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Version complète : Sainté - OM, Have Love Will Travel
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Sieur de Fursac a été lourdé comme une vieille chaussette, on vient de presque surpoutrer Lorient, faut donc enchaîner par les 3 points à Sainté si on veut continuer à rêver d’une éjaculation cathartique fin mai. Samedi soir, seule la victoire sera belle.

Après trois journées entières avec les parents à visiter les villes de la côte Atlantique andalouse, j’avais une sérieuse fatigue morale qui s’introduisait. Pas de méprise, je les aime énormément. Mais à petite dose, sinon je ne serais pas parti vivre à l’autre bout de la péninsule. Vers 19h mon père passait Algéciras, et moi des coups de fils, déterminé à me changer les idées. Le scénic parental me laisse devant mon appart, on discute cinq minutes du plan du lendemain puis ils décollent vers leur hôtel. Je fonce sous la douche, préviens Mendoza que j’arrive dans une petite demi-heure, jette le téléphone hors de la douche et ouvre le robinet. Je ressors quasi illico, enfile un jean délavé qui date du lycée, chemise noire et une paire de baskets. Deux pschiits d’eau de toilette, j’attrape mon téléphone au fond du bac à linge, donne à manger au chat, un chupito de rhum pour l’haleine et file hors de l’appartement. Je quitte Los Angeles et m’engage sur la 2x2 direction Nueva Andalucia, Lithium à fond dans l’autoradio. Je me gare peu après sur le parking del Jardin.

Bar lounge tenu par un français, repaire habituel des britons über-friqué et des cougars en chasse, lumières tamisées et A Girl Like You de MIS en fond sonore. Mendoza et Chupi sont assis dans une grande banquette en cuir ultra-large, je file au bar. Pendant que j’attends que le barman termine une paire de Bombay-Tonic pour deux superbes puretas, on me chatouille le cou. Je me retourne, c’est Gloria, une réceptionniste de l’hôtel.

Deux ans qu’on se connaît, deux ans qu’on flirte innocemment sans jamais passer la seconde. Pas forcément pour respecter la sacro-sainte règle du « No Zob In Job », ni pour préserver une belle collaboration professionnelle, mais surtout parce qu’elle n’est jamais célibataire en même temps que moi. Juillet dernier on aurait pu régler définitivement l’histoire dans les toilettes de l'Òpera Beach Club, mais elle était un peu trop en couple et trop bourrée, au moment crucial ma conscience m’avait empêchée d’abuser de son moment de faiblesse. D’après la rumeur elle aurait rompu début novembre.

Elle est avec quelques amies, assises au comptoir depuis apparemment une paire d’heures. Je lui propose de nous rejoindre, elle décline, soirée normalement prévue entre filles ce soir. Son verre est vide, avec toute la courtoisie possible j’attrape le barman, Belvedere-Cranberry pour la métisse, rhum sec pour moi. Elle tend son verre, je trinque sans lâcher du regard ses yeux verts. Je lui demande si elle est juste venue pour passer du bon temps entre amies, ou si elle est venue chercher du bon temps en solo, elle rigole.
Elle plante son regard dans le regard dans le mien, et me répond « Oui, et faut voir… » en sirotant son verre de façon peu équivoque. Je mets une demi-seconde à réagir avant de sourire du coin de la bouche en maudissant intérieurement mon récent retour aux affaires avec mon ex. Je lui dis que je dois retourner vers les gars. Au moment de partir elle touche mon avant-bras du bout des ongles et me demande de lui réserver une place, au cas où les discussions féminines l’ennuieraient. Nouvelle demi-seconde de blocage avant de lui répondre qu’elle est la bienvenue.

Retour à la table, ça tchatche immobilier. Chupi nous parle de la villa qu’il a acheté grâce à un cadeau du père d’Ellie. On passe la première tournée dessus. Mendoza interpelle une serveuse en mini-jupe et talons hauts, et pour le plaisir des yeux on prend tout notre temps pour lui passer une commande entière. Elle s’éloigne en nous laissant rêveurs, badant sur le balancement de sa jupe. Au milieu du second verre je file aux toilettes. Au retour je jette en chemin un rapide coup d’œil au bar, mais Gloria regarde dans une autre direction. Je retourne m’asseoir, avale mon fond de rhum d’une traite et passe commande pour un refill nécessaire. L’apéro au Jardin dure jusqu’à 22h, puis on décide de quitter le bar pour aller manger. Accompagné de mon fond de rhum je vais une dernière fois aux toilettes. En sortant je vois Gloria qui me fais un signe de la main. Je m’approche, elle me propose de terminer mon verre avec elle, car il faudrait qu’on parle. Je lui expose rapidos la situation, je lui dis que je n’ai pas trop le temps, que c’est l’heure du départ. Mais par politesse je reste avec elle le temps de partager une Camel. Elle me dit que les filles ont décidé d’aller à Banùs, elle nous invite à les rejoindre après.

On part s’enfiler un kébab infâme, Chupi roule un porro et j’appelle Gloria. Elle répond illico, elles sont au Seven. Un autre temple de la débauche britannique sur les côtes espagnoles en été. Et pour cause. Sans en être réellement un, c’est un bar à putes. Le seul bar de copas de la côte où le péquin lambda est sûr de tirer son coup après avoir dansé, à la seule condition de sortir un petit billet vert. Visiblement c’est un fait que seuls les hommes connaissent, savoir Gloria dans ce bar m’étonne un peu.

On entre, elles sont assises sur une banquette autour d’une bouteille d’Absolut et d’une collection de Red Bull. Gloria présente les filles aux garçons, Mendoza file illico s’asseoir entre deux brunes aguichantes. Le serveur demande si il faut rajouter des verres pour nous trois, je lui commande une tournée de Barcelò-cola. Jamais mélanger, on commence avec un alcool, on finit avec.
Gloria me dit qu’elle connaît bien le staff, elle a bossé ici il y a quelques années. Comme barmaid, ajoute-elle. Intérieurement e lâche un soupir de soulagement, je me voyais mal passer après une centaine de londoniens.

Le reste de la soirée est une succession de verres, cigarettes, allusions plus ou moins directes et danses endiablées au milieu de touristes bourrés et autres catins free-lance. Classique de ce genre de soirée, les filles sortent les appareils photos et multiplient les flashs. Sur un tube minable de Kylie Minogue, Gloria trébuche dans mes bras. Elle s’agrippe à mes épaules pour se remettre d’aplomb, je laisse doucement mes mains glisser sur ses hanches, elle repasse sa mèche derrière l’oreille d’une main, pose l’autre sur mes côtes. On échange un sourire. Elle reste là, coincée dans mes bras sans pourtant sembler vouloir s’échapper, les lèvres légèrement entr’ouvertes comme une invitation. J’accepte. Ça ne dure pas longtemps, une trentaine de secondes au mieux avant qu’elle ne semble se raidir. Elle entoure mon visage de ses mains, puis le repousse doucement. Elle me dit qu’en fait elle n’est pas sûre, que c’est peut-être une mauvaise idée, qu’elle est désolée. Je feins d’acquiescer. Une brusque envie de me barrer me prendre au bide, mais pour sauver les apparences je me dois de rester.

Vers 4h la musique s’arrête enfin, un videur à faire passer Dessailly pour Eric Carrière nous invite à terminer la soirée ailleurs. Elles sont 4, on est 3. On se réparti en deux équipes, Mendoza et Chupi montent dans un taxi avec Oriane et Patricia direction Nagüeles. Gloria et Francia habitant comme moi de l’autre côté de Banùs, elles montent dans ma voiture. Ce n’est pas loin et je connais les chemins pour éviter la Guardia Civil. On file vers Nueva Andalucia sur fond de Rakata. Gloria demande à ce que je la dépose en premier, je m’exécute à contre-cœur et redémarre direction Guadalmina. A peine Francia sortie de la voiture je reçois un appel de Gloria, elle me dit qu’elle a laissé son sac à main dans le vide poche.

« Tu l’as laissé, ou oublié ? »

« … »


Je démarre en trombe. Je gare le CC devant la fenêtre de Gloria, entre deux émôrmes Bentleys. Je bloque un moment dessus, puis j’allume une cigarette et appelle Gloria. Elle met du temps à décrocher. Elle est en plein milieu de sa douche, mais me propose de monter. Naïf et innocent, je monte, pensant m’enfiler une vodka sur glace pendant qu’elle se finira de se caresser à coup de Sanex 0%. Après, et bien… Après je lui rendrais son sac, elle me remerciera et je rentrerais me coucher. Ça me semble évident.

La porte est déjà ouverte quand j’arrive au palier, j’entre. Les lumières sont toutes éteintes, il n’y a comme seules preuves de la présence de Gloria qu’un trait de lumineux sous la porte de la salle de bain, et Not Dark Yet qui sort de la chaîne Hi-Fi. Avec le bruit de la douche je suis obligé de gueuler que je prends un verre en attendant qu’elle termine. La douche s’arrête, elle m’appelle.
Verre à la main je me dirige vers la salle de bain et toque en lui demandant ce qu’il se passe. Elle ouvre la porte, trempée, sans rien sur elle. Je souris, elle sourit. Une dernière taffe, et je jette la Camel dans ma vodka toute neuve.


Fanbird, out
Et au final, Ben Arfa il sera titulaire ou pas samedi soir ? J'ai pas bien saisi...
















Sinon je remarque qu'enfin tu as conclu Bowdown Ce qui t'as permis, au passage, de ne pas faire de mélange. Ne jamais oublier qu'on commence avec un alcool, on finit avec...
Et ça se lit toujours tout seul. Respect. Pour les nuits andalouses et la qualité de l'écriture.

Si la qualité des editos ne faiblit pas d'ici à fin mai, mé avis que nos chèvres vont ramener un trophée...
Bave

[Image: 12747.jpg]
Merci Fan bird, je lirais demain au boulot parce qu'ici maintenant j'ai pas le temps Vghgbg
Elle ne t'a donc pas trouvé laid Gloria ?
Ca parle jamais de l'OM, mais de l'homme et punaise c'est beau...
Mf_cupid
C'est bien beau toussa mais le rapport avec le match c'est :

- que Perrin va assister à la rencontrer et la perturber en courant à poil sur le terrain ?
- que la défense stéphanoise va encore prendre l'eau ?
- qu'on va leur casser Banùs ? Bave
- Ben Arfa ?
Encore magnifique édito Clap.
Par contre que se passe t ' il aprés que tu jettes ta camel...
j ' ai pas bien compris:blondblush1:
vivement le prochain où tu expliques comment tu as malencontreusement glissé sur la savonette tombée par terre. Clap
enfin tu conclus, t'en aura mis du tempsDoctor
Mf_cupid

Maintenant, je suis sûr. Le plus fort, c'est l'éléphant... :incline:
Clap“Beau comme la rencontre fortuite d'un parapluie et d'un sac à main dans un vide poche tronc d'église” comme le signe de l'invite d'enfer à repasser par une belle en mal d'aurore, ça me coupe Deschamps pagne pour en revenir à son singulier aîné, Marcel cirrhose c'est la vie… Mf_cupidMerci Fanbird pour Gloria l'assaut final, tout en sobriété !
Sinon, si les Synthés tiennent, Perrin pourra tendre à la Galette des rois, ainsi reines : du chaudron, il en sort scié…
Spoton
il était temps...A part BenArfa personne n'avait eu droit a une mise au placard aussi longue!
Bamos a poutrar!Comme l'élephanto!!!Clap
Sans faire outrage aux autres, mais tes Editos, sont de loin mes préférés.
Je ne sais pas si c'est du vrai vécu, des fantasmes personnels, mais ça sens le vrai, ça respire le vrai. On si croirait.
Magnifique tout simplement Mf_cupid
Mf_cupid

Je l'aime
Citation :Une dernière taffe, et je jette la Camel dans ma vodka toute neuve.


Fanbird, out

Tu es sorti de chez elle ?
Doctor


Sinon bravo Fantino Clap
Je note tout de même que tu vas souvent aux toilettes dans tes editos, tu devrai consulter Doctor
http://www.laprovence.com/actu/om-en-dir...r-le-froid
Ca sent le 2ème match en retard pour l'OM...Sleep
Et comme on doit rejouer en janvier à Sainté en coupe de la ligue, on va avoir un printemps chargé :happy2:
Lecquois ? a écrit :Tu es sorti de chez elle ?
Doctor
…
Normal, voulait tirer 10 ronds d'elle, et elle ne fait pas le prêtant…Spoton
Etonnant d'ailleurs, ces boîtes ibères avec leurs “free-lances” coquettes…
la_chèvre a écrit :Ca parle jamais de l'OM, mais de l'homme et punaise c'est beau...
Mf_cupid
Et le 1er paragraphe alors, tu le lis pas?... Bleh
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