Meuh non, j'ai pas d'accent, tu peux demander à Yankee, Dav ou LX...
Quand bien même j'en aurais un léger, j'aurais un délicieux accent
béarnais chantant...
L'Aquitaine est au Béarn ce que PACA est à la Provence! :ph34r:
'tain t'as pas d'humour toi :smoke1:
C’est Bizance en ce moment chez les clubs français. 3 finales européennes de sports collectifs en 7 jours, y’a du record dans l’air...Mais ici, pas de 4-4-2, de 3-6-1 ou de 5-3-2, pas de casse-tête de placements sur le terrain. C’est carré, et du 1 au 15, chacun à son poste.
Les guerres d’intox sur les feuilles de match, c’est pas trop la mode en rugby. Dimanche, à Twickenham, ce sera juste un vrai combat entre deux superbes équipes.
A ma droite, dirigée par l’ancien All-Black Warren Gatland, l’équipe qui domine le championnat d’Angleterre depuis 2-3 saisons et qui reste en course pour un fabuleux triplé Europe-Championnat-Coupe, j’ai nommé les Loooooondon Wasps....
A ma gauche, l’ogre du rugby français, la pépinière des Bleus, la maison des internationaux, le chantre de l’efficacité dans le beau jeu, j’appelle le Staaaaaade Toulousain....
Et oui, après de nombreux matchs au couteau tout au long de cette longue saison, nos 15 Rouges et Noirs partent combattre chez nos amis anglais pour la conquête du Graal européen, et tentent par la même occasion de conserver leur titre si vaillemment acquis l’an passé au dépens de l’Union Sportive Arlequins de Perpignan. Leur tâche s’annonce ardue, insensée voire même impossible. Pourquoi?
D'abord, le lieu de la finale est mythique, c’est le stade de Twickhenham, en plein centre de Londres. Le hic, c’est qu’il est à deux coups d’autobus à impériales pour les fans de Wasps. Alors 70000 rosbeefs tout acquis à la cause des Abeilles, ça va faire du bruit et booster les leurs...
Et puis, d’un point de vue strictement sportif, le club de Captain Dallaglio, c’est peut-être ce qui se fait de mieux en Europe. L’analyse des noms ne fait pas très peur à première vue, mais le décortiquage de leur jeu ne laisse pas la même impression:
Maîtrise technique des déblayages qui ne consomment que peu de joueurs et permettent des libérations de balles rapides, puissance à l’impact, “grattage“ systématique de balle...Bref, un bon gros bloc qui peut se targuer d’une défense ultra-organisée sur les lancements de jeu adverses.
Mais le plus important reste l'animation, les enchaînements sur plusieurs temps. Et il faut bien reconnaître que ces Anglais ne sont pas manchots: ils alternent à merveille jeu au ras et jeu déployé, ce qui désoriente nombre de défenses: pick and go, longues passes, tout y passe, et souvent dans la même action.
Pour finir de noircir le tableau, ils possèdent quelques éléments de grande valeur individuelle, capables de changer le cours du match. Le 7, Dallaglio, n’est plus à présenter. Ses comparses de la troisième ligne sont à sa hauteur, avec une mention à l’infatigable Worsley. Le 5 de devant est ultra-costaud, avec la poutre Shaw en seconde latte (quelquechose comme 2m05, 110kg) et en guest-star, le camion tout droit venu du Samoa, le pilier Leota, accro aux fast-foods mis la diète forcée par son club...
Derrière, pas de nom qui claque, mais la ligne de 3/4 dégage une maîtrise collective aboutie. Le tout est agrémenté par le jeu au pied tout en déplacements de leur ouvreur King.
Comme toute armada, ces Wasps ont des failles, et il faudra à tout prix que nos Toulousains les exploitent. Dans ce cas, ces Anglais ont le revers de leurs médailles:
Ils sont puissants? Conrons-les en touche! Avec Bouilhou, Pelous ou Gérard, on a des solutions.
Ils sont roublards et costauds devant? Ecartons le jeu, faisons-les courir dans tous les sens, bougeons-les par un jeu au pied intelligent.
Ils sont bons défensivement sur le jeu placé? Jouons le jeu à la Toulousaine tout simplement, fait de prises de risques individuelles, de french flair, d’intuition.
En gros, opposons à la machine bien huilée quelques grains de sable made in Tolosa qui pourraient fort bien l’enrayer...
Il faut bien dire que les Haut-Garonnais ont de sérieux atouts. Je ne ferai pas le listing de chaque poste, mais je tiens à présenter mes 3 joueurs favoris:
En prem’s, le mythique Pelous, une sorte de Deschamps du rugby au palmarès long comme ses bras. Il est mon modèle en terme de régularité, d’envie et de professionnalisme. Ce plaqueur impressionnant deva rassurer ces coéquipiers moins expérimentés.
Puis le jeune Maka, Finau de son prénom, joue en 7 et est devenu un vrai dévoreur d’espace complet, toujours au bon endroit, tonique, vaillant, joueur. Il explose cette saison, et devrait postuler à une place en EdF d’ici peu suite à ses 3 ans passés en France!
Derrière enfin, c'est beau à voir jouer, du 9 au 15. Mais j’adore par dessus tout Yann Delaigue, pour son jeu à la fois esthétique et efficace. Par exemple, ses chisteras à répétition ne sont pas là pour faire joli: elles créent bien souvent un décalage décisif. Bref, l’audace dans la rigueur, parfait pour un 10! Mais l’ancien “Petit Prince de Mayol” n’a pas eu la carrière internationale qu’il méritait, et c’est bien dommage.
Pour terminer sobrement, je reprendrais juste la phrase de Jacques Verdier dans son édito du Midol: [size=4]“Nous serons tous des Toulousains...”
PS; je prédis que la défaite, que dis-je, l'humiliation, subie par les Toulousains en 1996 (77-17) ne sera plus qu'un mauvais souvenir dimanche...
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la classe
rien à dire tout y est passion, tactique, chauvinisme, y a pas à dire j'aime le rugby et ceux qui le pratique
et encore un pour la route
Merci
.
Juste pour compléter, et pour ceux qui croient aux présages. Toulouse avait remporté sa première Coupe d'Europe en 1996, contre Cardiff, à Cardiff. Ils pourraient récidiver en battant les Londoniens sur le sol, et ce pour un doublé extraordinaire...
Kalamáta a écrit :C’est Bizance en ce moment chez les clubs français. 3 finales européennes de sports collectifs en 7 jours, y’a du record dans l’air...Mais ici, pas de 4-4-2, de 3-6-1 ou de 5-3-2, pas de casse-tête de placements sur le terrain. C’est carré, et du 1 au 15, chacun à son poste.
Les guerres d’intox sur les feuilles de match, c’est pas trop la mode en rugby. Dimanche, à Twickenham, ce sera juste un vrai combat entre deux superbes équipes.
A ma droite, dirigée par l’ancien All-Black Warren Gatland, l’équipe qui domine le championnat d’Angleterre depuis 2-3 saisons et qui reste en course pour un fabuleux triplé Europe-Championnat-Coupe, j’ai nommé les Loooooondon Wasps....
A ma gauche, l’ogre du rugby français, la pépinière des Bleus, la maison des internationaux, le chantre de l’efficacité dans le beau jeu, j’appelle le Staaaaaade Toulousain....
Et oui, après de nombreux matchs au couteau tout au long de cette longue saison, nos 15 Rouges et Noirs partent combattre chez nos amis anglais pour la conquête du Graal européen, et tentent par la même occasion de conserver leur titre si vaillemment acquis l’an passé au dépens de l’Union Sportive Arlequins de Perpignan. Leur tâche s’annonce ardue, insensée voire même impossible. Pourquoi?
D'abord, le lieu de la finale est mythique, c’est le stade de Twickhenham, en plein centre de Londres. Le hic, c’est qu’il est à deux coups d’autobus à impériales pour les fans de Wasps. Alors 70000 rosbeefs tout acquis à la cause des Abeilles, ça va faire du bruit et booster les leurs...
Et puis, d’un point de vue strictement sportif, le club de Captain Dallaglio, c’est peut-être ce qui se fait de mieux en Europe. L’analyse des noms ne fait pas très peur à première vue, mais le décortiquage de leur jeu ne laisse pas la même impression:
Maîtrise technique des déblayages qui ne consomment que peu de joueurs et permettent des libérations de balles rapides, puissance à l’impact, “grattage“ systématique de balle...Bref, un bon gros bloc qui peut se targuer d’une défense ultra-organisée sur les lancements de jeu adverses.
Mais le plus important reste l'animation, les enchaînements sur plusieurs temps. Et il faut bien reconnaître que ces Anglais ne sont pas manchots: ils alternent à merveille jeu au ras et jeu déployé, ce qui désoriente nombre de défenses: pick and go, longues passes, tout y passe, et souvent dans la même action.
Pour finir de noircir le tableau, ils possèdent quelques éléments de grande valeur individuelle, capables de changer le cours du match. Le 7, Dallaglio, n’est plus à présenter. Ses comparses de la troisième ligne sont à sa hauteur, avec une mention à l’infatigable Worsley. Le 5 de devant est ultra-costaud, avec la poutre Shaw en seconde latte (quelquechose comme 2m05, 110kg) et en guest-star, le camion tout droit venu du Samoa, le pilier Leota, accro aux fast-foods mis la diète forcée par son club...
Derrière, pas de nom qui claque, mais la ligne de 3/4 dégage une maîtrise collective aboutie. Le tout est agrémenté par le jeu au pied tout en déplacements de leur ouvreur King.
Comme toute armada, ces Wasps ont des failles, et il faudra à tout prix que nos Toulousains les exploitent. Dans ce cas, ces Anglais ont le revers de leurs médailles:
Ils sont puissants? Conrons-les en touche! Avec Bouilhou, Pelous ou Gérard, on a des solutions.
Ils sont roublards et costauds devant? Ecartons le jeu, faisons-les courir dans tous les sens, bougeons-les par un jeu au pied intelligent.
Ils sont bons défensivement sur le jeu placé? Jouons le jeu à la Toulousaine tout simplement, fait de prises de risques individuelles, de french flair, d’intuition.
En gros, opposons à la machine bien huilée quelques grains de sable made in Tolosa qui pourraient fort bien l’enrayer...
Il faut bien dire que les Haut-Garonnais ont de sérieux atouts. Je ne ferai pas le listing de chaque poste, mais je tiens à présenter mes 3 joueurs favoris:
En prem’s, le mythique Pelous, une sorte de Deschamps du rugby au palmarès long comme ses bras. Il est mon modèle en terme de régularité, d’envie et de professionnalisme. Ce plaqueur impressionnant deva rassurer ces coéquipiers moins expérimentés.
Puis le jeune Maka, Finau de son prénom, joue en 7 et est devenu un vrai dévoreur d’espace complet, toujours au bon endroit, tonique, vaillant, joueur. Il explose cette saison, et devrait postuler à une place en EdF d’ici peu suite à ses 3 ans passés en France!
Derrière enfin, c'est beau à voir jouer, du 9 au 15. Mais j’adore par dessus tout Yann Delaigue, pour son jeu à la fois esthétique et efficace. Par exemple, ses chisteras à répétition ne sont pas là pour faire joli: elles créent bien souvent un décalage décisif. Bref, l’audace dans la rigueur, parfait pour un 10! Mais l’ancien “Petit Prince de Mayol” n’a pas eu la carrière internationale qu’il méritait, et c’est bien dommage.
Pour terminer sobrement, je reprendrais juste la phrase de Jacques Verdier dans son édito du Midol: [size=4]“Nous serons tous des Toulousains...”
PS; je prédis que la défaite, que dis-je, l'humiliation, subie par les Toulousains en 1996 (77-17) ne sera plus qu'un mauvais souvenir dimanche...
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un bien beau texte ! lyrique et tout !
va falloir monter une section paloise dans la fumerie avec le poster de roger coup d'air en memorial...
Bravo Kalá
J'espère que les toulousains vont manger du rose beef :mf_lust:
Trois sur trois pour Paris
Les Parisiens tenaient à vaincre pour la première fois depuis le début de la saison leur bête noire briviste. Et c’est désormais chose faite, 27-10. Le parcours sans faute pour le moment ouvre les portes des demies.
Le seul bémol de cet après-midi pour les Parisiens, qui filent vers les demi-finales, est ce premier essai encaissé depuis le début des play-offs. La meilleure défense du championnat français a cédé face à l’enthousiasme des Brivistes et face à l’arrière Leroux, mais n’a pas rompu comme ce fut le cas lors de leurs quatre premières confrontations.
Pour le reste, dans ce match emmené par deux formations joueuses, il y a eu de belles choses de réalisées. Avec cinq essais contre un seul encaisse donc, les Parisiens se sont montrés redoutables en vue de la suite du championnat.
En battant sa bête noire, l’équipe de Mallett se rassure et assure une première place de poule. Avant le match retour qui aura lieu samedi prochain, les Parisiens ont également soigné le goal average en vue d’obtenir l’une des cinq, voire six (si Toulouse l’emporte demain en H Cup) places européennes à disposition pour l’an prochain.
Redoutables jusqu’alors en défense, les Parisiens se révèlent de plus en plus efficaces dans l’aspect offensif avec des attaques extérieures qui ont abouti à trois essais d’ailiers (deux pour Dominici et un pour Hernandez).
M. P.
Incroyable c'est parisiens, aprés etre venu de nul part , Le stade français redevient un des favoris pour le sprint final.:mf_dribbl
Je les vois déjà champion pour ma part...
Ernesto a écrit :Club de bouse
club d'un president d'une radio de bouse!!!!! (
nuance.......:smoke1: )
parce qu'il est localisé à PANAM c'est de la daube???
Ben oui, je ne voudrais pas rentrer dans un débat socilogico-politico-sportif, mais Paris n'est pas une ville de sport, et encore moins de rugby...
Tout les parsiens s'en tapent le fion du stade français, et de leur équipe de mercenaires...
Bref, le stade français est au rugby ce que le PSG est au foot
Mais ne vois aucune agressivité dans mon post :mf_farmer
Vu tous les sportifs qui viennent de la capitale et qui cohabitent dans les clubs non parisiens, c'est gonflé :ph34r:
Une petite revue de presse à quelques heures de la finale pour les intéressés:
L'Equipe,
Le site rugby,
Midol,
Yahoo
A noter deux surprises dans la compo toulousaine: Brennan, le guerrier irlandais, attaquera en deuxième ligne, et N'tamack glisse à l'aile d'où il déloge Clerc.
Enfin, pour compléter mon petit texte, le brave Shaw pèse 125kg (et non pas 110)
.
merci kalama c'est vrai que 15 kg çà change tout!!!!!!!!:mf_farmer
çà y est la pression monte déja??????:mf_dribbl :mf_dribbl
Je me demande dans quel etat ils peuvent etre àprés leur défaite face aux panaméens ??? et dire que mercredi ils jouent gros à biarritz!!!!
C'est clair que ça monte!
Mais contrairement à mercredi, je me suis plus préparé à la défaite, car ça va être super chaud, surtout à Twickhenham...
Enfin, ça va aller!
Sauf que Novès a mis Michalak en 9 à la place de Elissalde...
Kalamáta a écrit :C'est clair que ça monte!
Mais contrairement à mercredi, je me suis plus préparé à la défaite, car ça va être super chaud, surtout à Twickhenham...
Enfin, ça va aller!
Sauf que Novès a mis Michalak en 9 à la place de Elissalde...
allez dévellope , parce que le michalak on dirait qu'il n'ait pas dans tes petits papiers, pourtant c'est un des joueurs les plus médiatiques en france et pourtant dans son club ,il n'a pas la confiance de son coach ????? why ????
Parce que le Fred fait nimporte quoi sur un terrain, rarement un bon choix...
Il est pris dans un tourbillon médiatique qui le dépasse et qui lui a fait enfler les chevilles. Du coup, il a mal quand il met ses crampons et disjoncte sur le pré!
Je lui préfère de loin Elissalde, sobre, efficace, qui donne des balles propres à son 10 et qui ne va péter dans les gros comme l'autre starlette qui croit pouvoir bouger un seconde ligne de 125 kgs (
et non de 110... )
Fiouuu! ils reviennent à 2 pts....
13-11 pour les Wasps
20-17 à 10 ptites minutes de la fin