17-11-2012, 12:20
Trente-cinq ans sans gagner à Bordeaux, c'est à la frontière du réel. Malgré tout, je reste charmed par l'OM. Ce malgré tous les déboires, les hontes et les Lilian Laslandes. Il y'aura toujours cette voix dans ma tête, la même que celle de J.D, dans Scrubs, pour me ramener devant un écran quand l'OM joue. L'OM, « Ma sorcière bien-aimée ».
Bordeaux et Marseille, c'est avant tout la rivalité entre Claude Bez et Bernard Tapie. Deux destins qui passeront par la case prison. Prison break. Chacun sera condamné à des peines de prison. Ally McBeal les aurait-elle fait innocenter? Les deux hommes avaient de nombreux points communs dont celui d'avoir fait appel aux services de Raymond Goethals, qui obtiendra des bons résultats à chaque fois. Tout le monde aime Raymond. Nous pourrions aussi nous attarder sur les pharmacies de l'époque. Pas sûr que Docteur Quinn aurait approuvé tout cela. Encore moins persuadé que Buffy aurait survécu sept saisons contre des vampires ayant ponctionné le sang de Di Meco ou Boli.
C'est la caméra café tout changer. Les droits TV ont explosé partout en Europe, la France n'étant pas en reste. Mais comme Jean-Claude Convenant, les clubs français ont préféré miser sur une Xantia rouge et un camping-car, quand les voisins mettaient le paquet sur une BMW. Désormais, Mars est déclassée. Comme Veronica. Aujourd'hui, le foot se joue en espagnol. Un, dos, tres.
Ceci dit, malgré les difficultés du football français, Bordeaux a vécu une période enthousiasmante avec Laurent Blanc sur le banc. Quand l'OM alignait une équipe de crasseux, Bordeaux faisait la une avec sa paire métrosexuelle Gourcuff/Chamack. Classe mannequin. Ou « Nouvelle Star » comme Henry et Ribery surnommait le Breton. L'OM a aussi connue une parenthèse heureuse sous la houlette d'un champion du monde 98, Didier Deschamps. Parenthèse qui s'est finie dans la douleur, DD perdant son combat contre la caution Marseillaise. L'OM, c'était un peu Kaamelott. Lancelot face au roi Arthur. Avec The Sentinel au milieu des débats. Scènes de ménage pathétiques. Le coeur du problème mériterait de faire l'objet d'enquêtes exclusives, mais cela reste zone interdite jusqu'ici.
Désormais, le club est gérée comme l'épicerie des Oleson, dans « La petite maison dans la prairie ». Harriet est désormais interprétée par Vincent Labrune. Et c'est José qui reprend le rôle de Charles Ingalls au violon. Un vrai Caméléon ce José. Entraîneur, formateur, recruteur, directeur sportif, marionnettiste. Mais toujours en survêt. Il nous aura fait les 4 400 coups. Avec lui, c'est « Ma famille d'abord ». Pas facile dans ces conditions de découvrir un Incroyable talent. On a bien Charly, mais on n'a pas la lulu. Ce n'est pas le « Hit Machine ».
Il faut dire que ce n'est pas chose aisée de gérer un vestiaire. C'est qu'en trente-cinq ans, ils ont changé les footballeurs. Dorénavant, un vestiaire, ça pourrait ressembler à la fratrie dans Malcom. Même si je doute qu'on y trouve un surdoué. En 2012, dans le vestiaire, c'est Sex and The City. On parle cul, on parle mode. Accessoirement on travaille. Un défilé de mode, pas toujours du meilleur goût. Les caleçons de Valbuena sont là pour en témoigner. Culture pub. Badoumba? Non, Kahmo Sutra. On en vu passer des clowns. Ils rêvent tous de Californication. C'est bien le seul moment où ils s'évertuent à mettre des coups de rein.
Au XXIe siècle, un Bordeaux-OM, c'est plutôt moche. L'équipe de Nip/Tuck elle-même ne pourrait pas y faire grand chose. Les deux clubs jouent l'Europa League. Les jeudis de l'angoisse. Ce n'est plus un match capital. Ceci-dit, ils font construire de nouveaux stades. Pour ce qui est du Vélodrome, il va falloir mettre un coup de turbo pour finir à l'échéance prévue. Les échos que nous avons eu jusqu'ici font craindre des finitions à la D&Co.
Preuve que c'était mieux avant: nous n'avons même plus le film érotique du dimanche soir pour nous consoler de la fin du week-end.
Amicalement votre,
Bordeaux et Marseille, c'est avant tout la rivalité entre Claude Bez et Bernard Tapie. Deux destins qui passeront par la case prison. Prison break. Chacun sera condamné à des peines de prison. Ally McBeal les aurait-elle fait innocenter? Les deux hommes avaient de nombreux points communs dont celui d'avoir fait appel aux services de Raymond Goethals, qui obtiendra des bons résultats à chaque fois. Tout le monde aime Raymond. Nous pourrions aussi nous attarder sur les pharmacies de l'époque. Pas sûr que Docteur Quinn aurait approuvé tout cela. Encore moins persuadé que Buffy aurait survécu sept saisons contre des vampires ayant ponctionné le sang de Di Meco ou Boli.
C'est la caméra café tout changer. Les droits TV ont explosé partout en Europe, la France n'étant pas en reste. Mais comme Jean-Claude Convenant, les clubs français ont préféré miser sur une Xantia rouge et un camping-car, quand les voisins mettaient le paquet sur une BMW. Désormais, Mars est déclassée. Comme Veronica. Aujourd'hui, le foot se joue en espagnol. Un, dos, tres.
Ceci dit, malgré les difficultés du football français, Bordeaux a vécu une période enthousiasmante avec Laurent Blanc sur le banc. Quand l'OM alignait une équipe de crasseux, Bordeaux faisait la une avec sa paire métrosexuelle Gourcuff/Chamack. Classe mannequin. Ou « Nouvelle Star » comme Henry et Ribery surnommait le Breton. L'OM a aussi connue une parenthèse heureuse sous la houlette d'un champion du monde 98, Didier Deschamps. Parenthèse qui s'est finie dans la douleur, DD perdant son combat contre la caution Marseillaise. L'OM, c'était un peu Kaamelott. Lancelot face au roi Arthur. Avec The Sentinel au milieu des débats. Scènes de ménage pathétiques. Le coeur du problème mériterait de faire l'objet d'enquêtes exclusives, mais cela reste zone interdite jusqu'ici.
Désormais, le club est gérée comme l'épicerie des Oleson, dans « La petite maison dans la prairie ». Harriet est désormais interprétée par Vincent Labrune. Et c'est José qui reprend le rôle de Charles Ingalls au violon. Un vrai Caméléon ce José. Entraîneur, formateur, recruteur, directeur sportif, marionnettiste. Mais toujours en survêt. Il nous aura fait les 4 400 coups. Avec lui, c'est « Ma famille d'abord ». Pas facile dans ces conditions de découvrir un Incroyable talent. On a bien Charly, mais on n'a pas la lulu. Ce n'est pas le « Hit Machine ».
Il faut dire que ce n'est pas chose aisée de gérer un vestiaire. C'est qu'en trente-cinq ans, ils ont changé les footballeurs. Dorénavant, un vestiaire, ça pourrait ressembler à la fratrie dans Malcom. Même si je doute qu'on y trouve un surdoué. En 2012, dans le vestiaire, c'est Sex and The City. On parle cul, on parle mode. Accessoirement on travaille. Un défilé de mode, pas toujours du meilleur goût. Les caleçons de Valbuena sont là pour en témoigner. Culture pub. Badoumba? Non, Kahmo Sutra. On en vu passer des clowns. Ils rêvent tous de Californication. C'est bien le seul moment où ils s'évertuent à mettre des coups de rein.
Au XXIe siècle, un Bordeaux-OM, c'est plutôt moche. L'équipe de Nip/Tuck elle-même ne pourrait pas y faire grand chose. Les deux clubs jouent l'Europa League. Les jeudis de l'angoisse. Ce n'est plus un match capital. Ceci-dit, ils font construire de nouveaux stades. Pour ce qui est du Vélodrome, il va falloir mettre un coup de turbo pour finir à l'échéance prévue. Les échos que nous avons eu jusqu'ici font craindre des finitions à la D&Co.
Preuve que c'était mieux avant: nous n'avons même plus le film érotique du dimanche soir pour nous consoler de la fin du week-end.
Amicalement votre,