(17-02-2012, 12:37)Cyrs a écrit : [ -> ]Oui Olorin, c'est un magnifique foutage de gueule ![Heat Heat](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/heat.gif)
Par contre, la "dette Grecque", à quel pourcentage elle est dûe aux banques et aux différents pays européens ?
Non, parce que, comme il existe le surendettement chez les particuliers, il est pas possible de le transposer, d'une manière ou d'une autre, à un pays ?
Cela aurait pour conséquence irrémédiable la sortie de la Grèce de l'Europe ?
Il est pas possible, au pire, d'imposer aux différentes banques sur le coup de stopper les intérêts, au mieux, de leur mettre au cul en invoquant "l'intérêt supérieur de l'Europe" ?
Que les Grecs soient des champions de la fraude fiscale, ok, mais bon, expliquer un tel chaos pour quelques turbulents n'ayant pas payés leurs impôts, c'est quand même abuser...
Bref, concrètement, à l'heure d'aujourd'hui, c'est quoi la solution ?
Oui c'est possible, ça s'appelle la faillite
La faillite, ça veut dire que les créanciers ne peuvent plus rien réclamer.
Un mec est nommé pour parler avec eux à la place du gouvernement, et va discuter sur combien ils vont s'asseoir et combien ils vont toucher.
Sauf que la faillite, ça voudrait dire une perte de confiance énorme de la part des marchés (les méchants), car si l'europe laisse un état couler, pourquoi pas les autres ? Donc dégradations en masse, hausse des taux d'intérêts, et au final les mesures mises en place pour prévenir le fait qu'on risque d'avoir un autre cas grec provoque l'apparition de nouveaux cas grecs
L'autre solution, c'est ce qui se fait actuellement, à savoir que les créanciers renoncent d'eux même à une partie de leur créance. Mais va dire à une banque "monsieur, vous pouvez renoncer à quelques milliards siouplé ? Dans l'intérêt suprême de tous les Hommes".
Il va vous répondre un gros "LOL", et vous aurez beau lui expliquer que quand c'était lui qui était dans la bouse vous étiez là pour l'aider, il en aura rien à braire.
On pourrait aussi envisager une intervention des Etats. Mais comme les Allemands veulent pas, et que ce sont à peut près les seuls à avoir des sous, c'est niet.
La dernière solution, c'est de créer des euros supplémentaires pour payer la dette grèque. Là encore, niet des teutons, pour tout un tas de raisons préalablement exposées.
Donc voilà, on attend que tout se casse la gueule et on laisse les grecs se nourrir de cailloux.