07-02-2005, 15:42
Les supporters ont voulu envahir le terrain PSG - Lens 0-2
L'imposant service d'ordre autour du Parc des Princes, transformant le stade de la porte de Saint-Cloud en forteresse imprenable, a empêché de justesse un spectaculaire envahissement de terrain en plein match. Un quart d'heure avant le terme de la rencontre, les supporters situés dans le virage Auteuil ont massivement quitté le stade, effondrés par cette nouvelle déroute du PSG. Une partie des mille policiers et gendarmes présents hier soir, casqués, équipés de matraques et boucliers, ont alors vu un groupe de 1 500 à 2 000 individus se diriger vers la tribune Paris pour tenter une entrée en force dans le stade. OAS_AD('Position2');
Plusieurs approches ont été repoussées par les forces de l'ordre, nombreuses à la demande de Pierre Mutz, le nouveau préfet de police de Paris, notamment pour éviter tout débordement avant la nomination de la ville organisatrice des jeux Olympiques de 2012, en juillet prochain. Découragés par un tel déploiement, les assaillants ont renoncé et se sont dispersés. « Sans ce dispositif, on n'évitait pas l'envahissement de terrain », reconnaissent plusieurs employés à la sécurité du Parc des Princes. Aucun incident notable n'est à déplorer hors du stade. Dans l'enceinte, trois ou quatre feux ont été allumés en tribunes en fin de rencontre par les supporters d'Auteuil, puis rapidement éteints.
« Classement de guignol »
La bronca populaire, elle, n'est pas près de s'apaiser. Au cours de cette triste soirée, initialement placée sous le signe de la lutte contre le racisme, le fossé entre la direction du club parisien et ses supporters s'est irrémédiablement creusé. Les appels à la démission se sont amplifiés. Pour Francis Graille, le président, et Jean-Pierre Larrue, responsable de la sécurité. Mais aussi et surtout pour Vahid Halilhodzic, pris en grippe par l'ensemble du stade, supporters lensois compris. Copiant ce qui se fait en Espagne lorsque le public réclame la démission de l'entraîneur, la majorité des personnes présentes au Parc hier soir ont agité un mouchoir blanc pour signifier au technicien franco-bosniaque qu'il n'était plus l'homme de la situation. La semaine dernière, Halilhodzic a dit aux dix supporters reçus par les joueurs au camp des Loges qu'ils étaient manipulés, des « marionnettes ». Réponse des intéressés sous forme de banderole : « Vahid, ne nous traite pas de marionnettes avec ton classement de guignol ! » Si Francis Graille n'a toujours pas annoncé qu'il se séparait d'Halilhodzic, pour les supporters, le divorce est déjà consommé.
http://www.leparisien.com/home/sports/ps...=245977260
L'imposant service d'ordre autour du Parc des Princes, transformant le stade de la porte de Saint-Cloud en forteresse imprenable, a empêché de justesse un spectaculaire envahissement de terrain en plein match. Un quart d'heure avant le terme de la rencontre, les supporters situés dans le virage Auteuil ont massivement quitté le stade, effondrés par cette nouvelle déroute du PSG. Une partie des mille policiers et gendarmes présents hier soir, casqués, équipés de matraques et boucliers, ont alors vu un groupe de 1 500 à 2 000 individus se diriger vers la tribune Paris pour tenter une entrée en force dans le stade. OAS_AD('Position2');
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« Classement de guignol »
La bronca populaire, elle, n'est pas près de s'apaiser. Au cours de cette triste soirée, initialement placée sous le signe de la lutte contre le racisme, le fossé entre la direction du club parisien et ses supporters s'est irrémédiablement creusé. Les appels à la démission se sont amplifiés. Pour Francis Graille, le président, et Jean-Pierre Larrue, responsable de la sécurité. Mais aussi et surtout pour Vahid Halilhodzic, pris en grippe par l'ensemble du stade, supporters lensois compris. Copiant ce qui se fait en Espagne lorsque le public réclame la démission de l'entraîneur, la majorité des personnes présentes au Parc hier soir ont agité un mouchoir blanc pour signifier au technicien franco-bosniaque qu'il n'était plus l'homme de la situation. La semaine dernière, Halilhodzic a dit aux dix supporters reçus par les joueurs au camp des Loges qu'ils étaient manipulés, des « marionnettes ». Réponse des intéressés sous forme de banderole : « Vahid, ne nous traite pas de marionnettes avec ton classement de guignol ! » Si Francis Graille n'a toujours pas annoncé qu'il se séparait d'Halilhodzic, pour les supporters, le divorce est déjà consommé.
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