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La Tunisie, c'est un peu comme la Libye.

(24-10-2011, 23:59)Old Trafford a écrit : [ -> ]La Tunisie, c'est un peu comme la Libye.

Mon meilleur souvenir en Tunisie, c'était ce bar inclus dans le All in

(24-10-2011, 23:59)Old Trafford a écrit : [ -> ]La Tunisie, c'est un peu comme la Libye.

Tu veux dire quoi exactement ?
Comme ça, je vois pas trop le rapport entre ces deux pays.

(25-10-2011, 01:43)Aqwarium a écrit : [ -> ]

(24-10-2011, 23:59)Old Trafford a écrit : [ -> ]La Tunisie, c'est un peu comme la Libye.

Tu veux dire quoi exactement ?
Comme ça, je vois pas trop le rapport entre ces deux pays.

La charia a encore gagné !

La charia lâche rien

(25-10-2011, 01:43)Aqwarium a écrit : [ -> ]

(24-10-2011, 23:59)Old Trafford a écrit : [ -> ]La Tunisie, c'est un peu comme la Libye.

Tu veux dire quoi exactement ?
Comme ça, je vois pas trop le rapport entre ces deux pays.

Du temps de la Pangée, ces deux pays étaient quasiment sous la même latitude que le Venezuela.

Encore un coup de Chavez ! Le salop !

(24-10-2011, 20:13)Mazargues a écrit : [ -> ]C'était bien la peine

Tu t'attendais à quoi ?

Juste une question car j'y connais rien mais adopter la charria ça amène forcément a finir comme le Pakistan version taliban ou ça peut amener a un modèle type la Turquie ?

ça peut emmener plus à un modèle Arabie Saoudite (ou les femmes n'ont pas le droit de conduire, ne pas sortir sans le voile intégral, pas d'alcool en vente publique etc...)

La Cour européenne des droits de l'homme, dans un arrêt du 31 juillet 2001 Refah Partisi c. Turquie, fait « observer l’incompatibilité du régime démocratique avec les règles de la charia ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charia

La Turquie est officiellement un Etat laïque. Alors on peut estimer que cette laïcité n'est pas toujours respectée (perso j'en sais rien donc je ne me prononcerais absolument pas), mais rien n'empêche de prendre une décision qui soit contraire aux principes musulmans.

De ce que j'en ai compris, l'instauration de la charria en Lybie implique que, quel que soit le prochain gouvernement, il ne pourra pas prendre une seule décision allant à l'encontre du Coran.

Après, des tas de lectures en sont possible (énorme débat sur le port du voile par exemple) et des tolérances peuvent être plus ou moins forte, mais à mon sens, et sans être un expert de la chose, il ne me semble pas que la Turquie pourrait être ce qu'elle est avec la charria.

(25-10-2011, 10:27)Ralphd a écrit : [ -> ]ça peut emmener plus à un modèle Arabie Saoudite (ou les femmes n'ont pas le droit de conduire, ne pas sortir sans le voile intégral, pas d'alcool en vente publique etc...)

La démocratie, quoi !!!!

La Belgique, c'est un peu comme l'Angleterre alors ?

La Turquie a une histoire laïque extrêmement forte (peut-être plus qu'en France encore), et est vraiment à l'antithèse de ce que pourrait être une société sous influence loi islamique il me semble.

La charia c'est juste la perte de la liberté d'expression, la loi du talion, pas de liberté de culte (ou la mise en marge des individus ne suivant pas la religion obligatoire), des banques qui ne prête qu'aux personnes dont les activités suivent les préceptes de l'islam.... ça a surement des bons côtés quand on est bien placé, mais sinon c'est quand même chaud

Ils vont finir par regretter Kadafi... Comment peut-on encore oser construire un pays sur un modèle religieux... Vu qu'on les a aidé à faire le ménage, il n'y a persone pour leur dire qu'une démocratie spa trop mal comme modèle.

Tunisie, Egypte, Libye, puis Syrie, Yémen. Le but de la révolution est d'abord de chasser un dictateur plus ou moins fou, sanguinaire. C'est toujours des pays musulmans...

2 avis que je trouve intéressants, et qui proviennent de la même source.

Et sur la fin de Khadafi :
"On peut ne pas pleurer la mort d’un dictateur sans pour autant s’en réjouir. Il eut, autrement dit, été mieux que Muamar Kadhafi ait été livré vivant à la Justice, qu’il ait eu à répondre de ses crimes et finisse ses jours en prison plutôt que lynché comme il semble l’avoir été mais il n’en est pas moins vrai que cet homme avait choisi son destin.
Jusqu’au jour même de la libération de Tripoli, le 23 août dernier, il aurait eu toute possibilité d’accepter l’exil que les Occidentaux lui avaient proposé et auquel les dirigeants de l’insurrection ne se seraient pas opposés. Tripoli libéré, ce prédateur sanguinaire aurait encore pu tenter de fuir vers le Sud et de chercher refuge dans un pays voisin mais, ivre de ses propres délires, il s’est replié sur la côte, à Syrte, et y a prolongé de deux mois une guerre qu’il avait perdue car il était encore sûr de l’amour d’un peuple qui allait, croyait-il, se ranger à ses côtés pour lui rendre son pouvoir et les revenus du pétrole libyen.
Certains voient une noblesse dans ce dernier combat mais non ! Ce ne fut que son dernier délire qui a coûté d’autres morts à la Libye avant de provoquer la sienne après 42 ans d’un pouvoir sans partage durant lesquels il a martyrisé son pays, voulu prendre le contrôle du monde arabe puis de l’Afrique noire, soutenu ETA, l’IRA, les Brigades rouges italiennes et les plus extrémistes des mouvements palestiniens, ordonné de faire exploser une discothèque de Berlin et fait placer des bombes dans deux avions de ligne, un américain et un français. [...]"


Sur la droite tunisienne :
"En Tunisie, comme en toute démocratie, même naissante, il y a une droite et une gauche. La droite tunisienne, c’est Ennahda qui devrait, sauf surprise, devenir la première formation du pays et n’aime plus trop qu’on le qualifie d’islamiste car il se réclame désormais des islamistes de Turquie, convertis à la démocratie et régulièrement reconduits au pouvoir, depuis bientôt 11 ans, par le suffrage universel.
Comme l’AKP turque, les islamistes tunisiens préfèrent se présenter en parti islamo-conservateur et, si leurs adversaires laïcs les accusent de tenir un double langage, le fait est qu’ils se sont assez recentrés pour que les salafistes, les plus extrémistes de leur mouvance, aient aujourd’hui rompu avec eux. Ennahda affirme vouloir concilier l’islam et la démocratie, accepter l’alternance, ne pas vouloir imposer les commandements religieux à quiconque et c’est ainsi que ce parti s’est attiré un très large soutien des classes moyennes les plus modestes, petits fonctionnaires et petits commerçants qui veulent voir respecter les traditions, affirmer l’identité arabo-musulmane de la Tunisie, retrouver des repères et éviter que leurs filles ne se promènent en mini-jupe.
Ennahda est le contraire d’une droite éclairée. C’est une droite dévote, traditionaliste, profondément réactionnaire, mais tout, sauf al Qaëda [...]"

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bug...

(25-10-2011, 10:50)papaver a écrit : [ -> ]c’est Ennahda qui devrait, sauf surprise, devenir la première formation du pays et n’aime plus trop qu’on le qualifie d’islamiste car il se réclame désormais des islamistes de Turquie, convertis à la démocratie.

Des islamistes qui n'aiment pas qu'on les qualifie d'islamistes parce que en Turquie ils seraient convertie à la démocratie. Je mourais moins cons de savoir ça. Ou alors plus con si le le gobe.

(25-10-2011, 10:50)papaver a écrit : [ -> ]france inter: C’est une droite dévote, traditionaliste, profondément réactionnaire, mais tout, sauf al Qaëda [...]

Ah ben ça va, on est rassuré. C'est pire que Le Pen, mais ça va, c'est pas Al Qaeda...