25-11-2010, 16:08
Connaissez vous le point commun entre John Landis, le cirque de Shangaï, Frédéric Thiriez et Loulou Nicollin ?
A première vue, vous pourriez penser que cette comparaison na pas lieu dêtre, un peu comme quand le rhinocéros veut essayer de voler comme lautruche. Mais en y regardant de plus près, et mis à part le fait que Frédéric Thiriez se déplace en scooter, il faut chercher ailleurs pour trouver ce point commun : comme dit le proverbe néerlandais : « Posez une grenouille sur une chaise en or, elle sautera à nouveau dans la mare. »
En 1983, John Landis réalise a trading place, que les des traducteurs français renommeront « un fauteuil pour deux », sans doute par erreur de géolocalisation, ou mauvaise synchronisation de leur montre à remonter le temps, le fait déchanger un fauteuil nayant rien à voir avec le fait doccuper à deux ce même fauteuil.
Le cirque de Shanghai perpétue depuis des décennies un numéro déquilibriste ou selon le cas, plusieurs personnes se tiennent en équilibre sur une chaise, défiant les lois de lapesanteur les plus compliquées tel le Mellisuga helenae volant sur place pour pouvoir butiner en paix sa fleur promise. Il nest pas rare aussi de voir un numéro où, tel un funambule escaladant une tour de Pise à quatre pieds, un équilibriste monte un amas précaire et instable de chaises bringuebalantes, entreposées les unes sur les autres, dans le seul but daller toucher le ciel paré dune grâce toute féminine, combinaison subtile et savamment dosée dexcellence et de légèreté, résultante parfaite de lalchimie mêlant la concentration, le courage et des années dentraînement. A ce moment là, on peut dire que la chaise électrise.
Mr Frédéric Thiriez a réussi encore plus fort, un véritable tour de force. Si les ciseaux coupent le papier, si le papier recouvre la pierre et si la pierre casse les ciseaux, à la fin, cest le puit qui gagne. En lespace de moins dun week-end, le dernier pour être précis, ce quidam qui fleure bon la joviale bonhomie des repas de famille du Dimanche midi, entre le gigot et la deuxième plâtrée de flageolets-haricots verts, a réussi à placer sur le fauteuil de leader du championnat pas moins de 4 groupes de 18 joueurs. Olé !
Ce nest plus un tour de force mais une tournante bunga bunga dirait un dirigeant transalpin. Nous vivons là un moment de magie, un de ces instants bénis de la vie où, caché dans le noir des ses draps, un petit enfant, la lampe torche à la main, sinterroge sur la frontière entre le réel et lirréel en découvrant les premiers prémices dune pilosité naissante, début de la fin de sa vie dinnocence parfaite.
Loulou, lui, il sen fout, il nous pisse à la raie ! Même au chauve ! Mais bon, avec toute la gouaille qui le caractérise, le Loulou aurait pu mieux faire. Se faire pisser à la raie, on le fait depuis belle lurette, et cela dans tout les milieux . Il fut un temps où cétait même plutôt classe : le blond vénitien est apparu lors de la Renaissance italienne, plus particulièrement à Venise. Puisque les jardins et les terrasses de cette ville se font aussi nombreuses que les rayures dun zèbre albinos, les dames, riches propriétaires des palais surnageant le Grand Canal, avaient pour habitude de sexposer au soleil de la péninsule sur le toit de leur palais. Là, elle senduisaient les cheveux dune décoction capillaire faite de safran, de citron et durine de chat, très présent dans la cité de Rondo Veneziano (à cause des poissons qui aimaient se suicider en entendant les concerts de violoncelles des perruquées locales), puis les laissaient sécher au soleil. Non seulement à Venise, on se mettait de lurine sur les raies, mais en plus, bien avant le Manneken-pis, on pissait sur les mèches.
Si la semaine dernière, le père Loulou sest permis de sépandre à des endroits que la morale réprouve, espérons quil se retrouve à la fin du week-end prochain, bien embêté à son tour car on lui aura chié dans les bottes !
A première vue, vous pourriez penser que cette comparaison na pas lieu dêtre, un peu comme quand le rhinocéros veut essayer de voler comme lautruche. Mais en y regardant de plus près, et mis à part le fait que Frédéric Thiriez se déplace en scooter, il faut chercher ailleurs pour trouver ce point commun : comme dit le proverbe néerlandais : « Posez une grenouille sur une chaise en or, elle sautera à nouveau dans la mare. »
En 1983, John Landis réalise a trading place, que les des traducteurs français renommeront « un fauteuil pour deux », sans doute par erreur de géolocalisation, ou mauvaise synchronisation de leur montre à remonter le temps, le fait déchanger un fauteuil nayant rien à voir avec le fait doccuper à deux ce même fauteuil.
Le cirque de Shanghai perpétue depuis des décennies un numéro déquilibriste ou selon le cas, plusieurs personnes se tiennent en équilibre sur une chaise, défiant les lois de lapesanteur les plus compliquées tel le Mellisuga helenae volant sur place pour pouvoir butiner en paix sa fleur promise. Il nest pas rare aussi de voir un numéro où, tel un funambule escaladant une tour de Pise à quatre pieds, un équilibriste monte un amas précaire et instable de chaises bringuebalantes, entreposées les unes sur les autres, dans le seul but daller toucher le ciel paré dune grâce toute féminine, combinaison subtile et savamment dosée dexcellence et de légèreté, résultante parfaite de lalchimie mêlant la concentration, le courage et des années dentraînement. A ce moment là, on peut dire que la chaise électrise.
Mr Frédéric Thiriez a réussi encore plus fort, un véritable tour de force. Si les ciseaux coupent le papier, si le papier recouvre la pierre et si la pierre casse les ciseaux, à la fin, cest le puit qui gagne. En lespace de moins dun week-end, le dernier pour être précis, ce quidam qui fleure bon la joviale bonhomie des repas de famille du Dimanche midi, entre le gigot et la deuxième plâtrée de flageolets-haricots verts, a réussi à placer sur le fauteuil de leader du championnat pas moins de 4 groupes de 18 joueurs. Olé !
Ce nest plus un tour de force mais une tournante bunga bunga dirait un dirigeant transalpin. Nous vivons là un moment de magie, un de ces instants bénis de la vie où, caché dans le noir des ses draps, un petit enfant, la lampe torche à la main, sinterroge sur la frontière entre le réel et lirréel en découvrant les premiers prémices dune pilosité naissante, début de la fin de sa vie dinnocence parfaite.
Loulou, lui, il sen fout, il nous pisse à la raie ! Même au chauve ! Mais bon, avec toute la gouaille qui le caractérise, le Loulou aurait pu mieux faire. Se faire pisser à la raie, on le fait depuis belle lurette, et cela dans tout les milieux . Il fut un temps où cétait même plutôt classe : le blond vénitien est apparu lors de la Renaissance italienne, plus particulièrement à Venise. Puisque les jardins et les terrasses de cette ville se font aussi nombreuses que les rayures dun zèbre albinos, les dames, riches propriétaires des palais surnageant le Grand Canal, avaient pour habitude de sexposer au soleil de la péninsule sur le toit de leur palais. Là, elle senduisaient les cheveux dune décoction capillaire faite de safran, de citron et durine de chat, très présent dans la cité de Rondo Veneziano (à cause des poissons qui aimaient se suicider en entendant les concerts de violoncelles des perruquées locales), puis les laissaient sécher au soleil. Non seulement à Venise, on se mettait de lurine sur les raies, mais en plus, bien avant le Manneken-pis, on pissait sur les mèches.
Si la semaine dernière, le père Loulou sest permis de sépandre à des endroits que la morale réprouve, espérons quil se retrouve à la fin du week-end prochain, bien embêté à son tour car on lui aura chié dans les bottes !