opiOM.net

Version complète : Olympiakos – OM - Ça ne fera pas un pli !
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
On ne louera jamais assez les rares moments de l’existence où, le corps occupé à des tâches répétitives et contrôlées, l’esprit vaque vers des hauteurs insoupçonnées.
Le jardinier qui remue la terre, le peintre en bâtiment le pinceau et l’opiniâtre marcheur ses membres inférieurs ont tous en commun cette séparation du corps et de l’esprit.

Dimanche, lendemain de match insipide, je songe à tout cela en repassant consciencieusement mes chemises, mon humeur est froissée il n’est pas question que mes chemises le soient !
Maitrisant cet art de manière scientifique par la grâce d’un mariage tardif et par voie de conséquence d’un célibat prolongé créateur d’autonomie, j’agis mécaniquement, en ouvrier consciencieux tout en m’émerveillant entre deux jets de vapeur sur mon habileté, ma virtuosité, bref mon savoir fer…salivant devant tant de maestria, ce qui est parfois bien utile pour humecter la pattemouille d’un fer en manque de vapeur, je remarque soudain qu’une de mes mains, celle qui ne tient pas l’ustensile de ménage, vit sa propre vie.
En effet, alors que mes pensées ressassent les occasions perdues, celle-ci, sans que mon cerveau lui transmette ses habituelles recommandations fait preuve de toute sa technicité en toute indépendance.
J’entends déjà les persifleurs se gausser à la lecture de ce qualificatif accolé à cet usage trivial…et pourtant.
Comme dans toute activité humaine la réussite finale dépend de la préparation en amont. Dans ce genre d’exercice la main opposée, celle qui ne tient pas le fer, a une action prépondérante. Elle aplanit le tissu, prépare le terrain, tirant tantôt d’un côté puis de l’autre, époussette les saletés risquant de tacher les liquettes immaculées, bref, s’agite devant l’étrave en métal comme des balayeurs de curling face à la pierre en granite poli du champion.
Un repasseur manchot et célibataire a bien des soucis à se faire s’il veut jouer au Brummell.
J’en suis donc là à observer l’étrange manège de cette main émancipée qui semble mener une vie propre et indépendante, au péril des brûlures avoisinantes et promises quand, fasciné, je prends soudain conscience que c’est un peu cela qui manque cette année à mon équipe favorite.
Un membre servile et prévenant, un porteur d’eau (déminéralisée tant qu’à faire), un fidèle factotum qui prépare le terrain.
Le fer n’est rien sans la main éclaireuse, comme le brillant soliste sans le laborieux récupérateur.
Pris d’une soudaine excitation, je verticalise mon engin, (c’est ainsi qu’il se met au repos, contrairement à d’autres engins) récupère ma main free lance et caressant mon menton comme tout penseur qui se respecte imagine un système tactique qui va redonner une nouvelle vigueur à mon équipe favorite et écraser ses adversaires à plates coutures.

Helenio Herrera ayant jadis inventé le catenaccio, inspiré du verrou suisse, j’allais, à présent, poser les fondations de la stratégie pressophilique en m’inspirant moi aussi d’un objet quotidien.
Certes Alain Perrin avait tenté avec une amie blanchisseuse quelques expériences dans cette direction mais sans grand succès, il s’était même cassé la pipe.
Il me revient donc de définir les bases de ma future stratégie.
Sélectionner des joueurs voltigeurs choisis avec doigté, comme les cinq extrémités de ma main gauche, capables de préparer le terrain, d’ouvrir des brèches, d’éviter les obstacles, inlassables et patients, tenaces et persévérants.
Un peu à la manière des joueurs de foot américain qui déblayent le terrain, mais, le règlement l’interdisant, on jouera sur l’illusion, la ruse, la fausse piste, attendant la circonstance propice, choisissant bien le moment, l’instant du leurre de jeu.
Le terrain ainsi préparé, la voie dégagée, entreront en scène les cinq autres joueurs, inoxydable, possédant un moral d’acier, chaud bouillant en ayant sous la semelle, c’est avec ces caractéristiques que nous les définirons.
Les supporters en vapeur pourront alors entonner leur fameuse complainte, « Mouille le maillot » avec un à-propos de bon aloi, ma tactique sidérophilique n’en sera que plus pertinente.
A propos de vapeur, le stade Karaiskaki, antre d’Olympiakos, est parait-il un modèle dans l’échelle des degrés hygrométriques.
Le Pirée à venir, comme dirait El chi qui n’en manque pas une (sauf celle-là !) mais pourtant il n’y a pas de quoi être chiffonné, un thermostat bien réglé et repasser l’hellène ce ne devrait pas être coton…

Cetace Fish_h4h
(12-09-2011, 08:16)cetace a écrit : [ -> ]On ne louera jamais assez les rares moments de l’existence où, le corps occupé à des tâches répétitives et contrôlées, l’esprit vaque vers des hauteurs insoupçonnées.
Le jardinier qui remue la terre, le peintre en bâtiment le pinceau et l’opiniâtre marcheur ses membres inférieurs ont tous en commun cette séparation du corps et de l’esprit.

Dimanche, lendemain de match insipide, je songe à tout cela en repassant consciencieusement mes chemises, mon humeur est froissée il n’est pas question que mes chemises le soient !
Maitrisant cet art de manière scientifique par la grâce d’un mariage tardif et par voie de conséquence d’un célibat prolongé créateur d’autonomie, j’agis mécaniquement, en ouvrier consciencieux tout en m’émerveillant entre deux jets de vapeur sur mon habileté, ma virtuosité, bref mon savoir fer…salivant devant tant de maestria, ce qui est parfois bien utile pour humecter la pattemouille d’un fer en manque de vapeur, je remarque soudain qu’une de mes mains, celle qui ne tient pas l’ustensile de ménage, vit sa propre vie.
En effet, alors que mes pensées ressassent les occasions perdues, celle-ci, sans que mon cerveau lui transmette ses habituelles recommandations fait preuve de toute sa technicité en toute indépendance.
J’entends déjà les persifleurs se gausser à la lecture de ce qualificatif accolé à cet usage trivial…et pourtant.
Comme dans toute activité humaine la réussite finale dépend de la préparation en amont. Dans ce genre d’exercice la main opposée, celle qui ne tient pas le fer, a une action prépondérante. Elle aplanit le tissu, prépare le terrain, tirant tantôt d’un côté puis de l’autre, époussette les saletés risquant de tacher les liquettes immaculées, bref, s’agite devant l’étrave en métal comme des balayeurs de curling face à la pierre en granite poli du champion.
Un repasseur manchot et célibataire a bien des soucis à se faire s’il veut jouer au Brummell.
J’en suis donc là à observer l’étrange manège de cette main émancipée qui semble mener une vie propre et indépendante, au péril des brûlures avoisinantes et promises quand, fasciné, je prends soudain conscience que c’est un peu cela qui manque cette année à mon équipe favorite.
Un membre servile et prévenant, un porteur d’eau (déminéralisée tant qu’à faire), un fidèle factotum qui prépare le terrain.
Le fer n’est rien sans la main éclaireuse, comme le brillant soliste sans le laborieux récupérateur.
Pris d’une soudaine excitation, je verticalise mon engin, (c’est ainsi qu’il se met au repos, contrairement à d’autres engins) récupère ma main free lance et caressant mon menton comme tout penseur qui se respecte imagine un système tactique qui va redonner une nouvelle vigueur à mon équipe favorite et écraser ses adversaires à plates coutures.

Helenio Herrera ayant jadis inventé le catenaccio, inspiré du verrou suisse, j’allais, à présent, poser les fondations de la stratégie pressophilique en m’inspirant moi aussi d’un objet quotidien.
Certes Alain Perrin avait tenté avec une amie blanchisseuse quelques expériences dans cette direction mais sans grand succès, il s’était même cassé la pipe.
Il me revient donc de définir les bases de ma future stratégie.
Sélectionner des joueurs voltigeurs choisis avec doigté, comme les cinq extrémités de ma main gauche, capables de préparer le terrain, d’ouvrir des brèches, d’éviter les obstacles, inlassables et patients, tenaces et persévérants.
Un peu à la manière des joueurs de foot américain qui déblayent le terrain, mais, le règlement l’interdisant, on jouera sur l’illusion, la ruse, la fausse piste, attendant la circonstance propice, choisissant bien le moment, l’instant du leurre de jeu.
Le terrain ainsi préparé, la voie dégagée, entreront en scène les cinq autres joueurs, inoxydable, possédant un moral d’acier, chaud bouillant en ayant sous la semelle, c’est avec ces caractéristiques que nous les définirons.
Les supporters en vapeur pourront alors entonner leur fameuse complainte, « Mouille le maillot » avec un à-propos de bon aloi, ma tactique sidérophilique n’en sera que plus pertinente.
A propos de vapeur, le stade Karaiskaki, antre d’Olympiakos, est parait-il un modèle dans l’échelle des degrés hygrométriques.
Le Pirée à venir, comme dirait El chi qui n’en manque pas une (sauf celle-là !) mais pourtant il n’y a pas de quoi être chiffonné, un thermostat bien réglé et repasser l’hellène ce ne devrait pas être coton…

Cetace Fish_h4h

Ah,voilà un édito qui devrait remonter le moral des opiomanes ! Merci infiniment,une belle surprise pour commencer la journée.
Merci m'sieur 7...
je vais ce soir mieux regarder ce que fait ma main gauche ... Thumbsup
Splendide. Merci !
Au début je me suis dit que c'était la maladie de Parkinson qui faisait bouger ta main toute seule. Je me suis inquiété.
Voilà un édito très étoffé... merci Mr Cétacé.
Et pour faire mieux faudra repasser...Superman
Voila !! on est sauvé, cétacé a fait son édito Rock

L'avantage de ce match, c'est qu'il vient très rapidement après la défaite à domicile, c'est une autre compétition, très importante, dans une ambiance de folie. Si nos joueurs ont des coroñes, il faut qu'ils les posent sur la pelouse et qu'ils se lâchent.... enfin...
Mf_cupid
Superbe.
Merci Baleinot, tu veux pas postuler à kiplé et prendre la place de tous ces ploucs ? Un peu de professionnalisme et beaucoup de talent, ça fait longtemps qu'ils n'y ont plus gouté...

Sinon, on a une petite stat des Opiman, dont les éditos portent la poisse ou plutot la chance à notre équipe ?
King
(12-09-2011, 09:35)Keyser a écrit : [ -> ]Sinon, on a une petite stat des Opiman, dont les éditos portent la poisse ou plutot la chance à notre équipe ?
King

Je crois qu'on n'en est plus là ...
Je n'ai pas la moindre idée de la valeur de cet Olympiakos.
Je suis allé voir leur effectif, il y a deux ou trois joueurs qui me disent quelque chose, dont évidement, Mirallas, mais aussi Ibazaga mais sinon, je suis infoutu d'estimer nos chances de nous imposer là bas.
C'est l'inconnu total...Quelqu'un en sait un peu plus sur le niveau de cette équipe ?
Sur l'équipe papier, ils disent que l'équipe est dans l'inconnu car leurs premiers matchs de championnat ont été annulé à cause du scandale des matchs truqués et qu'ils n'ont fait que des matchs nuls lors des matchs amicaux qu'ils ont fait pour compenser.
Merci Cétacé, et à demain soir pour un nouvel épisode de suicide collectif.
Un édito cousu main Shades
On va se les faire sauce samouraï.... en attendant l'lard à Kiri.
@Clarkis ou Anthecris...
(12-09-2011, 09:21)Fly a écrit : [ -> ]Voilà un édito très étoffé... merci Mr Cétacé.
Et pour faire mieux faudra repasser...Superman
avec un centrale vapeur ça le fait.

Bravo cetace,
Avec Cetacé on peut pas perdreSoccer_h4h
Merci Cetace,

La LDC, ce n'est pas le championant, on va gagner. Sadomaso
Cétacé, toujours le mot juste, un édito cousu de fil d'or et qui a toujours le mérite de séparer le bon grain de l’ivraie.

Du recul, voilà ce qu'il nous faut. Pour les joueurs comme pour les spectateurs.

De la virtuosité, encore espérée malgré des faits.

Un porteur d'eau dis-tu ? je crois malheureusement qu'on n'a presque recruté que de cette catégorie cet été...

Mille merci Cétacé, une semaine bien lancée que j'annonce couronnée de deux victoires.

Allez, on envoie le championnat en cul, on terminera 15ème, juste ce qu'il faut pour pas stresser lors des trois dernières journées et être serein pour la finale, et All-in sur la LdC !

Je crois qu'aujourd'hui, c'est le moyen le plus sur d’accéder au tour préliminaire (comme Liverpool il y a quelques années)
Très bel edito. Bowdown On gagne au moins 3-0 demain. Je vais miser sur un doublé ou un triplé de Gignac.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16