opiOM.net

Caligula a écrit :Et pour les livres c'est pareil, comme le montrent tes chiffres, les gens n'ont pas attendu le livre numérique pour acheter de la bouse...

Ils ont attendu Marc Lévy?

Jeroemba a écrit :Et les écrivains vont faire des concerts?
Remarque il y a bien Houellebecq...

Les écrivains peuvent faire des colloques

Caligula a écrit :Parce que c'était différent avant 2000? Tu veux qu'on parle des plus gros vendeurs de disques des années 80-90? Tu peux t'en prendre aux radios, à MTV ..etc... c'est une chose. Mais je ne vois pas le rapport avec l'arrivée d'internet et du mp3.

Avant Internet :
Artistes consensuels à la télévision
Artistes non-consensuels sur les radios libres et en concert

Après Internet :
Artistes consensuels à la télévision
Artistes consensuels sur les radios
Artistes consensuels sur Internet
Et quelques buzz d'une semaine pour quelques artistes

Il a fallu attendre l'explosion des festivals pour pouvoir se refaire une idée de la qualité scénaristique des artistes qu'on ne voyait plus avant.

Jusque dans les années 80, un artiste pouvait signer sur un label sans assurance de réussite. Les labels tentaient.

A partir des années 90 et 2000, les labels ont écrémé pour optimiser leurs ventes, au détriment de l'émergence d'artistes. Même la fameuse nouvelle chanson française a été créée de toute pièce.

Internet a bien entendu changé les habitudes des mélomanes. Plus besoin d'aller chez son disquaires, plus besoin de chercher la dernière "perle", c'est la plus marketée. On a obtenu une homogénéisation de l'écoute, et donc des ventes.

Parallèlement, les artistes peu connus ont été diffusé, d'abord illégalement, puis de plus en plus légalement sur Internet, avec énormément de contraintes, dont seuls les plus bankables peuvent s'affranchir (Radiohead ou dans une moindre mesure Mano Solo). Les petits artistes ne trouvent plus de moyens de diffusion assez importants pour les faire connaitre. Ils restent l'apanage de quelques initiés, et le bouche à oreille n'a jamais assuré le succès d'un groupe. Etrangement, Internet est devenu un moyen aléatoire de se faire connaitre par des labels, pour rentrer dans le système de diffusion.

On fustige à raison les majors, et la répression imbécile qui en découle, mais honnêtement, qui continue à acheter autant qu'avant Internet ? Alors, évidemment, c'est une évolution technologique, et l'industrie n'en a pas pris le pli immédiatement. Mais si tu regardes les meilleures écoutes en ligne, ou les vidéos musicales les plus visionnées, ce n'est pas réjouissant ...

Exemple sur les artistes les plus écoutés en ligne ces 30 derniers jours sur Internet :
Radiohead
Arctic Monkeys
Coldplay
Muse
Linkin Park
The Killers
Kings of Leon
Michael Jackson
MGMT
Source : http://wearehunted.com/artists/30/

Que des grosses machines marketées.

Citation :Alors qu'au contraire, ces dernières années, l'offre n'a jamais été aussi diversifiée pour l'amateur de musique lambda comme moi.

Ce qui n'empêche pas que ceux qui sortent des sentiers battus du marchandising sont une extrême minorité

Citation :Et pour les livres c'est pareil, comme le montrent tes chiffres, les gens n'ont pas attendu le livre numérique pour acheter de la bouse...

Le problème, ce n'est pas ce qui se vend ou ce qui s'emprunte. C'est l'offre proposée. Et force est de constater que l'offre privilégie les succès commerciaux au détriment de l'émergence de nouveaux auteurs ou de talents à découvrir. Rien que sur cette rentrée littéraire où 650 romans arrivent en même temps, on ne parle que du "poulain" de telle ou telle maison d'édition. Poulains qu'on impose par tous les moyens comme des futurs Angot, Houellebecq ou Queffelec ... Rien sur la qualité de leur roman, si ce n'est un pitch ridicule, et tout sur l'image de l'auteur, sa photogénie ou sa valeur marchande. Starification de la culture en cours ...

Usual a écrit :Avant Internet :
Artistes consensuels à la télévision
Artistes non-consensuels sur les radios libres et en concert

Après Internet :
Artistes consensuels à la télévision
Artistes consensuels sur les radios

Heu, pour les radios, je crains que ce soit sans rapport avec Internet

Citation :On fustige à raison les majors, et la répression imbécile qui en découle, mais honnêtement, qui continue à acheter autant qu'avant Internet ?

Moi, forcément, avant, j'achetai rien (j'écoutai rien aussi...).

Citation :Mais si tu regardes les meilleures écoutes en ligne, ou les vidéos musicales les plus visionnées, ce n'est pas réjouissant ...

Mais on s'en tape du "top". Regarde plutôt la diversité. Tu me feras pas croire qu'elle était plus grande dans les radios FM que sur Internet (radio Internet compris...). Y'a pas photo !

Citation :Le problème, ce n'est pas ce qui se vend ou ce qui s'emprunte. C'est l'offre proposée. Et force est de constater que l'offre privilégie les succès commerciaux au détriment de l'émergence de nouveaux auteurs ou de talents à découvrir. Rien que sur cette rentrée littéraire où 650 romans arrivent en même temps, on ne parle que du "poulain" de telle ou telle maison d'édition. Poulains qu'on impose par tous les moyens comme des futurs Angot, Houellebecq ou Queffelec ... Rien sur la qualité de leur roman, si ce n'est un pitch ridicule, et tout sur l'image de l'auteur, sa photogénie ou sa valeur marchande. Starification de la culture en cours ...

Ok, mais ça, ça n'a aucun rapport avec la technologie (ebook) ou internet. C'est très vieux ce que tu dis, j'ai toujours vécu avec ça moi, et toi aussi normalement... t'es pas si vieux que ça.

Nil Sanyas a écrit :Heu, pour les radios, je crains que ce soit sans rapport avec Internet

Pas tellement en fait. On a eu la chance d'avoir les radios libres dans les années 80, qui ont fait énormément de bien à la diversité musicale. Les gros groupes ont tués les petits et récupérés leurs fréquences.

Quand Internet est arrivé, on a vu apparaitre des petites webradios "sauvages", j'avais participé à l'une des premières en France, Frequence 3, et on se lâchait sévèrement sur l'offre. Un morceau live de 12 minutes de Massive Attack, ça ne passait pas sur NRJ. Et puis, leur succès augmentant, les ayants-droits et consors se sont mêlés à la danse, les premières lettres de la SACEM sont arrivées dans les boites aux lettres de nos chambres d'étudiants, et les montants demandés correspondaient à tous nos loyers réunis. Flop.

Citation :Moi, forcément, avant, j'achetai rien (j'écoutai rien aussi...).

Forcément

Citation :Mais on s'en tape du "top". Regarde plutôt la diversité. Tu me feras pas croire qu'elle était plus grande dans les radios FM que sur Internet (radio Internet compris...). Y'a pas photo !

Faut pas confondre pléthorisme et diversité. N'importe quel Home Studio sort sa vidéo Youtube, n'importe quel groupe de bal du dimanche sort sa version pour Deezer, n'importe quel amateur sort sa compil' électro-dance remixé. La diversité culturelle, c'est découvrir de nouveaux talents, pas multiplier les débutants en quête de notoriété relative. Les découvreurs d'artistes ont pratiquement disparu, on a un phénomène de démocratie médiatique où le plus visionné est un talent, le plus échangé est un talent, etc ... Au final, ceux qui le méritent passent dans l'anonymat complet à cause du phénomène de masse. Et mon exemple montrait surtout que la majorité des écoutes concernent les produits dont on vante les mérites dans les médias et pas ceux qui fonctionnent au bouche à oreille comme cité plus haut.

Citation :Ok, mais ça, ça n'a aucun rapport avec la technologie (ebook) ou internet. C'est très vieux ce que tu dis, j'ai toujours vécu avec ça moi, et toi aussi normalement... t'es pas si vieux que ça.

C'est relativement récent dans la littérature. Les princes des ventes sont aujourd'hui adulés pour leur capacité à se couler dans le moule de l'interview-Ruquier, et pas à leur qualité de plume. Dans la musique ou le cinéma, c'est évident que ça a démarré bien avant cette starification.

Sartre, Vian ou autres ne couraient pas après les médias, c'était l'inverse. Aujourd'hui, on court après les médias pour se vendre. C'est tout de même un sacré changement de mentalité.

Ok je vois ce que tu veux dire, cependant, je n'ai jamais découvert autant de groupes/artistes depuis que j'utilise Deezer.

Par contre, "j'ai" découvert ces artistes, Deezer ne les a pas découvert, ils ne sont donc pas "nouveaux".

Sur ce dernier point, est-ce qu'Internet pourra servir à ça ? Via notamment des plateformes comme Spidart, ou encore MySpace ? J'en sais rien, je pense que oui, mais le "marché" n'est pas encore assez matures pour ça.

Nil Sanyas a écrit :Ok je vois ce que tu veux dire, cependant, je n'ai jamais découvert autant de groupes/artistes depuis que j'utilise Deezer.

Par contre, "j'ai" découvert ces artistes, Deezer ne les a pas découvert, ils ne sont donc pas "nouveaux".

Sur ce dernier point, est-ce qu'Internet pourra servir à ça ? Via notamment des plateformes comme Spidart, ou encore MySpace ? J'en sais rien, je pense que oui, mais le "marché" n'est pas encore assez matures pour ça.

Moi aussi, j'ai découvert énormément de talents. Et dans mon métier, la veille musicale représente 50% de mes tâches. Je les soutiens, je les achète et j'essaie de faire découvrir. Mais face aux mastodontes de la com', mes usagers me réclament le dernier Bénabar même si il n'est objectivement pas bon, et me laissent sur les bras des perles. J'ai l'impression de me battre contre du vent. Et c'est franchement désespérant parce qu'il y a une palanquée d'artistes à découvrir et à soutenir.

Myspace avait ouvert une sacrée brêche, les petits étant reconnus par les plus connus, mais vue la conjonture actuelle, il ne suffit pas d'être bon pour être signé. Il y a encore plein d'initiatives underground qui font un boulot énorme pour faire ressortir la qualité. Mais c'est la quantité quantifiable en monnaie sonnante et trébuchante qui s'impose.

Et on nous ressort les Beatles de leur boite en arguant que c'est une première. Ils ont déjà été remastérisé en 1987. Alors on nous affirme que "Oui, effectivement, mais là, il y a plein de choses dans le livret (sic) et des extraits de documentaires (sic)." Révolutionnaire

Ils vont épuiser la culture musicale en dictant la ligne d'écoute à avoir, et on ne sera pas énormément à rechercher la diversité.

Pour exemple, depuis 2002, les statistiques de prêt en discothèque baissent de 20%/an. Depuis qu'on lève l'épée de Damoclès DADVSI/HADOPI, les statistiques sont stables. L'offre est la même, plurielle et recherchée, le conseil est toujours présent, mais ce sont des lois liberticides qui sauvent ma place. Schizophrénie ambiante.

De là à dire que la majorité n'a pas souvent raison, et que Panurge a encore un troupeau bien rempli ... Sans rentrer dans de l'élitisme à deux balles, les "gens" (et je généralise exprès) me désespèrent ...

Petite anecdote glânée sur Magic, magazine Pop, Jacques Brel a refusé que sa major fasse de la promotion avant la sortie des "Marquises". 1 millions de pré-commandes sans promotion. Ca me laisse pantois

Usual a écrit :Et on nous ressort les Beatles de leur boite en arguant que c'est une première. Ils ont déjà été remastérisé en 1987. Alors on nous affirme que "Oui, effectivement, mais là, il y a plein de choses dans le livret (sic) et des extraits de documentaires (sic)." Révolutionnaire

1987, c'est la pré-histoire niveau remasterisation digitale donc dire que ça ne sert à rien, c'est abuser.
Par contre, je reconnais que le pékin moyen n'entendra pas forcément la différence.

Usual a écrit :De là à dire que la majorité n'a pas souvent raison, et que Panurge a encore un troupeau bien rempli ... Sans rentrer dans de l'élitisme à deux balles, les "gens" (et je généralise exprès) me désespèrent ...

Petite anecdote glânée sur Magic, magazine Pop, Jacques Brel a refusé que sa major fasse de la promotion avant la sortie des "Marquises". 1 millions de pré-commandes sans promotion. Ca me laisse pantois

J'aime beaucoup ton post et je te soutiens dans ton combat.

Maintenant, il faut voir aussi que la musique est une question d'éducation. Je veux dire par là que c'est comme pour les goûts culinaires, il faut former le palet et le nez comme il faut former les oreilles.

J'ai l'exemple de mes parents qui est criant. Mon père a grandit à l'époque Johnny, n'a rien d'un punk anarchique et écoute de la soupe. Heureusement, il est fan de Brassens.
Mais c'est ma mère qui m'a ouvert à la musique étant jeune, en écoutant du classique, du Jazz, du blues et de la soul...en m'emmenant au conservatoire, à des concerts...

Si j'avais eu deux papas (), et bien j'aurai sûrement bouffer du NRJ, Fun Radio, Skyrock, les comédies musicales de TF1, et toute la daube qu'on nous matraque à longueur de journée dans les oreilles...
Comme un mec à qui tu fais bouffer de la bouse tout petit, et bieb grand il trouve ça bon.


Il faut donc éduquer le grand publique, favoriser l'accès aux festivals et aux petits concerts......
.Je sais que c'est quasiment impossible, vu que notre chère société (gouvernement) fait tout pour fermer les salles ou lieux alternatifs.....

Faut garder espoir:incline::incline:

Il est effectivement aisé de découvrir une jolie diversité de médiocrités nivelées et formatées, d'un point de vue purement quantitatif... c'est clair ça quantitate dans le vide.... mais d'un point de vue qualitatif ...
Alors bien sur la musique éclate comme jamais, explore, va dans tous les sens profite d'une démocratisation ahurissante des moyens de la produire... mais malheureusement elle est devenue un bien de consommation courante.
Les majors gaspillent leurs écononomies à nous fabriquer des vedettes via la télé, si ce n'est pas vendre son âme au diable ça...?
Bref, aujourd'hui dans la zic on produit un volume délirant de choses plus ou moins écoutables mais qui ne survivront que peu de temps... alors qu'avant c'était mieux (même si je joue mon vieux con, je vous invite quand même à regarder ce que nous ont laissé la fin des années 60 comme albums intemporels)

revenir13 a écrit :
Le lecteur ebook, je sais pas si ça fait lire, mais en tous cas, ça fait parler et parfois même écrire !

Tout compte fait ton achat a été positif ! :)

cetace a écrit :Tout compte fait ton achat a été positif ! :)

les avis a posteriori j'adore !
et dommage qu'on soit un peu éloignés je te l'aurais prêté une semaine, tu aurais changé de jugement...

revenir13 a écrit :les avis a posteriori j'adore !
et dommage qu'on soit un peu éloignés je te l'aurais prêté une semaine, tu aurais changé de jugement...

C'est justement cela qui m'inquiète...

Back to the original topic please !

J'ai fini ce jour l'Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de Haruki Murakami.



Ne connaissant pas l'oeuvre - semble t-il abondante - de ce charmant monsieur, c'est (bien entendu) le thème qui a guidé mon choix. Bonne pioche

On y suit le développement parallèle de Murakami en tant qu'écrivain et que joggeur / runneur / coureur. Dans les deux cas, la vocation vient subitement, et, par caractère, la persévérance devient la pierre angulaire de cette construction personnelle. :boxe:

C'est fluide, pas romancé du tout dans la forme, mais, pour qui aime la CàP, il y a souvent matière à sourire. Et à réflexion, toujours

Il va sans dire que l'Echenoz est dans les tuyaux... :smoke1:

On me l'a offert il y a 6 mois. Je cours un peu.

J'ai beaucoup aimé. Je me suis dit que j'irais voir ses autres écrits, mais je ne l'ai toujours pas fait...

Je viens de terminer la trilogie Fabio Montale. Comme je n'ai aucun talent de critique je dirais juste "c'est vachement bien"
Heureusement que Izzo répète à chaque livre que c'est de la fiction ("sauf ce qui est vrai" ) car ça sent le pourri à tous les étages...
Ce livre, si il dégoûte de la politique, donne envie d'aimer les femmes... et de picoler

Je suis étonné que personne n'en n'ait parlé, la fonction recherche ne trouve rien sur le forum...

On en a parlé mais en son temps...Par ailleurs superbe écrivain qui a fait (découvrir) aimer Marseille à de nombreux lecteurs...au curieux destin puisqu'il entra véritablement dans la littérature à 50 ans pour mourir d'un cancer 5 ans après...

Haruki Murakami, suite. J'ai fini hier soir Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil : j'ai adoré.



En plus d'y retrouver la voix que j'avais aimée dans l'Autoportrait... il y a toujours ce sentiment de mélange entre sa trajectoire personnelle et la fiction.

Certes, il s'agit principalement ici d'une histoire d'amour (y a même du vrai sexe , pas twisted comme dans l'Empire des sens hein ) mais la façon dont l'auteur joue de l'élipse, l'intimité qu'il crée, m'ont transporté au-delà de ce que j'espérais.

Bref, c'est court (200 pages), très loin - Japon - mais partout, contemporain et atemporel. C'est du très très bon :y:

Et maintenant c'est décidé, il ne restera pas seul dans ma bibliothèque :lpouletda

Mazargues a écrit :Je viens de terminer la trilogie Fabio Montale. Comme je n'ai aucun talent de critique je dirais juste "c'est vachement bien"
Heureusement que Izzo répète à chaque livre que c'est de la fiction ("sauf ce qui est vrai" ) car ça sent le pourri à tous les étages...
Ce livre, si il dégoûte de la politique, donne envie d'aimer les femmes... et de picoler

Je suis étonné que personne n'en n'ait parlé, la fonction recherche ne trouve rien sur le forum...

Moi je suis fan, je viens de finir "Le soleil des Mourants, c'est pas mal non plus...Et je viens d'acheter la Trilogie en castellano, pour faire partager à mes copains espingouins...Peuchère à honorine ils lui ont mis un accent andalou, hahaha....

Les femmes je les aimai avant et Lole j'ai la même à la maison, par contre le Lagavulin, à 60 € la bouteille, t'as pas interêt de la boire comme Montale...

Par contre Mazagues évite de voir la trilogie de Delon,:boxe: hahaha...Je rêve de voir cette trilogie dirigé par Guedigian.

A lire aussi, "Les marins perdus"....




Dans le même registre y a Del Pappas, mais c'est moins bon que Izzo.

Tofinou a écrit :Haruki Murakami, suite. J'ai fini hier soir Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil : j'ai adoré.



En plus d'y retrouver la voix que j'avais aimée dans l'Autoportrait... il y a toujours ce sentiment de mélange entre sa trajectoire personnelle et la fiction.

Certes, il s'agit principalement ici d'une histoire d'amour (y a même du vrai sexe , pas twisted comme dans l'Empire des sens hein ) mais la façon dont l'auteur joue de ellipse, l'intimité qu'il crée, m'ont transporté au-delà de ce que j'espérais.

Bref, c'est court (200 pages), très loin - Japon - mais partout, contemporain et atemporel. C'est du très très bon :y:

Et maintenant c'est décidé, il ne restera pas seul dans ma bibliothèque :lpouletda

Le nouveau Président m'a dit le plus grand bien de cet auteur (et non pas de cette hauteur, quoi que entre maître) il sera le prochain sur la liste...