frana a écrit :Ce qui n'empêchera en rien les mêmes gars de créer dans 3 semaines le même groupe avec un nom différent.
De l'efficacité des mesures à la con pour plaire au populo...
Exactement. C'est l'association qui a été dissoute. Décision qui ne sert à rien ou qui, au pire, va faire de cette tribune une tribune incontrolable
Est-ce que 200 supporters dissous ça vaut une tribune à 2 francs ? :blondblush1:
frana a écrit :C'est sûr que Nancy, ils ne sont 3e du championnat, que depuis le début du championnat... on pouvait pas savoir.
Je comprends mieux pourquoi ça fait 15 ans qu'on a rien gagné... 
Ma foi on a perdu dans le passé récent ou lointain contre Angers, Ales, Gueugnon, voire pire. La coupe c'est ça on fait deux finales consécutives, puis on se fait sortir connement contre un amateur. ça nous arrivera encore comme il arrivera a Bordeaux de se faire humilier chez lui par un Sedan, peut être pas par une Panenka, mais tout de même. Ils vont pas non plus se flingeur les Bordelais.
Je maronne plus d'avoir laissé filer trois points contre Sochaux.
faut savoir ce qu'on veut !
on gueule tous pour que ces crétins ne soient plus dans les stades et une fois leur groupe dissout, on dit que ça sert à rien.....
Alliot-Marie a juste fait ce que le PSG et les différents ministres de l'intérieur auraient du faire depuis bien longtemps. Après si ça amuse les mecs de faire des salut fachos devant leur télé, tant pis pour eux !!!
El chi a écrit :Après si ça amuse les mecs de faire des salut fachos devant leur télé, tant pis pour eux !!!
C'est pas la dissolution du groupe qui les empêchera d'aller au stade ;)
cynik a écrit :C'est pas la dissolution du groupe qui les empêchera d'aller au stade ;)
mais les mecs vont se retrouver noyer dans la masse..... m'étonnerait qu'ils s'amusent à faire ce genre de geste si ils sont dissiminé dans un stade
El chi a écrit :mais les mecs vont se retrouver noyer dans la masse..... m'étonnerait qu'ils s'amusent à faire ce genre de geste si ils sont dissiminé dans un stade
Bah ce sont justement ces gars là qui sont à l'origine de la banderole.
Pas liés à des assocs meme si il sont surement des liens avec, listés nulle part, et justement noyés dans la masse donc (en théorie) pas facile à attraper.

CR Martigues PSG des casuals de paname en indep :
' a écrit :Lors de cette saison 94/95, le Paris Saint Germain étrenne son statut de champion de France sur tous les terrains de l'hexagone avec plus ou moins de succés. Les supporters parisiens soutiennent la bande à Fernandez partout où elle passe, en ayant la volonté comme chaque année de garder leur réputation de fans peu recomandables.
Depuis la dernière saison, la firme hools parisienne est plus communément appelée « IBR » à cause de sa nouvelle localisation en tribune Boulogne Rouge, et à sa tête, la Casual Firm (CF) est de loin la plus entreprenante, attirant de nombreux jeunes. Cela s'explique par le déclin du Commando Pirate et de l'Army Korps suite aux nombreuses poursuites pénales des incidents de PSG/Caen en Août 1993. La toute jeune CF est imprégnée des déplacements en indépendant suite à l';annulation des déplacements officiels des associations en cars décrété par le PSG à la fin de la saison 92/93. Les virées en indépendant se multiplie au début de cette saison par le train ou la voiture, que cela soit pour les hools ou les ultras d';ailleurs. La liberté de mouvement que donne ces déplacements débouche plus facilement sur le contact avec les supporters adverses, et donc, les affrontements se multiplient. Les déplacements du début de saison au Havre, Strasbourg, Nantes, Lyon, Caen donne lieu à des bagarres plus ou moins violentes suivant l'adversité. Les hools parisiens sont les seuls en France à se déplacer ainsi, « à l'anglaise », sans escorte, arrivant le plus souvent le midi, squattant les bars des centre ville par petits groupes et se rassemblant une fois « chaud » pour aller au stade. Autre signe des temps, hools et ultras, toujours en indépendants, se déplacent enfin de façon significative dans les villes bordant la méditerranée (c à d + de 100.) En effet, entre le 14 octobre et le 5 novembre 1994, le PSG se rendra à Cannes, Nice, et Martigues. La dernière destination va vite attirer l'attention.
Cette saison,l'OM et ses ultras se ressourcent en D2, donc plus de confrontation avec nos vieux rivaux? Bien sur que non !Quand on veut, on peut ! Le 10 septembre, Marseille débarque au Red-Star et ses troupes de choc avec. La crème des castagneurs olympiens est présent en indépendant (ce qu'ils ne font pas au Parc) autour du stade Bauer, les winners en tête. Ils y feront la loi. Seule une quinzaine de parisiens valables seront sur place. Par contre, un nombre impressionnant de bouffons «umbro-écharpe psg » sont visibles. La plupart se prendront des claque. Le noyau dur des hools parisiens (une centaine) étant au Parc des Princes, ayant fixé un RDV aux marseillais près de Rolland Garros. Les marseillais ne viendront pas. Il est dommage que ce beau petit monde ne soit pas allé à Bauer, car avec des marseillais libres de tout marquage, très peu de flics présents, la confrontation aurait pu être inoubliable. Enfin, Très rapidement, sans pour autant'avouer, on a réalisé qu on était passé à travers du sujet. Il nous fallait une revanche. Le match du 5 novembre, Martigues/PSG, s est vite imposé.
Le mois précédent ce déplacement, la mobilisation est décrétée. Associations ultras et indépendants font circuler le mot d ordre : « Tous à Martigues ! ». Ne pas s y rendre serait un aveu de faiblesse et de lâcheté. La saison dernière, Martigues/PSG avait donné lieu à une fronde anti-parisienne de la part du public local composé pour la plupart de supporters marseillais. Les joueurs parisiens ayant été insultés, menacés et bombardés de projectiles tout le match. Cette saison, il était clair que les fans parisiens devaient être de la partie.Nous aussi on a le droit de s amuser ! !& Comme prévu, nous savions que le département supporter n organiserait pas de déplacement, néanmoins, une partie du stade nous serait réservée. En gros, au stade vous serez tranquille, maintenant, débrouillez vous pour vous y rendre. On n' en demandait pas tant ! Boulogne et Auteuil se mirent donc à rameuter les troupes à coups de tracts distribués en tribune. Celui du Commando Pirate étant le plus claire : « Déplacement obligatoire à Martigues, les supporters qui ne s y rendront pas ne seront plus considérés comme tel dans la tribune !». Le genre de message qui te botte le cul.Nous savions que ce remue ménage allait nous mettre les flics en alerte, le tout était de partir tranquille et discrètement de Paris. Dans la semaine précédant le match, la CF imposa son idée de partir la veille au soir en train et d en profiter pour faire une petite virée à Marseille ! Il fallait qu on soit un petit nombre sympa avec une solidarité sans faille. On allait bien voir.
Le 4 novembre au soir à la gare de Lyon, nous fumes 175 fans du PSG à nous rassembler sous le panneau des départs. Nous comptions au départ sur 120-150 personnes maxi& La plupart étaient des IBR, renforcés par quelques membres d assocs aimant les sensations fortes. Tout ce petit monde prit d'assaut le pauvre corail de nuit en direction de Marseille sans titre de transport. L'absence étonnante de toute présence policière facilita la chose. Avec les controleurs, et 2, 3 types de la police férroviaire, le deal était simple : le voyage sans billets en échange d aucune dégradation à bord du train. Tout était ok, le train pouvait partir.
Le voyage se déroula de façon assez calme, entre alcool et quelques joints, l important était de dormir un minimum avant une journée qui s annonçait rude& Néanmoins, le sommeil est dure à trouver, l'excitation devenant de plus en plus latente au fur et à mesure que les kilomètres défilent. Les premières lueurs des zones industrielles éveillent notre attention. La pluie battante qui tombent depuis déjà quelques instants donnent une vision lugubre du dehors. Le train commence à ralentir, le terminus ne devrait plus trop tarder. Tout le monde a compris et s est réveillé, quelques fusées seront tirées du train à l aveuglette à notre passage dans de petites gares provençales, vivement Marseille !
Vers 5h 15 du matin, le train de nuit de Paris arrive en gare St Charles. Il n est même pas encore à l'arrêt, que les premiers parisiens sautent des fenêtres, forcent les portes et sautent sur le quai. Les pétards explosent, les fumigènes s allument, les chants fusent dans un vacarme assourdissant décuplé par le toit de la gare qui agit comme une caisse de résonnance. Les rares marseillais présent n en croient pas leurs yeux en voyant débarquer dans le brouillard des fumigènes 175 types chantant des slogans hostiles à leur ville à une heure aussi matinale ! Au premier coup d'oeil, pas de flic à l horizon ; nous sommes donc libres de nos mouvements.
Première chose, il faut se ravitailler. Le premier café en face de la Gare est pris d assaut, tout ce qui ressemble à de la nourriture va disparaître en quelques secondes ! Néanmoins, cela reste insuffisant pour tout le monde, retour à la gare et sa caféteria où le même scénario se reproduit. Dans les deux cas, personne ne sera malmené physiquement, ni rien ne sera cassé. Après cette pause petit déjeuner, les premières forces de police arrivent mais de façon très limitée. La décision est prise de faire une virée au stade vélodrome. Tout le monde s'engouffre dans les escaliers descendant aux lignes de métro. Nous voici sur le quai, direction la station du stade : « Rond-point du Prado ». Un métro arriva, et fut investi assez calmement. Le problème c est que le métro ne redémarra jamais. Le chauffeur ayant
sûrement reçu des ordres de la part de la police qui cerna vite le quai avec pas mal de maître chien. Craignant une rafle générale, la décision fut prise d évacuer le métro et de sortir de la gare. Cela permit à certain de laisser de multiples traces de notre passage à l aide de bons vieux marqueurs. C est à cette instant que nous retrouvèrent une dizaine de gars du Viola Front Toulouse, qui nous avaient déjà pretés main forte à Lyon cette saison. La CF et le Viola entretenant des rapports soutenus. Il était 7 heure du matin, et la gare St Charles commençait à grouiller de forces de l ordre. La pluie s étant arrêtée, le jour s étant levé, une virée sur la canebière s imposait.
Nous partîmes de la gare, direction le Vieux Port, en cortège dans la rue& Comme on dit, cela avait de la gueule. Il fallait se pincer pour le croire : on était là, à Marseille, en train de déambuler sur la Canebière, avec la drapeau croix celtique ne tête en chantant « Marseille on t », ou « Bleu, blanc, Rouge, la France aux français ». Les flics ayant tout bonnement disparus ! Arrivés sur le vieux port, on fit plusieurs photos histoire d immortaliser la scène. Il faut bien reconnaître, qu à cette heure, il n y avait pas grand monde dans le coin. Ne sachant pas trop quoi faire, la remontée à la gare fut décrétée. Il était claire que la relative absence de flics n allait pas durer éternellement, et que le mieux était de partir de Marseille, et de se rendre à Aix ou à Avignon, afin de minimiser les chances de se faire attraper par la police et de les avoir sur le dos toute la journée. La remontée sur le Gare se fit calmement, jusqu à la rencontre de deux gars portant insignes du CU et des Fanatics sur la Canebière. L embrouille fut inévitable et une dizaine de type de chez nous se ruèrent sur eux. C est à ce moment là que des fourgons de CRS sortirent dont ne sait où, renforcés de flics en civil. Tout le monde se mirent à charger les forces de l ordre, qui contre chargèrent rapidement à coups de lance grenades. Le brouillard des lacrymogènes et les cris de rage des fans parisiens donnaient à la Canebière un petit parfum de manifestation étudiante qui se finit mal. Six arrestations de notre coté. Les esprits se calment progressivement, nous remontons alors vers la gare, encadrés de prés par les CRS. Une seule chose à faire maintenant, partir de Marseille.
Pas de nouvelle de nos six compatriotes, mais le temps presse. La gare est maintenant sérieusement cernée par la police. Nous savions que le reste du contingent parisien qui partait ce matin, passerait par Avignon. Partir pour cette destination s imposa rapidement. Un train régional allant à Avignon s'apprettait justement à partir, on fonça alors à l intérieur. Cinq minutes plus tard, le train était cerné de flics, on compris vite qu on partirait jamais. Des dizaines de civils nous bloquaient dans les wagons, nous ne pouvions nous échapper. La descente du train se déroula sous une fouille individuelle très stricte, les flics en civils marseillais étant la caricature des « flics-cowboys » du sud, grandes gueules et provocateurs. Un arsenal impressionnant est saisi dans les wagons : stylos-fusées, bombes lacrymos, opinels, cutters, poings US... Cet « outillage » ne devant servir qu en cas de situations extrêmes ; et à Marseille, un problème est plus vite arrivé qu ailleurs. Sur l ordre du préfet de police, nous sommes parqués dans la salle d attente de la gare. Il est 8h30 ce samedi matin, on restera bloqué au même endroit jusqu à 17h30. Cette salle d attente est entouré de plusieurs cordons de CRS, tout le monde comprend qu on y est pour longtemps. Certains vont en profiter pour dormir un bon coup, certains n ayant pas pu fermer l'oeil de la nuit. D'autres vont improviser un foot avec une ou deux canettes qui traînent ; l ambiance est soudain très détendu, la pression du matin est retombé d un coup, l'adrénaline laissant place à la fatigue.
La journée va passer très lentement& Nous ne savions pas quand les forces de l ordre allaient nous relâcher, et si on pourrait aller voir le match ou pas. Comme d habitude, ils nous promirent de nous rendre notre liberté très vite, afin de nous endormir et qu on soit sage.Certains ayant les numéros de téléphone des locaux CU84 et SW87, et ayant des postes téléphoniques dans notre salle, ils appelèrent nos chers amis afin qu ils sachent bien ou l on était, et si possible, de venir nombreux histoire qu il y est un peu d animation, car là on était vraiment coincés et l on s emmerdait sec!Finalement, très peu de gars vinrent nous dire coucou, tout au plus une quinzaine de winners. A noter qu on avait passé des coups de fils similaires la veille, pour signifier notre arrivée, mais sûrement que l heure matinale en a découragé plus d un. Quoi qu il en soit, cette garde à vue en salle d attente, paru interminable ! A chaque fois, que quelqu un avait envie de pisser, ou d aller acheter à manger, il était encadré de civils ou de CRS dans la gare. Les six « détenus » du matin nous rejoignirent sous nos acclamations. En milieu d après midi, une des vitres de la salle vola en éclat et quelques uns tentèrent de s échapper de notre « prison », mais ils furent vite interceptés par les flics. Chacun du décliner son identité au poste de police de la gare sous peine de ne pas voir le match. Après tout, on était déjà tous fiché au Parc, alors une fois de plus ou de moins. La police n ayant aucune charge à l encontre de quelqu un de particulier, la décision fut prise de nous affréter un train spécial pour le stade Francis Turcan vers 17h00.Pendant quelques minutes, la gare fut vidée de ses occupants, et c est avec un grand soulagement que nous sortions de notre « tanière » sous bonne escorte. Un train «à bestiaux » nous attendait sur un des quais, direction : Martigues !
Le trajet dura trois bons quart d heures, ce train était vraiment pourri, quelques compartiments avec à coté des enclos pour transporter sans doute moutons, chèvres et autres bestioles du même genre. Certains se mirent à chanter face à la police férovière : «Nous sommes des animaux ! ! », par défi face à cette provocation manifeste de la police locale. Histoire d en rajouter une couche, tout le monde se mit à chanter : « On s en fout du football ! ». A voir leurs visages, on comprenait bien que les flics se demandaient s ils avaient pris la bonne décision de nous emmener voir le match. L arrivée à Martigues se fit dans le calme, 5, 6 bus style RATP nous attendaient. Le trajet se fit comme d habitude à grands coups de girophares, et de sirènes hurlantes en grillant tous les feux, sous une pluie qui recommençait sérieusement à tomber. Pas de marseillais hostiles à l horizon. A l entrée de notre tribune, la fouille fut draconniène, les nombreux parapluies qu on avait emportés furent confisqués (ils avaient bien compris qu on allait pas s en servir pour se protéger de la pluie), la plupart perdurent leur ceinture, ceux qui avaient des chaussures à coque renforcée durent les laisser à l entrée. En chaussette sous la pluie ! Le stade de Martigues était vraiment nul, vraiment niveau D2, je me souviens m être dit que c était la dernière fois que j y foutais les pieds ! A notre grande surprise, plus de 150 autres supporters du PSG étaient déjà présent dans notre parcage. La plupart étaient des membres d associations ultras d Auteuil, et donc pour l époque, une majorité de supras. Les associations ultras d Auteuil s étant plus mobilisés pour ce match là que celles de Boulogne. Néanmoins, le KOB représentait les 2/3 de la tribune grâce à tous ses hools. Les gars du CPP n étaient qu une petite dizaine à être venus, ce qui était décevant. Donc, nous étions entre 300, et 350 fans venus en indépendant de la Capitale ce soir là à Martigues dont prés de 200 hools.
Le stade se remplissait lentement, nous repérâmes vite les premiers provocateurs marseillais qui se mirent à coté de nous. Première charge sur la grille de séparation, les CRS décidèrent d évacuer entièrement la tribune à coté de nous ! Là, on était vraiment isolé ! La sono du stade crachait le dernier album d IAM pendant que les premier winners commençaient à rentrer le coin de tribune la plus proche de la notre, sur notre droite. Même si le stade était minuscule, l ambiance devenait de plus en plus électrique. Une cinquantaine de SW avait pris place dans les gradins du stade, les premières fusées furent lancées dans leur direction, les chants nationalistes et sigles nationalistes étaient de sortie, ce qui irrita plus d un «orangiste ». La rentrée des joueurs sur le terrain fut le moment ou certains vidèrent leur lance-fusées sur la tribune marseillaise, avec quelques fumis en supplément. Les winners enjambèrent alors le ridicule grillage de 2 mètre de haut qu il y avait dans cette tribune latérale, et allèrent en toute tranquillité sur la pelouse& Nous, c était impossible d en faire de même, un filet de protection prolongeait notre grillage, et il fallait escalader à plus de 5 mètres de haut pour pouvoir se rendre sur la pelouse ! Certains marseillais essayèrent d arracher des banderoles parisiennes, ils réussirent à dérober celle des supras ( !), et ce fut tout. Pendant que les joueurs regagnaient les vestiaires, dans notre tribune, c était l effervescence, tout le monde se rua sur le grillage pour le faire plier, mais sans succès. Les CRS interviennent enfin après plusieurs minute de confusion. Les winners arrêtés en flagrant délit, sont remis bien gentiment aux steewards locaux. On apprendra plus tard, que pour ce match là, le responsable de la sécurité était Rachid Z., un des leaders SW. Incroyable n'est ce pas ? Mais bon, on est dans le Sud après tout, donc rien de surprenant& Le match va débuter avec un quart d'heure de retard, les joueurs des deux camps tentant de calmer leur public respectif. Fernandez se rendant jusqu à notre grillage afin de parler avec nous devant une rangée de CRS. Finalement, le match débuta à 20h21.
Un match se déroulant dans une ambiance « made in Martigues », avec un public qui s en prenait aux joueurs du PSG,à coups d insultes verbales permanentes, de fumigènes, de boulons, de pièces de monnaies ; Kombouaré voyant une paire de ciseaux ( !) tomber à ses pieds. Un partout fut le résultat final, de nombreux joueurs vinrent nous saluer et nous applaudir. Cette réaction fut critiquer dans la presse, mais après ce qu ils avaient vécus tout le match, je pense que notre présence leur avait fait chaud au cSur, et leur geste n était bien sur nullement pour cautionner les débordements d'avant match. Les tribunes du stade se vidèrent, nous restâmes une heure dans le parcage, puis on nous embarqua dans des bus direction la gare de Martigues où nous attendait un train spécial pour Paris. La tension était à son comble, tout le monde était sur le qui-vive, prêt à descendre à la moindre caillasse. Le bus de tête était rempli des hools les plus dures, et sur le port de Martigues, c est celui là qui se prit un beau petit pavé. Un des nôtres tira le frein à main ( !), et le chauffeur sous un gros coup de pression nous ouvrit les portes. Les assaillants étaient devant un bar, le contact fut rapide, les locaux se réfugiant à l intérieur du troquet dont une vitrine explosa par le lancé d'une mini-table extérieure. Mais déjà, civils et CRS se ruaient sur nous, et ça commençait à matraquer dans tous les sens. Rapidement, on regagna notre car. Les flics voulant cette fois monter avec nous, ils furent repousser à coups de pieds et de ceintures. Ils décidèrent de regagner leurs fourgons, et le convoi repris sa route. Notre chauffeur était complètement sur les nerfs, et on le surveillait défois qu il fasse un malaise. Des qu un groupe était aperçu à l extérieur, des fusées partaient en leur direction. Notre bus prenait des allures de « Char Leclerc » ! Nous arrivâmes en gare de Martigues, où notre train nous attendait. La tension était remonté, et on se disait que notre petite virée touchait à sa fin.
Cette fois ci, nous étions environ 350 dans le corail spécial affrété par la SNCF, nous étions regroupés dans des compartiments dans plusieurs rames, une ou deux autres étant réservées aux CRS et à la police férovière. Bref, nous étions biens encadrés, et tout le monde se vautrait sur les sièges, prêt à passer une nuit de repos bien mérité. Tout se passa calmement jusqu à l arrivée en gare de Miramas, ou le train se mit à ralentir. Une pierre fracassa une des vitres du train. La réaction fut immédiate, les poignets d'alarme du train furent tirées, les portes s ouvrirent sous notre pression, et une bonne partie du contingent parisien se retrouva sur la voie ferrée. Les marseillais furent vite repérés, un groupe se détacha et les chargea. Un autre groupe de parisiens s occupant de tenir les CRS à distance, en balançant une pluie de pierres sur ces derniers qui étaient descendus eux aussi des wagons. Pendant ce temps là, l autre section parisienne commençait à rentrer dans les rues de Miramas, les marseillais avaient disparus. Quand soudain une voiture roulant à très vive allure, frôla le cortège. La caisse était immatriculée 13, avec 5 types à l intérieur. Charge immédiate des parisiens.Quand soudain les gars sortirent de la voiture avec des flingues ! ! Pris de panique, toute la troupe se mit à terre, ou se planqua derrière des voitures en stationnement. C est avec un grand soulagement que l on constata que ce n était que des flics en civils. Toujours le gun à la main, ils gueulèrent de regagner le train. Bon, tout le monde n osa trop rien dire, l'assaillant n étant pas visible, le retour au corail était la meilleure solution.
Au train, les CRS avaient remis tout le monde dans les wagons, menaçant que le train allaientr repartir même s ils manquaient du monde. Les gars restés dans le train assurèrent avoir vu passer une bagnole de SW, avec leur leader dedans, qui les auraient nargués. Suite à ce contre temps, un parisien fut arrêté et il passa 24h de garde à vue dans le midi. Les derniers parisiens remontaient dans le train avec quelques bons coups de matraques, et notre bon vieux corail se mit en route. Plus rien ne fut à signaler jusqu à Paris. Tout le monde salua les toulousains qui descendirent à Avignon afin de rejoindre la ville rose. Ensuite ce fut le traditionnel voyage interminable qu impose un corail, tout le monde dormant comme des kosovars, le squatte des portes bagage, etc...L arrivée à Paris la tête dans le cul, avec une gare de Lyon blindée de flics, le traditionnel pillage du journal du Dimanche, avec la délectation suprême de voir qu on fait les gros titres. Tout le monde se quitta rapidement, après deux nuits dans un train, moi, je ne pensais qu à ma couette. Ce déplacement resta pour tout ceux l ayant fait, comme un des plus mythiques des indépendants parisiens. Niveau baston, le contact avait quasiment été nulle par rapport à d autres déplacement, mais le fait d être parti un jour avant, que la destination était Marseille, qu on partait vraiment dans l inconnu. Tout cela a contribué à rendre inoubliable cette virée. Nous voulions marquer les esprits de tout le milieu supporter français, la couverture médiatique de notre périple dépassa largement nos espérances. « Le retour de la horde sauvage »(France-Soir) ; « Le terrible réveil de hooligans parisiens »(Le Parisien) en furent des exemples. Sans compter la TV, et les articles de la presse marseillaise (Le Méridional, Le Provençal). Un peu plus d un an après le célèbre déplacement du 29 Mai 1993, les fans parisiens avaient à nouveau fait parler d eux dans le Sud. L objectif était atteint.
Merci Keneth pour l'article.
Pour ce qui est de son contenu, ça se passe de commentaires.
El chi a écrit :faut savoir ce qu'on veut !
on gueule tous pour que ces crétins ne soient plus dans les stades et une fois leur groupe dissout, on dit que ça sert à rien.....
Alliot-Marie a juste fait ce que le PSG et les différents ministres de l'intérieur auraient du faire depuis bien longtemps. Après si ça amuse les mecs de faire des salut fachos devant leur télé, tant pis pour eux !!!
J'ai plus trop suivi l'affaire, mais bon les auteurs de la banderole ont ils été chopés, c'est ça le plus important ?
Au delà de ça, je pense que certains habitués du parc des princes, ne vont pas se plaindre (moi non plus) qu'il n'y ai plus de ratonades, de fracassage de crâne ou de coursages divers et variés sur tout individus n'ayant pas la peau blanche ou qui n'est pas issue de la ville lumière, voire de leur carré.
C'est une mesure qui manque de conclusion affirmée, mais elle a le mérite, d'avoir été décrétée.
Il y en a 9 qui ont été choppé
Encore une fois je dis pas que c'est une mauvaise chose la dissolution du groupe, mais c'est certainement pas ça qui me fait espérer qu'il n'y aura plus de saluts nazis, de ratonnades ou d'autres trucs du genre. Si les gars veulent encore se retrouver il pourront le faire, sans le nom "Boulogne Boys" mais voila quoi...
Si certains on des comportements répréhensible, ce sont à mon avis des mesures individuelles qu'il faut prendre
L'autre jour j'écoutais sur RMC un reportage audio fait au Parc avec les RG, un groupuscule de jeunes cons 17-20 ans lançait à la cantonnade "Adolphe est parmis nous", les mecs des RG les arrêtent, un petit sermon, une petite tape sur les doigts et les mecs repartaient tranquille dans les tribunes.
Typiquement ça ça m'énerve, ce genre de comportement devrait entraîner des poursuites suivies de condamnations graduées en fonction des récidives et des interdictions de stades systématique pour ce genre de types.
Nil Sanyas a écrit :Je dis qu'on va remonter comme des malades dans le championnat 
Nil Sanyas a écrit :On est 11ème. On était 18 ou 19ème je sais plus y'a pas longtemps.
On peut gagner 7 places assez facilement en échainant les bons résultats. Après, Bordeaux est un peu plus loin, mais sait-on jamais.
J'y crois :ange:
Oups pardon. Fausse manip...

Ce sont surtout des lapsus qui confirment qu'il supporte l'OM en secret.

Et un rouquemoute râpé, un.

Remarque ils auront peut-être pas besoin de points en moins pour rejoindre l'échelon inférieur.
Pour rappel, ce week-end ils jouent contre Caen, à l'extérieur, sans Rothen (ni Souza et Everton mais j'ai pas réussi à savoir si c'était une bonne ou mauvaise nouvelle) et il y a un joueur qui les attend :
http://www.lequipe.fr/Football/breves200...3Dev.html#
Joeuf de Paimboeuf a écrit :Ce sont surtout des lapsus qui confirment qu'il supporte l'OM en secret. 
Pour l'avoir constaté boulevard Michelet, je confirme. Il était le plus débridé des suppos opiomanes tandis que j'assistais stoïque avec deepou, dune, kodiak, cadum douceur ???,el chi, espi, cobl, campana et d'autres encore à la victoire de nos couleurs devant l'AJA... A la fin, il n'avait même plus d'essence...

Tipanda a écrit :Le point de Metz à été redonné en appel, je pense que le peuseugeu va s'en sortir sans sanctions (encore une fois)
http://fr.sports.yahoo.com/18042008/70/l...astia.html
Les sportifs n'ont pas à être pénalisés donc je trouve injuste le retrait de points.
La seule chose "juste" c'est le match à huis-clos, le match sur terrain neutre ou une sanction financière.