12-03-2024, 22:39
Touché-coulé 4-0 par le FC Jean-Louis, le Sous-Marin Jaune nous accueille pour un supplice de mort lente.
Une dernière torpille de 90 minutes sans fin.
Si la route européenne de l'OM devait s'achever, logiquement au prochain péage (1/4 de finale), on devrait avoir l'occasion de vibrer une ultime fois.
Quel pied de mettre Marcelino dehors, au Stade de la Ceràmica.
Lui, qui s'était retrouvé à Marseille comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
On l'observera, en chien de faïence, pour un adieu déjà consommé. Avant de mourir nous-mêmes.
L'amitié entre Pablo et Petit Débardeur ne vaudra aucune rancoeur entre les deux hommes.
Marcelino, n'en voudra pas à Longoria, président d'un club aux pieds d'argile, si au coup de sifflet final son pote rit.
En bon français, personne n'en saura gré.
Et non "n'en sera grès". Double-faute malvenue au moment de filer la métaphore minérale...
Car ici, c'est pas Paris. Et au pied du mur, on ne verra certainement pas les maçons de Valence.
Marcelino verra juste le ciment de plus près, un peu en avance.
Du moins en théorie, car la remontada à la Ceràmica reste une perspective improbable.
Même en mosaïque...
Et ce, malgré un arbitre déjà à l'oeuvre au match aller contre le Pana. Culé.
Je ne vois pas par quelle vicissitude, on pourrait nourrir des regrets demain hormis en cas de blessure.
Ou en cas de faits hors-stade. Ils y ont fermé les école jeudi, car 2000 Marseillais vont "envahir" la ville.
Rien que ça...
Fanion du match : Marthe Villalonga-OM, stade Zellige (Mange ton respect).
Bon sinon, j'ai acheté la PS5. Aux Terrasses du Port, où je suis arrivé matin.
La gorge sèche. Je vais donc me prendre un citron pressé au kiosque juste en face de la boutique.
Il m'est servi par une grande black callipyge et pas très aimable, mais qui a une Aya Nakamura dans chaque téton.
Je me cale. En mode pépère. Avec ma PS4 dans un sac en nylon comme on en voit à la Porte d'Aix.
Ou à la Porte d'Arenc, sur les toits de quelque vieilles Peugeot-mazout prêtes à embarquer pour le Maghreb.
Six euros cinquante plus tard, je n'ai toujours pas droit à un sourire. Même nerveux.
Je ne le cherche d'ailleurs pas, conscient que ce moindre effort social aurait fissuré cet édifice zygomatique.
Je sirote fissa mon fond de verre. Bruyamment, comme pour briser ce silence d'église.
Je lève les yeux, mirant les plafonds et leurs vitraux.
La ronchonne aux airs de cochonne sourit enfin et se baisse.
Les gorges de son anatomie me figent de vertige.
Je ne sais plus à quel sein me vouer...
Une dernière torpille de 90 minutes sans fin.
Si la route européenne de l'OM devait s'achever, logiquement au prochain péage (1/4 de finale), on devrait avoir l'occasion de vibrer une ultime fois.
Quel pied de mettre Marcelino dehors, au Stade de la Ceràmica.
Lui, qui s'était retrouvé à Marseille comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
On l'observera, en chien de faïence, pour un adieu déjà consommé. Avant de mourir nous-mêmes.
L'amitié entre Pablo et Petit Débardeur ne vaudra aucune rancoeur entre les deux hommes.
Marcelino, n'en voudra pas à Longoria, président d'un club aux pieds d'argile, si au coup de sifflet final son pote rit.
En bon français, personne n'en saura gré.
Et non "n'en sera grès". Double-faute malvenue au moment de filer la métaphore minérale...
Car ici, c'est pas Paris. Et au pied du mur, on ne verra certainement pas les maçons de Valence.
Marcelino verra juste le ciment de plus près, un peu en avance.
Du moins en théorie, car la remontada à la Ceràmica reste une perspective improbable.
Même en mosaïque...
Et ce, malgré un arbitre déjà à l'oeuvre au match aller contre le Pana. Culé.
Je ne vois pas par quelle vicissitude, on pourrait nourrir des regrets demain hormis en cas de blessure.
Ou en cas de faits hors-stade. Ils y ont fermé les école jeudi, car 2000 Marseillais vont "envahir" la ville.
Rien que ça...
Fanion du match : Marthe Villalonga-OM, stade Zellige (Mange ton respect).
Bon sinon, j'ai acheté la PS5. Aux Terrasses du Port, où je suis arrivé matin.
La gorge sèche. Je vais donc me prendre un citron pressé au kiosque juste en face de la boutique.
Il m'est servi par une grande black callipyge et pas très aimable, mais qui a une Aya Nakamura dans chaque téton.
Je me cale. En mode pépère. Avec ma PS4 dans un sac en nylon comme on en voit à la Porte d'Aix.
Ou à la Porte d'Arenc, sur les toits de quelque vieilles Peugeot-mazout prêtes à embarquer pour le Maghreb.
Six euros cinquante plus tard, je n'ai toujours pas droit à un sourire. Même nerveux.
Je ne le cherche d'ailleurs pas, conscient que ce moindre effort social aurait fissuré cet édifice zygomatique.
Je sirote fissa mon fond de verre. Bruyamment, comme pour briser ce silence d'église.
Je lève les yeux, mirant les plafonds et leurs vitraux.
La ronchonne aux airs de cochonne sourit enfin et se baisse.
Les gorges de son anatomie me figent de vertige.
Je ne sais plus à quel sein me vouer...