20-09-2024, 23:25
Une destination qui ne nous réussit guère. Un chat noir en guise d'arbitre.
Et un rendez-vous avec une blonde qui tourne aussi mal que la météo dominicale...
Vendredi 20 septembre. Didier Roustan mord les crises en thèmes sous le gazon et Diego soupire.
Le transfert de Rabiot ne l'aura même pas réveillé. C'est dire si son sommeil est profond...
Je chevauche une chemise bariolée, toute aussi digne aussi d'un hommage à Richard Borhinger croisé au métro Simplon.
Et puis zou.
Je file au bar claquer ma paie. Avec nonobstant l'objectif de toucher au but.
A l'extérieur, c'est l'étroit point -G- qui a valeur de victoire.
Les Grimbergen défilent. Par décilitres. Je reste fidèle à la devise de Le _Filtre : manger c'est tricher, dormir c'est mourir et boire, c'est la victoire.
La femelle russe se pointe, comme convenu la veille au café.
Elle est jolie. Cool, avec son accent charmant. Et ses 10 ans de moins que moi.
Belle blonde aux cheveux courts, des yeux bleus à y plonger ; un corps tonique et un périnée rééduqué comme il se doit.
Pourtant monitrice de randonnée, elle n'a visiblement pas fait le pit-stop nécessaire à un ménage dans le cockpit.
Le pneu sent le bitume. Le pot d'échappement a visiblement raclé l'asphalte plus que de raison.
Et, au-delà de l'odeur acide frelatée, je ne pipe rien à ce qu'elle dit. Donc pas envie.
L'effeuillage ressemble déjà à un démarrage en côte sans frein à main. Ni embrayage.
Dans la boue d'un enclos à sangliers.
Et mon souffle intérieur, déjà éprouvé par mon humeur devenue massacrante, vire au mistral.
Le gazon, brossé par ce vent contrarié, me dissuade d'une moisson impossible.
Bref, j'ai pas envie.
Je règle l'addition et me retrouve en solo chez moi.
Sauf qu'elle est montée pour m'offrir un joint. La seule herbe acceptable de sa part, ce soir.
Et j'ai feint un malaise pour ne pas tomber dans ce piège.
C'est très gênant.
La fille se met à l'aise dans ton canapé et toi, tu vas nettoyer la litière de ton chat.
Elle se frotte à toi mais tu récupères ton linge sur l'étendage.
Le message est passé. Elle met un quart d'heure à se re-habiller, pensant qu'elle allait dormir chez moi.
15 minutes qui ont paru 15 heures.
Bref. J'espère qu'en jouant à l'extérieur, nos biquettes vont paître traquillou.
Et ne pas se la mettre à gauche.
Ui, Merlin l'Emmancheur est décidément forfait ce soir.
Et un rendez-vous avec une blonde qui tourne aussi mal que la météo dominicale...
Vendredi 20 septembre. Didier Roustan mord les crises en thèmes sous le gazon et Diego soupire.
Le transfert de Rabiot ne l'aura même pas réveillé. C'est dire si son sommeil est profond...
Je chevauche une chemise bariolée, toute aussi digne aussi d'un hommage à Richard Borhinger croisé au métro Simplon.
Et puis zou.
Je file au bar claquer ma paie. Avec nonobstant l'objectif de toucher au but.
A l'extérieur, c'est l'étroit point -G- qui a valeur de victoire.
Les Grimbergen défilent. Par décilitres. Je reste fidèle à la devise de Le _Filtre : manger c'est tricher, dormir c'est mourir et boire, c'est la victoire.
La femelle russe se pointe, comme convenu la veille au café.
Elle est jolie. Cool, avec son accent charmant. Et ses 10 ans de moins que moi.
Belle blonde aux cheveux courts, des yeux bleus à y plonger ; un corps tonique et un périnée rééduqué comme il se doit.
Pourtant monitrice de randonnée, elle n'a visiblement pas fait le pit-stop nécessaire à un ménage dans le cockpit.
Le pneu sent le bitume. Le pot d'échappement a visiblement raclé l'asphalte plus que de raison.
Et, au-delà de l'odeur acide frelatée, je ne pipe rien à ce qu'elle dit. Donc pas envie.
L'effeuillage ressemble déjà à un démarrage en côte sans frein à main. Ni embrayage.
Dans la boue d'un enclos à sangliers.
Et mon souffle intérieur, déjà éprouvé par mon humeur devenue massacrante, vire au mistral.
Le gazon, brossé par ce vent contrarié, me dissuade d'une moisson impossible.
Bref, j'ai pas envie.
Je règle l'addition et me retrouve en solo chez moi.
Sauf qu'elle est montée pour m'offrir un joint. La seule herbe acceptable de sa part, ce soir.
Et j'ai feint un malaise pour ne pas tomber dans ce piège.
C'est très gênant.
La fille se met à l'aise dans ton canapé et toi, tu vas nettoyer la litière de ton chat.
Elle se frotte à toi mais tu récupères ton linge sur l'étendage.
Le message est passé. Elle met un quart d'heure à se re-habiller, pensant qu'elle allait dormir chez moi.
15 minutes qui ont paru 15 heures.
Bref. J'espère qu'en jouant à l'extérieur, nos biquettes vont paître traquillou.
Et ne pas se la mettre à gauche.
Ui, Merlin l'Emmancheur est décidément forfait ce soir.