Alex677 a écrit :bien sur que oui je pense qu'il est innocent, y a pas de problème...
et pour le téléfilm, TF1 voulait qu'il soit innocent donc moi je m'y fierais pas trop...
Je sais pour TF1, c'est pour ça que j'ai lu le livre de la contre enquète ;)
beepees a écrit :Toujours dans l'idée d'un film récent tiré d'un livre, essayez le bouquin de William Reymond sur "l'affaire Dominici", c'est passionnant! Idem le livre qu'il a écrit sur l'assassinat de JFK... Fabuleux! Saviez vous que des français ont participé à l'attentat?
:bienjoué: Un livre (à littéralement dévorer )(que surement beaucoup connaissent déja ) qui finit juste avant l'assassinat de JFK , où apparaissent des barbouzes dont un certain Pete Bondurant le géant quebecois , Sam Giancana , Howard Hughes , la Famille Kennedy ( père et fils ) , Jimmy Hoffa, John Edgar Hoover le patron du FBI et d'autres figures de l'Amérique de ces années là ...
C'est le premier opus d'une trilogie d' histoires glauques avec en toile de fond l'histoire de l'Amérique des années 50 , 60 et 70 sous un jour beaucoup plus sombre , de l'élection de Kennedy à la Baie des Cochons vous trouverez tout ...
:bienjoué: LA suite tout aussi passionante (c'est un pavé mais une fois que vous avez commencé impossible d'en sortir ) ....
![[Image: 2743607793.08.MZZZZZZZ.jpg]](http://images-eu.amazon.com/images/P/2743607793.08.MZZZZZZZ.jpg)
Ici vous voyagerez au Vietnam , dans les casinos de Las Vegas et suivrez Martin Luther King ...
Le seul défaut de ces livres c'est leur fin tellement on aimerait que ça continue ...
Quelqu'un sait quand sort le 3eme ???
(Du même auteur
le quatuor de Los Angeles est un classique , avec une préference pour White Jazz pour moi )
Le Dahlia noir du même Ellroy est phénoménal, c'est vrai que la fin de la trilogie se fait attendre... Tellement c'est bon!
Felow a écrit :Effectivement Scully s'est fait engrosser par des extra-terrestres, et les X-mens sont bien réels
Et lui
Bien sûr que Scully s'est faite engrosser par les X-Men
:langurou:
Voila le dernier livre que j'ai lu !
Oeuvre méconnu mais non moins extraordinaire de Stendhal !
La passion et l'énergie Italienne décrit pas un des plus grands écrivains de tout les temps !
quel fin lecteur, tu fais ::crazy.gi
lol pas mal aussi mais c'est pas un livre et Albano ne peut etre comparé à Celine, quoique ^^
J'ai apprécié "Est ce dans ce monde là que nous voulons vivre ? " du juge Eva Joly...
Un bon moyen de se faire frissonner sur les pratiques politiciennes ! :o
Un véritable abandon
Si le Tour de France n'était qu'une course cycliste, ce qui ne se vérifie que par intermittence depuis quelques jours, nous prendrions sur nous de parler de la transhumance qui ramène nos cordées de ramoneurs savoyards à quelques centimètres au-dessus du niveau de la baigneuse. Quand une sorte de courant électrique (d'où le nom de coureurs) sillonne les jetées-promenades, on éprouve en général un profond soulagement à voir surgir de l'eau des visages de sirènes prolongés par des queues de peloton, à renouer avec la muraille ruisselante d'un public dont le nombril attentif s'écarquille au passage de rescapés noirauds descendus d'une autre planète, à prendre sa part dans la tornade qui introduit la panique aux terrasses des salons de thé et relègue en bas de plage les éphèbes scu1ptés dans du pain d'épices. Si le Tour n'était que cette compétition ravageuse, en forme de violation de domicile, qui plie la coutume à sa loi, nous remettrions à plus tard, à la nuit tombante, le moment de méditer sur cette évidence, déplacée en ces lieux bruissants de colloques d'oiseaux et de refrains d'adolescents, que Louis-Ferdinad Céline ne nous dira plus rien des choses de la vie.
Mais le Tour est aussi un voyage. Quand l'état de siège s'y relâche, l'état d'âme reprend ses droits. Les tristes nouvelles du siècle nous parviennent. Nos chagrins passent les frontières. Aux douaniers italiens, nous avons dû déclarer, aujourd'hui, qu'il nous manquait quelqu'un. La mort de Céline ne frappe pas ses lointains confrères, elle bouleverse ses lecteurs, son prochain. Par un retour étrange, c'est nous qui avons l'impression de partir avant la fin et qu'on dépouille notre sensibilité. Nous sommes rendus à un mal, qui n'est pas celui du siècle, mais le mal de tous les siècles, et notre écho s'est tu, notre bréviaire s'est fermé. Il va falloir descendre en nous-mêmes pour entendre le chant que nous ne savons pas chanter.
Céline s'est éteint à Meudon, sur la route des Gardes, au milieu de cette côte, qui est à la fois le calvaire et le paradis des cyclistes. Mais je crois qu'ils s'ignoraient mutuellement. Il avait possédé jadis, quand il était le médecin des pauvres, une monstrueuse motocyclette à laquelle il tenait beaucoup. Ses ennemis y avaient mis le feu, comme on brûle une effigie, en l'occurrence celle du dénuement et du dévouement. Car il pratiquait le sport dangereux qui consiste à aimer les hommes sans le leur dire.
Bien plus : il n'était membre d'aucun club. Ce routier du bout de la nuit pratiquait en cavalier seul, drapé dans sa houppelande, appuyé sur son bâton, berger généreux et farouche, provocateur et humilié. Il est très honorable, pour tous les gens qui prennent une plume, de penser que l'un des deux ou trois plus grands écrivains du siècle vivait sans ressources et sans avidité, loin des récompenses, sinon livré aux outrages.
Nous avons appris sa mort dans les faubourgs de Turin, chantiers rocailleux qui eussent arrêté son regard bien qu'un peu trop lumineux. Une clôture plus fragile que les parois d'un cur on en percevait le moindre battement nous séparait d'un hospice semblable à celui où il exerçait autrefois à Courbevoie. Un vol de cornettes d'une blancheur très douce passait et repassait dans la poussière du matin : les petites surs invisibles conduisaient au grillage leurs pensionnaires claudiquants, hommes et femmes aux yeux pailletés de naïveté que notre manège comblait de joie gloutonne et qui sabandonnaient, loin des nuages, à la faveur tranquille de vieillir sans génie.
Nous attendions de la course qu'elle dissipât notre malaise. Les premières heures furent d'un défilé, scandé par l'apparition régu1ière des charmantes pagodes de cantonniers aux murs couleurs de Cassate. À l'image de ces monuments, qui prolifèrent dans le Piémont, où l'on voit des bersaglieri moustachus figés dans la position : " Arrêtez-moi ou je fais un malheur ! ", les coureurs semblaient coulés dans le bronze d'une agressivité paisible ; les inscriptions, tracées sur l'asphalte, demeuraient lettre morte ; les " Forza ! " de la route ne rencontraient aucun écho et le peloton aucun clin d'il. L'ennuyeux, disait déjà Céline, à propos de la guerre, c'est que ça se passe le plus souvent à la campagne. Il en va parfois de même du Tour de France.
Mais, tout à l'heure, nous nous endormirons face à la mer.
Antoine BLONDIN, L'Équipe, 6 juillet 1961
Los Trzej Muszkieterowie
Le seul chapitre de ce roman racontent l'histoire d'un jeune Marseillais,
Pixie d'Agnan, venu chercher fortune à Aubagne. L'action se situe sous le règne de Louis XV. Le jeune Marseillais, courageux et rusé, est muni d'une lettre de recommandation de son père pour
M. de Vodevil, commandant des Mousquetaires. Très vite, Pixie d'Agnan devient l'ami de trois gentilshommes, mousquetaires du roi,
Editos (comte de la Ferme),
Picolos (du Val qui mousse) et
Pariss (Chevalier de Saint Germain). Une vieille rivalité oppose les mousquetaires du roi aux gardes du Cardinal de
Corniaud. Le quatuor se constitue d'ailleurs, à la suite d'un combat victorieux contre les gardes du Cardinal.
Editos, le comte de la Ferme, a été ruiné par un tragique mariage avec une aventurière ; Picolos, un géant, dont le véritable nom est du Val, est un compagnon plutôt débonnaire ; Pariss, chevalier de Saint Germain, oscille, lui, constamment entre le mysticisme et amours galantes.
Les quatre amis au service du couple royal vont sauver la reine
Lady OM des perfides manuvres de Corniaud. Sur une insinuation du cardinal, le roi invite la reine à porter, lors du prochain bal de la cour, les douze ferrets de diamants, qu'il lui a naguère offerts. Or celle-ci a donné la précieuse parure à son amant, le duc de XXX.
Pixie d'Agnan va se retrouver aux prises avec la perfide
Mathildy de Soixante Quinze, redoutable agent du cardinal, qui s'avère être aussi l'ancienne épouse de Corniaud. Il va tomber également amoureux de Constance de Bonaupieux, fidèle femme de chambre de la reine Lady OM.
Pixie d'Agnan et ses amis sont chargés de récupérer les bijoux. Ils doivent affronter les agents de Corniaud, menés par le sombre
Môpie, et surtout Mathildy. Poursuivis par les gardes de Corniaud, au terme d'un parcours semé d'embûches, Pixie d'Agnan et les Trois Mousquetaires réussissent à rapporter les ferrets à la reine. Alors que les mousquetaires brillent à nouveau au siège de la Canebière, Mathildy, qui a commandité le meurtre de XXX et fait empoisonner Constance Bonaupieux, femme de chambre de la reine et aimée de Pixie d'Agnan, est arrêtée et exécutée.
Pixie d'Agnan est promu lieutenant. Editos se retire à a campagne, Picolos boit et Pariss devient prêtre ...
![[Image: trzej-muszkieterowie.jpg]](http://www.les-supporters-marseillais.com/opiOM/trzej-muszkieterowie.jpg)