(21-06-2013, 22:48)Gamba a écrit : [ -> ]Et les quelques potes qui y sont, bah ils sont normaux... Y'en a même une qui est supporter de l'OM.
Mais ils n'ont aucun pouvoir
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Bah ça existait déjà avant je crois... peut-être que ça vient du fn, mais même pas sûr.
C'est Bourdieu qui a commencé, cancres que vous êtes.
Ce qui est contestable ce n'est pas l'ENA, c'est la consanguinité intellectuelle.
je ne sais pas si cela a déjà été posté mais ca vaut le coup de la redite.
le lien
http://www.laprovence.com/article/papier...tapes.html
Le quote
Citation : Trois cent soixante-cinq jours après votre élection, si c'était à refaire ?..
Karine Berger : Ah oui ! J'ai vraiment l'impression que tout ce que je pensais faire et réaliser, ça s'est passé. Aussi bien pour les dossiers locaux que nationaux dans lesquels j'ai plongé. Je peux vous assurer qu'être député sous la Ve République ce n'est pas être godillot ! Mais je suis épuisée physiquement au terme de cette année de mandat ; il faut être en bonne santé parce que c'est non-stop. Bien sûr, c'est aussi en raison de mon choix d'aller sur tous les fronts. Ce que j'ai délibérément fait pour émerger parmi les 577 députés.
- Votre engagement politique remonte à quelle époque ? Et pour quoi faire ?
K.B. : À l'âge de 14 ans, j'ai évolué autour des Jeunesses Communistes et du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples); ces deux mouvements étaient les plus percutants dans la lutte contre le racisme. Une fois mes études achevées, j'ai adhéré au Parti Socialiste, j'avais 27 ans, dans l'idée d'être élue un jour. Car l'élection est la vraie force de l'action, mais je ne pensais pas y arriver aussi vite. Je considère que dans notre démocratie, le vrai pouvoir est politique. Il peut tout s'il le souhaite et il possède la légitimité des citoyens. Quand j'ai opté pour le domaine économique, dans mon cursus d'études supérieures, je me suis préparée sans le savoir à mon métier de députée.
- Vous bénéficiez d'une grande notoriété et vous apparaissez comme une interlocutrice privilégiée des médias. Comment prenez-vous cette surexposition ?
K.B. : Effectivement, je suis l'un des députés les plus visibles. J'ai le sentiment surtout d'être extraordinairement influente dans l'équilibre croissance - austérité. Ma voix a fortement porté et le Président de la République l'a entendue. De même pour la loi bancaire. J'avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris... C'est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie.
- Maintenant que vous partagez votre temps entre Paris et votre circonscription, il y a forcément une distorsion; quelle est-elle ?
K.B. : Il y a un grand écart, et pas seulement kilométrique. Mais être en permanence à prendre le pouls du pays, à l'Assemblée nationale et sur le terrain, c'est comme deux électrodes et je sais exactement ce que pensent les Haut-Alpins. Par contre, il y a un aspect négatif, c'est le temps législatif qui est long et, de plus, j'agis dans un domaine technique. S'attacher à réguler la finance mondiale d'un côté et traiter du local d'un autre, c'est bien différent. Mais passionnant.
- Que pensez-vous des Haut-Alpins ?
K.B. : Je me réfère notamment au débat sur le mariage pour tous pour étayer mon jugement. Dans les Hautes-Alpes, il a été apaisé, démocratique, républicain. Loin des invectives et des tensions qui ont affecté d'autres endroits du pays. Finalement, les gens sont assez libéraux ici. Beaucoup m'abordent en me disant : "On parle énormément de vous." J'y vois une occasion pour les Haut-Alpins de se rabibocher avec le reste du pays puisque, au bout du compte, on parle des Hautes-Alpes.
- Une tentative visant à faire croire que vous étiez "parachutée" a été plus ou moins activée lors de la campagne législative. Quelles sont vos attaches avec les Hautes-Alpes ?
K.B. : J'ai un véritable ancrage haut-alpin du côté maternel. À Chorges, précisément, où la famille de ma grand-mère s'est établie après 1780, venant d'Embrun. D'ailleurs, pour l'anecdote historique, deux dauphins - du blason d'Embrun - figurent toujours sur la porte d'entrée de la maison familiale à Chorges, qui demeure le point de ralliement de la famille.
- Nos lecteurs auront compris que vous avez une vie trépidante. Avez-vous le temps de vivre à côté de la politique ?
K.B. : Cette année, franchement, non ! Au mois de novembre, je me suis aperçue que je n'avais plus dîné avec des amis depuis mon élection. Et ce soir-là, je suis appelée par Matignon et le Premier Ministre, j'ai dit non ! Cet été, je prendrai un peu de repos car j'en ai besoin. Il y a quelques jours, j'ai eu un malaise dû au surmenage sans doute...
- Dans la vie, qu'est-ce qui vous séduit le plus ? Vous irrite le plus ?
K.B. : Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en Italien (la langue de Dante lui est familière, ndlr) et, sur ma table de chevet, j'ai le mensuel "Tangente" consacré aux mathématiques. J'aime pouvoir découvrir les facettes du génie humain. A contrario, ce qui m'agace, c'est ce côté "on baisse les bras; de toute façon tout va mal." Ce "déclinisme" m'exaspère.
- Vous êtes élue d'un département dont le patrimoine naturel est une grande richesse. Vous devez y être sensible comme tous les Haut-Alpins. D'ailleurs, vous sentez-vous écologique ?
K.B. : J'ai une vision, une vie qui intègre l'écologie de manière pratique; tout ce qui peut être fait doit l'être, mais, quand l'écologie est amenée à bloquer le progrès il faut être vigilant. Pour moi, l'écologie, c'est de trouver des solutions pour faire de mieux en mieux.
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(22-06-2013, 19:01)Mr.Grieves a écrit : [ -> ]je ne sais pas si cela a déjà été posté mais ca vaut le coup de la redite.
le lien http://www.laprovence.com/article/papier...tapes.html
Le quote
Citation : Trois cent soixante-cinq jours après votre élection, si c'était à refaire ?..
Karine Berger : Ah oui ! J'ai vraiment l'impression que tout ce que je pensais faire et réaliser, ça s'est passé. Aussi bien pour les dossiers locaux que nationaux dans lesquels j'ai plongé. Je peux vous assurer qu'être député sous la Ve République ce n'est pas être godillot ! Mais je suis épuisée physiquement au terme de cette année de mandat ; il faut être en bonne santé parce que c'est non-stop. Bien sûr, c'est aussi en raison de mon choix d'aller sur tous les fronts. Ce que j'ai délibérément fait pour émerger parmi les 577 députés.
- Votre engagement politique remonte à quelle époque ? Et pour quoi faire ?
K.B. : À l'âge de 14 ans, j'ai évolué autour des Jeunesses Communistes et du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples); ces deux mouvements étaient les plus percutants dans la lutte contre le racisme. Une fois mes études achevées, j'ai adhéré au Parti Socialiste, j'avais 27 ans, dans l'idée d'être élue un jour. Car l'élection est la vraie force de l'action, mais je ne pensais pas y arriver aussi vite. Je considère que dans notre démocratie, le vrai pouvoir est politique. Il peut tout s'il le souhaite et il possède la légitimité des citoyens. Quand j'ai opté pour le domaine économique, dans mon cursus d'études supérieures, je me suis préparée sans le savoir à mon métier de députée.
- Vous bénéficiez d'une grande notoriété et vous apparaissez comme une interlocutrice privilégiée des médias. Comment prenez-vous cette surexposition ?
K.B. : Effectivement, je suis l'un des députés les plus visibles. J'ai le sentiment surtout d'être extraordinairement influente dans l'équilibre croissance - austérité. Ma voix a fortement porté et le Président de la République l'a entendue. De même pour la loi bancaire. J'avoue que cette capacité à faire bouger les lignes dès la première année de mon élection a sans doute surpris... C'est aussi le fruit de ma motivation, de mon ambition et de mon énergie.
- Maintenant que vous partagez votre temps entre Paris et votre circonscription, il y a forcément une distorsion; quelle est-elle ?
K.B. : Il y a un grand écart, et pas seulement kilométrique. Mais être en permanence à prendre le pouls du pays, à l'Assemblée nationale et sur le terrain, c'est comme deux électrodes et je sais exactement ce que pensent les Haut-Alpins. Par contre, il y a un aspect négatif, c'est le temps législatif qui est long et, de plus, j'agis dans un domaine technique. S'attacher à réguler la finance mondiale d'un côté et traiter du local d'un autre, c'est bien différent. Mais passionnant.
- Que pensez-vous des Haut-Alpins ?
K.B. : Je me réfère notamment au débat sur le mariage pour tous pour étayer mon jugement. Dans les Hautes-Alpes, il a été apaisé, démocratique, républicain. Loin des invectives et des tensions qui ont affecté d'autres endroits du pays. Finalement, les gens sont assez libéraux ici. Beaucoup m'abordent en me disant : "On parle énormément de vous." J'y vois une occasion pour les Haut-Alpins de se rabibocher avec le reste du pays puisque, au bout du compte, on parle des Hautes-Alpes.
- Une tentative visant à faire croire que vous étiez "parachutée" a été plus ou moins activée lors de la campagne législative. Quelles sont vos attaches avec les Hautes-Alpes ?
K.B. : J'ai un véritable ancrage haut-alpin du côté maternel. À Chorges, précisément, où la famille de ma grand-mère s'est établie après 1780, venant d'Embrun. D'ailleurs, pour l'anecdote historique, deux dauphins - du blason d'Embrun - figurent toujours sur la porte d'entrée de la maison familiale à Chorges, qui demeure le point de ralliement de la famille.
- Nos lecteurs auront compris que vous avez une vie trépidante. Avez-vous le temps de vivre à côté de la politique ?
K.B. : Cette année, franchement, non ! Au mois de novembre, je me suis aperçue que je n'avais plus dîné avec des amis depuis mon élection. Et ce soir-là, je suis appelée par Matignon et le Premier Ministre, j'ai dit non ! Cet été, je prendrai un peu de repos car j'en ai besoin. Il y a quelques jours, j'ai eu un malaise dû au surmenage sans doute...
- Dans la vie, qu'est-ce qui vous séduit le plus ? Vous irrite le plus ?
K.B. : Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en Italien (la langue de Dante lui est familière, ndlr) et, sur ma table de chevet, j'ai le mensuel "Tangente" consacré aux mathématiques. J'aime pouvoir découvrir les facettes du génie humain. A contrario, ce qui m'agace, c'est ce côté "on baisse les bras; de toute façon tout va mal." Ce "déclinisme" m'exaspère.
- Vous êtes élue d'un département dont le patrimoine naturel est une grande richesse. Vous devez y être sensible comme tous les Haut-Alpins. D'ailleurs, vous sentez-vous écologique ?
K.B. : J'ai une vision, une vie qui intègre l'écologie de manière pratique; tout ce qui peut être fait doit l'être, mais, quand l'écologie est amenée à bloquer le progrès il faut être vigilant. Pour moi, l'écologie, c'est de trouver des solutions pour faire de mieux en mieux.
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Oh purge...
On dirait les stagiaires qui rentrent dans ma boîte, croyant pouvoir changer le monde avec leurs petits bras musclés alors qu'ils ne sont que de la chair à canon.
C'est mignon.
Surtout à 40 balais.
Mon passage préféré :
"Je suis une vraie intellectuelle, alors le plaisir de découvrir de nouvelles choses est enraciné en moi. En ce moment, je lis un livre en Italien".
Si ça se trouve c'est l'Almanach Vermot en italien qu'elle lit, ou les mémoires de Toto. C'est complètement débile d'illustrer le fait d'être une intellectuelle par la lecture d'un livre dans une langue étrangère (et pas spécialement compliquée en plus, elle aurait dit en sanskrit ou en kurde, là je dis pas...).
La prison je ne pense pas qu'il y aille par contre l'inéligibilité à vie par contre
![Bave Bave](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/bave.gif)
L'UMP passe de 280 000 adhérents à 84 000 entre l'année dernier et cette année, soit - 70 %. Je n'ose même pas imaginer les chiffres au PS.
Quelle connerie l'exploitation de ces gaz !
Avec la France qui possède la moitié des réserves estimées de toute l'Europe (même avec les dernières estimations revues à la baisse en début de mois), c'est guère étonnant avec les dirigeants actuels (politiques, industriels..) que l'intérêt économique passe avant toute autre considération
![Camion Camion](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/camion.gif)
(26-06-2013, 22:55)meumeu a écrit : [ -> ]Mazargues !!! au rapport !!! ![59dp 59dp](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/59dp.gif)
http://blogs.rue89.com/corinne-lepage/20...nal-230643
Wé j'ai vaguement entendu parler de ça à la radio hier et en ai appris un peu plus avec ton article. Ce n'est pas très clair tout ça, et on dirait que le gouvernement tient un double discours suivant les interlocuteurs qu'il a en fasse de lui.
Du coup ça me met aussi un doute sur le permis "Rhône Maritime", d'exploration pétrolière offshore au large de Marseille...
J'hallucine déjà que le Conseil d'Etat se planque derrière le Conseil Constitutionnel, et celui-là a intérêt à faire gaffe à comment il réfléchit. Si au nom du droit de propriété (art 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen tout ça), on ne peut pas interdire l'exploitation des gaz de schiste, c'est n'imp'.
Sacré Nanard, lui au moins il a su se placer @Tuco
![[Image: 201326_tapie_fortune.png]](http://www.lefigaro.fr/assets/infographie/print/1fixe/201326_tapie_fortune.png)
Bien la peine d'être aussi riche pour acheter une maison à Combs-la-Ville
![H2 H2](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/h2.gif)
Ville où Bonaventure Kalou a fini sa carrière
Laurence P a écrit :"La direction prise par le gouvernement est la bonne"
Mmm... comment faut-il prendre cette sortie ? Je m'interroge
![Sleep Sleep](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/sleep.gif)
Tapie qui fait du Tapie et qui essaie piteusement de se justifier
C'est dur pour lui là, il n'a même pas réussi à démonter Pujadas
![Crazy Crazy](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/crazy.gif)