Je dois avouer que je ne connaissais rien de Lemaitre avant que Dupontel me renvoie vers lui avec
au revoir là haut....
En tout cas, celui-ci est super bien construit, en trois actes (super rebond après le second acte ou on croit que tout est dit) , c'est vraiment brillant par moments dans sa mécanique avec la gageure de faire naitre un brin de compassion pour une serial killeuse
![[Image: M02266216724-large.jpg]](https://images2.medimops.eu/product/0b4319/M02266216724-large.jpg)
Du bon thriller angliche.
Christine se réveille tous les matins dans un lit inconnu avec un homme inconnu. Elle se regarde dans le miroir et voit un visage inconnu. Et chaque matin, l'homme avec qui elle s'est réveillée doit expliquer qu'il est Ben, son mari, qu'elle a quarante-sept ans, et qu'un terrible accident deux décennies plus tôt l'a affligé d'une forme rare d’amnésie et a décimé sa capacité à se former de nouveaux souvenirs....
Evidemment avec un pitch pareil, on peut s'amuser sur beaucoup de plans, ce dont ne se prive pas l'auteur, de la mémoire à la personnalité en passant par la paranoïa et comme le Lemaitre, ce thriller psychologique est admirablement construit (mais j'avais grillé le twist final).
Apparemment ca a fini en film avec Kidman (pas vu et pas envie plus que ca de voir l’adaptation
![Laugh Laugh](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/laugh.gif)
)
Comment à la fin des années 60, une bande jeunes réalisateurs décident de pousser les portes du vieux système pour inventer un nouveau cinéma ou le réalisateur est quasiment dieu le père, tourne ce qu'il veut, comme il veut et surtout obtient le final cut, le studio n’étant qu'un financier ... Nouvel Hollywood (qui part grosso modo en 69 de
Bonnie and clyde pour finir avec les
chef d’œuvres désastres financier de Cimino et Friedkin,
les portes du paradis et
Sorcerer, au tout début des années 80) et qui d'ailleurs prendra fin en partie à cause de deux de ses augustes membres, Spielberg et surtout Lucas qui ont inventé le blockbuster et qui ont remis les studios dans la partie avec tout le marketing/produit dérivés conneries de licence/budget recettes faramineux).
L’histoire (fictive) qui raconte l’ascension et l'explosion du plus grand groupe de rock des années 70 (fictif lui aussi), Daisy Jones and the six.
La forme est bizarre (que des interviews des protagonistes qui se souviennent des années plus tard) mais ca marche hyper bien en fait.
Le fond, c'est le sexe, la drogue, le rock'n'roll et le rock biz' via les deux stars du groupes Daisy six et Billy Dune et on marche tellement à fond qu'on ne regrette qu'une chose à la fin du bouquin, c'est de ne pas pouvoir écouter les disques
NB il semble que pour d’évident problèmes juridiques vu ce qui est raconté, le groupe fictif soit un condensé de plein de groupe de l'époque mais Daisy Six est un copier coller assez évident de Stevie Nicks de Fleetwood mac (par la pochette du livre, par sa beauté, par la tonne de cocaïne qu'elle sniffe et les amphètes qu'elle avale comme des smarties, en passant par ses problèmes sentimentaux avec l'autre leader du groupe)