22-12-2011, 13:26
Le mot de la vioque :
Oui je sais les pious pious vous avez attendu. Mais comme disait Bossuet :« Dieu veut que nous vivions au milieu du temps dans l'attente perpétuelle de l'éternité. »
Au cas où cela vous aurez échappé bande de mécréants, c’est l’Avent. Et derrière j’ai comme qui dirait pas mal de taf, faut vendre les calendriers pour payer l’abonnement à Foot plus. Sans compter ce qui se trame de pas très cathodique du coté du golfe pas très en clair. Cette année j’ai eu l’idée de mettre les joueurs susceptibles de nous renforcer derrière chaque fenêtre… Vu qu’on espère tous un miracle de Noël, je les ai vendus comme des petits pains mes calendriers de l'Avent. Mais de vous à moi, l’avant derrière fenêtre s’ouvre sur Labrune montrant ses poches vides dans la fameuse posture de l’éléphant, et la dernière sur Margarita avec un voile de Madone, les yeux au ciel, en train de bercer Mouloungui.
Le film du match :
J’étais en train de chercher la boite à santons pour faire la crèche, donc autant dire que j’ai regardé d’un œil distrait les débats des biquettes.
Je m'enflamme pourtant, suite à un une-deux gardiolesque Valbu-Rémy (nesta) à l’orée de la surface, et Lionel Valbuéna qui nous plante son quatrième but de la saison sur un mouvement comme je les kiffe grave. Le tout, juste au moment où je piochais Lou Ravi pas à moitié content lui non plus. (18ème Nancy 0-1 OM)
Je me replonge dans la farfouille archéologique de mes santons.
Tête de Lemaître, un mètre hors-jeu, et Nancy égalise sur un but à Lannoy. Là, je trouve l’âne fidèle au poste au coeur de la boîte. (37ème Nancy 1-1 OM)
Centre lifté d’Amalfitano destiné à priori à ne trouver que le vent frisquet de lorraine et une moue dubitative de Deschamps et puis, … surgit le M’Bia, planant à l’horizontale, le temps se suspend au vol de ce noir albatros, ses ailes de géant ne l’empêchent pas de marquer. Une tête plongeante décroisée à faire pâlir L’Ange Gabriel que je déniche emballé dans une coupure du Provençal de 93 (42ème Nancy 1-2 OM)
Mi-temps. J’ai le temps de sortir le berger, ses moutons, le moulin en plastoque Playmobil offert par mon chou de petit neveu, le pont en carton ondulé soustrait à la tablette de chocolat, cadeau au couvent de ma radine de belle-soeur et sa rivière en papier alu issue de la même tablette bon marché. Je retrouve aussi Joseph qui porte toujours beau pour un cocu et le bœuf, qui a perdu sa queue dans la roue du Rémouleur très affuté. Pendant ce temps, ça rejoue sur la pelouse de Marcel Picot. Le Saint Ethique est loué, enfin à peu près. Ayew et M’bia (encore) se voient refuser deux buts parfaitement non valables et les Nancéens (78ème) un Péno qui lui l’était. Un Lannoy décidément en forme internationale me dis-je, en extirpant le meunier qui dort au fond de la boite et ses deux sacs à farine sur la touche.
Je suis à la recherche du petit quand le notre, au four et au moulin ce soir, du haut de son tricycle, contre un ballon en toute fin de match, le récupère, déborde et se fend d’un centre en retrait parfait pour Lucho. L'argentin à peine rentré, la trace du dosseret des remplaçants encore fraîche sur son cou tatoué, marque comme à la parade d’un tir placé dont il avait le secret (vous pouvez relire cette phrase et vous frotter les yeux mais bonne sainte ne saurait mentir…). Coïncidence ou pas, je tombe sur le santon patriarche assis sur un banc qui regarde la ligne bleue du vague.
(91ème Nancy 1- 3 OM) Sur ce, le match se termine avec trois points de plus dans la besace du pâtre. Mais je n’ai toujours pas mis la main sur mon petit Jésus.
Les notes :
Allez, dans cette semaine de la nativité et dans ma grande mansuétude, je donne un gros 7 collectif, oui même à Kaboré, c’est cadeau, et à Morel qui rime avec Noël mais échappe de peu au bonnet d’âne, les ailes de l’ange et la queue du bœuf à M’bia et trois étoiles d’argent du Grand Sapin à notre Valbuéna, le mini Messi, venu sur le pré pour sauver L’OM.
Conclusion :
Père Spicace a retrouvé le petit Jésus dans l’armoire de Sœur Conception qui se la jouait immaculée, la coquine !
Comme d’habitude par ici, on le mettra sur la paille faute de matelas pour recruter une couche de mieux.
Du coté de la capitale on lui cherche un hôtel particulier pour le Saint Honoré sans oublier la Sainte Nitouche canonisée.
Oui cette année les rois mages sont qataris, je vous le dis. Les visiteurs apporteront en jet privé, l’or de prix, la mire d’Al Jazeera, et l’encens au parfum de Victoria.
En attendant la galette et qui va tirer le roi, c’est pas encore le sujet. 31 points à la trêve. Qui l’eu cru en nous voyant si cuit à la vapeur de l’été.
Voilà, somme toute, un joli compte de Noël et un petit miracle.
Pour l’heure Allons de l’Avent, Bonnes Fêtes les pious pious, bâfrons-nous pour l’aniv de mon amoureux et que les Dindes aillent en paix... et pets.
Oui je sais les pious pious vous avez attendu. Mais comme disait Bossuet :« Dieu veut que nous vivions au milieu du temps dans l'attente perpétuelle de l'éternité. »
Au cas où cela vous aurez échappé bande de mécréants, c’est l’Avent. Et derrière j’ai comme qui dirait pas mal de taf, faut vendre les calendriers pour payer l’abonnement à Foot plus. Sans compter ce qui se trame de pas très cathodique du coté du golfe pas très en clair. Cette année j’ai eu l’idée de mettre les joueurs susceptibles de nous renforcer derrière chaque fenêtre… Vu qu’on espère tous un miracle de Noël, je les ai vendus comme des petits pains mes calendriers de l'Avent. Mais de vous à moi, l’avant derrière fenêtre s’ouvre sur Labrune montrant ses poches vides dans la fameuse posture de l’éléphant, et la dernière sur Margarita avec un voile de Madone, les yeux au ciel, en train de bercer Mouloungui.
Le film du match :
J’étais en train de chercher la boite à santons pour faire la crèche, donc autant dire que j’ai regardé d’un œil distrait les débats des biquettes.
Je m'enflamme pourtant, suite à un une-deux gardiolesque Valbu-Rémy (nesta) à l’orée de la surface, et Lionel Valbuéna qui nous plante son quatrième but de la saison sur un mouvement comme je les kiffe grave. Le tout, juste au moment où je piochais Lou Ravi pas à moitié content lui non plus. (18ème Nancy 0-1 OM)
Je me replonge dans la farfouille archéologique de mes santons.
Tête de Lemaître, un mètre hors-jeu, et Nancy égalise sur un but à Lannoy. Là, je trouve l’âne fidèle au poste au coeur de la boîte. (37ème Nancy 1-1 OM)
Centre lifté d’Amalfitano destiné à priori à ne trouver que le vent frisquet de lorraine et une moue dubitative de Deschamps et puis, … surgit le M’Bia, planant à l’horizontale, le temps se suspend au vol de ce noir albatros, ses ailes de géant ne l’empêchent pas de marquer. Une tête plongeante décroisée à faire pâlir L’Ange Gabriel que je déniche emballé dans une coupure du Provençal de 93 (42ème Nancy 1-2 OM)
Mi-temps. J’ai le temps de sortir le berger, ses moutons, le moulin en plastoque Playmobil offert par mon chou de petit neveu, le pont en carton ondulé soustrait à la tablette de chocolat, cadeau au couvent de ma radine de belle-soeur et sa rivière en papier alu issue de la même tablette bon marché. Je retrouve aussi Joseph qui porte toujours beau pour un cocu et le bœuf, qui a perdu sa queue dans la roue du Rémouleur très affuté. Pendant ce temps, ça rejoue sur la pelouse de Marcel Picot. Le Saint Ethique est loué, enfin à peu près. Ayew et M’bia (encore) se voient refuser deux buts parfaitement non valables et les Nancéens (78ème) un Péno qui lui l’était. Un Lannoy décidément en forme internationale me dis-je, en extirpant le meunier qui dort au fond de la boite et ses deux sacs à farine sur la touche.
Je suis à la recherche du petit quand le notre, au four et au moulin ce soir, du haut de son tricycle, contre un ballon en toute fin de match, le récupère, déborde et se fend d’un centre en retrait parfait pour Lucho. L'argentin à peine rentré, la trace du dosseret des remplaçants encore fraîche sur son cou tatoué, marque comme à la parade d’un tir placé dont il avait le secret (vous pouvez relire cette phrase et vous frotter les yeux mais bonne sainte ne saurait mentir…). Coïncidence ou pas, je tombe sur le santon patriarche assis sur un banc qui regarde la ligne bleue du vague.
(91ème Nancy 1- 3 OM) Sur ce, le match se termine avec trois points de plus dans la besace du pâtre. Mais je n’ai toujours pas mis la main sur mon petit Jésus.
Les notes :
Allez, dans cette semaine de la nativité et dans ma grande mansuétude, je donne un gros 7 collectif, oui même à Kaboré, c’est cadeau, et à Morel qui rime avec Noël mais échappe de peu au bonnet d’âne, les ailes de l’ange et la queue du bœuf à M’bia et trois étoiles d’argent du Grand Sapin à notre Valbuéna, le mini Messi, venu sur le pré pour sauver L’OM.
Conclusion :
Père Spicace a retrouvé le petit Jésus dans l’armoire de Sœur Conception qui se la jouait immaculée, la coquine !
Comme d’habitude par ici, on le mettra sur la paille faute de matelas pour recruter une couche de mieux.
Du coté de la capitale on lui cherche un hôtel particulier pour le Saint Honoré sans oublier la Sainte Nitouche canonisée.
Oui cette année les rois mages sont qataris, je vous le dis. Les visiteurs apporteront en jet privé, l’or de prix, la mire d’Al Jazeera, et l’encens au parfum de Victoria.
En attendant la galette et qui va tirer le roi, c’est pas encore le sujet. 31 points à la trêve. Qui l’eu cru en nous voyant si cuit à la vapeur de l’été.
Voilà, somme toute, un joli compte de Noël et un petit miracle.
Pour l’heure Allons de l’Avent, Bonnes Fêtes les pious pious, bâfrons-nous pour l’aniv de mon amoureux et que les Dindes aillent en paix... et pets.