le plancher fissa. La diva a fini par lasser avec ses intrigues, ses états d'âme et ses rentes mirifiques
Alors bien sûr, en gardant tout son petit monde ou presque, la Dèche démarre au quart de tour cette saison. Un football flamboyant, très technique avec un quarteron offensif haut de gamme. Giuly, Rothen, Nonda et encore Psro ou Adebayor, ça ferait peur à n'importe quelle défense gauloise, phocéenne, voire même européenne.
Nonda se blesse gravement, qu'importe, on engage Nando, en rupture de banc au Real. Certes, il s'agit d'un prêt. Mais les émoluments du garçon sont démentiels. Le Morientes, c'est pas le genre de mec qu'on paye avec des caramels mous. Trois millions d'euros annuels, on les trouve pas dans les poches d'un mendigot. Alors que pasa ? Mystère et boule gomme ! Bébert a-il fait cracher au bassinet son papounet chéri ?
Même s'il se susurre que la Maison blanche prendrait en charge la moitié de son salaire, on a quand même l'impression diffuse que nos amis de la Principauté s'assoient gaillardement sur les préconisations des rond-de-cuir de la DNCG. Que fait la police ? Tous aux abris, l'empire Grimaldi contre-attaque en loucedé
M'enfin, inutile de se cacher la tête dans le seau, cette entrée azuréenne en coupe de la Ligue est plus que copieuse. Souhaitons qu'elle ne soit pas indigeste pour nos couleurs. Bonne nouvelle, Christanval a montré un bel appétit de jouer, contre des chapeaux ronds il est vrai peu entreprenants. Avec Böloni, tous derrière et nada devant, c'est plus une consigne ni même un leitmotiv, c'est une profession de foi.
Qu'on se le dise, il va y avoir du sport au Vel mercredi. Les maîtres mots de cette affaire sont vigilance et esprit de conquête. Pas forcément antinomiques. Vigilance car le danger peut venir de partout y compris de derrière avec un Bernardi totalement retrouvé ou un Evra aux portes de l'équipe de France.
Esprit de conquête même s'il devient urgentissime que l'OM propose une solution à ses problèmes d'animation offensive. Drogba au four et au moulin, c'est pas raisonnable à long terme. Hors de question de rééditer le scénario frileux de l'année dernière en demi-finale du même trophée. Faut absolument sortir les mignons du Prince de cette coupe à Nono !
boeuf mode :canotier:
Eternel rocher ! Paradis fiscal pour nababs de tout acabit. Terre promise pour milliardaires en vadrouille. Nirvana pour maffieux russes ou ritals, tennismen en goguette et pilotes de Formule 1. Idéal pour faire fructifier son magot quelqu'en soit la couleur. L'argent appelle l'argent mais aussi le footballeur
Quasi exsangue l'an passé pour cause de dette astronomique, rétrogradé un temps à l'étage inférieur par les instances supérieures du ballon rond, le club des Princes ne s'est paradoxalement jamais aussi bien porté qu'à l'heure actuelle. Il caracole du reste en tête de la Ligue 1 à égalité avec qui vous savez. Zarbi, vous avez dit zarbi, comme c'est zarbi
Petit tour de passe-passe, on vire Campora, vingt huit ans de règne, à la fois trop encombrant et coupable de s'être fait repérer dans le deal avec les popov douteux de la Fedcominvest, entreprise spécialisée dans la production d'engrais et de fertilisants. Çà sent pas bon. Personne n'est parfait. On lui substitue Svara, Pierre de son petit nom, patron d'une société financière spécialisée dans la gestion de portefeuilles. Tiens, tiens
"On", c'est bien sûr les sbires de son altesse sérénissime qui sautent sur l'occase pour placer un homme de paille aux commandes de la fusée monégasque. Et là miracle à Monte Carlo, la DNCG réintègre les Rouge et Blanc au sein du championnat. Les 50 millions d'euros de déficit du club ont été miraculeusement épongés par un providentiel pool d'investisseurs.
Officiellement, faut diminuer la masse salariale. Qu'à cela ne tienne, on vend quasiment personne. Ni Nonda à Lyon encore moins Gallardo à l'OM. Pis, on file un pactole au gaucho pour qu'il rejoigne au plus vite sa pampa natale. On fait la même chose avec la Simone pour qu'elle débarrasse le plancher fissa. La diva a fini par lasser avec ses intrigues, ses états d'âme et ses rentes mirifiques
Alors bien sûr, en gardant tout son petit monde ou presque, la Dèche démarre au quart de tour cette saison. Un football flamboyant, très technique avec un quarteron offensif haut de gamme. Giuly, Rothen, Nonda et encore Psro ou Adebayor, ça ferait peur à n'importe quelle défense gauloise, phocéenne, voire même européenne.
Nonda se blesse gravement, qu'importe, on engage Nando, en rupture de banc au Real. Certes, il s'agit d'un prêt. Mais les émoluments du garçon sont démentiels. Le Morientes, c'est pas le genre de mec qu'on paye avec des caramels mous. Trois millions d'euros annuels, on les trouve pas dans les poches d'un mendigot. Alors que pasa ? Mystère et boule gomme ! Bébert a-il fait cracher au bassinet son papounet chéri ?
Même s'il se susurre que la Maison blanche prendrait en charge la moitié de son salaire, on a quand même l'impression diffuse que nos amis de la Principauté s'assoient gaillardement sur les préconisations des rond-de-cuir de la DNCG. Que fait la police ? Tous aux abris, l'empire Grimaldi contre-attaque en loucedé
M'enfin, inutile de se cacher la tête dans le seau, cette entrée azuréenne en coupe de la Ligue est plus que copieuse. Souhaitons qu'elle ne soit pas indigeste pour nos couleurs. Bonne nouvelle, Christanval a montré un bel appétit de jouer, contre des chapeaux ronds il est vrai peu entreprenants. Avec Böloni, tous derrière et nada devant, c'est plus une consigne ni même un leitmotiv, c'est une profession de foi.
Qu'on se le dise, il va y avoir du sport au Vel mercredi. Les maîtres mots de cette affaire sont vigilance et esprit de conquête. Pas forcément antinomiques. Vigilance car le danger peut venir de partout y compris de derrière avec un Bernardi totalement retrouvé ou un Evra aux portes de l'équipe de France.
Esprit de conquête même s'il devient urgentissime que l'OM propose une solution à ses problèmes d'animation offensive. Drogba au four et au moulin, c'est pas raisonnable à long terme. Hors de question de rééditer le scénario frileux de l'année dernière en demi-finale du même trophée. Faut absolument sortir les mignons du Prince de cette coupe à Nono !
boeuf mode :canotier: