On vit dans une société où dans ce genre de cas, la seule solution c'est de l'enlever de l'école et de lui faire les cours à la maison, enfin, dans le cas où tu aurais le temps de le faire....
Parce que, malheureusement, on ne peut pas s'improviser justicier Batman pour tes enfants, en allant le soir, avec une grosse voix, tarter la gueule de tous ces connards qui font du mal à tes enfants et à défaut, défoncer la gueule de leur parent, pour avoir élever l'idéal du parfait connard/connasse, dès le plus jeune âge.
C'est assez exact ce que disent ces parents, pour l'avoir vécu personnellement, lorsque l'on a trop d'empathie à l'école, on se fait bouffer. J'ai vécu à peu près tout ce que cette fille a vécu, avec la chance, qu'à mon époque, les réseaux sociaux n'existaient pas, donc on vivait dans un relatif anonymat. Mon autre chance, c'est que je suis également très résilient à la souffrance psychologique....Supporter de l'OM, ça ne s'invente pas.
Je pense que non seulement il faudrait donner des cours d'empathie dès le plus jeune âge, car arrivé au moment de l'adolescence c'est trop tard, les concurrences sont déjà trop importantes, mais également donner des cours de torgnoles pour les élèves empathique, pour leur montrer que le principe de Gandhi peut aussi se formuler dans la gueule de l'autre.
Parce que, personnellement, on a deux solutions, soit on pense au suicide, comme cela a pu m'arriver, soit on peut également trouver une posture de ne pas se laisser faire, tout en étant pas violent de façon volontaire.
Moralité, mettez vos enfants à la boxe thailandaise, ils distribueront les baffes avec amour et poésie.
Mais sans rigoler, les arts martiaux, ça marche très bien.
Des cours d'empathie, n'est-ce pas un simple Urgo sur une blessure bien trop profonde ?
Sinon, ils ne disent pas si la prof. barge a été mise à pied dans l'article.
Le pire c'est que le phénomène s'amplifie avec les réseaux sociaux. Dans le collège de ma fille, 3 cas recensés d'harcèlement cette année à partir de Facebook, whatshapp et une application française dont je ne sais plus le nom qui permet d'avoir des commentaires anonymes ( le principe photo montage, tu mets cela sur le réseau et n'importe qui peut commenter avec vous l'imaginez toute la violence et le pire du net).
C'est encore plus violent et les mômes qui ne sont pas préparer à cela et prennent cela de plein front.
Il faut s'avoir que si cela arrive, il y a des policiers spécialisés dans ces cas de figures qui interviennent en tant que médiateur car ce n'est toujours pas facile d'avoir de l'écoute auprès de l'école qui est souvent dans le déni.
Pour en avoir fait, je trouve que des ateliers de communication, type "communication non violente", "affirmation de soi", etc., devraient être dans le programme scolaire. Parce qu'il existe des "trucs" de communication, qui fonctionnent bien, et sont assez simples quand on y pense, une fois qu'on les connait (du type parler à la première personne et pas à la deuxième quand on veut dire quelque chose à quelqu'un).
Juqu'à présent pour tout ce qui relève du relationnel, c'est "démerdez-vous". Tout le monde n'est pas doté de ces compétences de manière innée, mais ça s'apprend.
On passe des milliers d'heures à aprendre à calculer, conjuguer, et tout un tas de connaissances, certes intéressantes d'un point de vue du savoir, mais dont on ne se servira jamais pour nombre d'entre elles.
Et communiquer, dire ce qu'on ressent, écouter, on ne l'apprend pas... C'est censé être inné visiblement, or la réalité montre que ça ne l'est pas.
Il y a bien des cours d'éducation sexuelle, d'éducation civique. Il devrait y avoir des ateliers de "communication bienveillante", tout au long de la scolarité. Et pas besoin de centaines d'heures, quelques heures par an suffisent.
Ca ne résoudra pas tout, mais au moins ça donnera les outils à ceux qui veulent aller dans cette voie, et ils sont nombreux.
(03-07-2019, 13:18)Kodiak a écrit : [ -> ]Le pire c'est que le phénomène s'amplifie avec les réseaux sociaux. Dans le collège de ma fille, 3 cas recensés d'harcèlement cette année à partir de Facebook, whatshapp et une application française dont je ne sais plus le nom qui permet d'avoir des commentaires anonymes ( le principe photo montage, tu mets cela sur le réseau et n'importe qui peut commenter avec vous l'imaginez toute la violence et le pire du net).
C'est encore plus violent et les mômes qui ne sont pas préparer à cela et prennent cela de plein front.
Il faut s'avoir que si cela arrive, il y a des policiers spécialisés dans ces cas de figures qui interviennent en tant que médiateur car ce n'est toujours pas facile d'avoir de l'écoute auprès de l'école qui est souvent dans le déni.
Le harcèlement était déjà grave avant, mais il prenait fin à la sortie de l'école ou collège à 17h (même si la victime emmenait sa souffrance chez elle). Là avec les réseaux de communications, c'est du 24h/24, il n'y a même plus un instant de répit.
(03-07-2019, 15:12)Mazargues a écrit : [ -> ]Pour en avoir fait, je trouve que des ateliers de communication, type "communication non violente", "affirmation de soi", etc., devraient être dans le programme scolaire. Parce qu'il existe des "trucs" de communication, qui fonctionnent bien, et sont assez simples quand on y pense, une fois qu'on les connait (du type parler à la première personne et pas à la deuxième quand on veut dire quelque chose à quelqu'un).
Juqu'à présent pour tout ce qui relève du relationnel, c'est "démerdez-vous". Tout le monde n'est pas doté de ces compétences de manière innée, mais ça s'apprend.
On passe des milliers d'heures à aprendre à calculer, conjuguer, et tout un tas de connaissances, certes intéressantes d'un point de vue du savoir, mais dont on ne se servira jamais pour nombre d'entre elles.
Et communiquer, dire ce qu'on ressent, écouter, on ne l'apprend pas... C'est censé être inné visiblement, or la réalité montre que ça ne l'est pas.
Il y a bien des cours d'éducation sexuelle, d'éducation civique. Il devrait y avoir des ateliers de "communication bienveillante", tout au long de la scolarité. Et pas besoin de centaines d'heures, quelques heures par an suffisent.
Ca ne résoudra pas tout, mais au moins ça donnera les outils à ceux qui veulent aller dans cette voie, et ils sont nombreux.
Non mais Maz, rien que le concept "communication non-violente" des beatnik drogués de 68, faut qu'on m'explique...
Si je te parle de "violence communicative", tu vas en penser quoi ?
Notre société est atteinte par des maux très profonds, et c'est pas avec trois ateliers colliers de pates et deux coach sophrologues qu'on va sortir le ver du fruit.
Nous vivons dans un système compétitif qui génère de la violence, donc, à mon avis, soit on assume, soit on change de système.
Concernant le harcèlement, il me parait indéniable qu'entre le mec qui se prenait les moulons dans la cour de récré et la traque internet, il y a un univers.
Je me rappelle de cette petite américaine qui avait posté sa vidéo sur internet avant de se foutre en l'air, je sais plus si c'était parti d'une photo topless ou d'une connerie du genre, mais même en changeant de ville au final, elle se faisait rattraper. Sans doute par la haine de ses boureaux, mais aussi sans doute par la curiosité des uns et des autres, cette dépendance à l'envie de savoir ce qu'on dit de soi sur les réseau...
Y'a un épisode de black mirror la dessus qui colle bien à la réalité.
Tout comme dit Aqwa.
Alors, moralité, apprenez à vos enfants à leurs rentrer dans le lard, avec bienveillance, paix et amour.
Comme quand Gandhi vous envoie trois bombes nucléaires dans la gueule, dans civilisation, pour vous apprendre à vivre la non violence.
Sinon pour être un peu plus sérieux, on est rentré dans le stade de la violence psychologique à outrance et celle-ci, est beaucoup plus compliqué à supporter que la violence physique.
Je ne dis pas que prendre des tartes tous les jours, c'est agréable, mais on sait comment arrêter ça, alors que voir des photos montage de soit, qui circule sur internet, pour lutter contre ça, c'est comme les moulins à vent de don quichotte, à moins d'avoir un hacker dans ta famille, tu ne t'en sors pas.
Et en plus, le problème te poursuis en permamence, puisque le changement d'école ne te changes pas de réputation sur les réseaus sociaux.
Quand on voit qu'à l'échelle adulte, tu peux avoir des connards, qui créer des groupes comme les journalistes qui harcelaient tout le monde, alors j'imagine pas les ados...On a ouvert la boite de pandore, avec des outils de connexions permanentes, où tu peux faire caguer n'importe qui, depuis n'importe quel endroit, diffusé sur une échelle inquantifiable.
J'ai vraiment peur d'avoir des enfants pour le coup
![Vghgbg Vghgbg](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/vghgbg.gif)
Ouais sinon tu peux porter plainte, ça va en refroidir plus d'un...
Voui mais bon, si le truc est posté sur un youtube russe avec une ip moldave, c'est pas les trois bonhommes de la cyber-police nationale qui vont jouer les Hercule Poivrot.
L'a tombé dans l'eau Francky
![Blondblush Blondblush](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/blondblush1.gif)
Voui, je sais, faudrait interdire la DGAC, c'est très français de foutre des batons dans les roues aux gens qui ont du génie.
Pourquoi Steve est tombé à l'eau? Car il n'y avait aucun garde corps. Pourquoi les flics ont chargés? Car il n'y avait aucun service d'ordre pour évacuer le site en temps et en heure et empêcher les dérives ayant conduit a la charge des flics. Pourquoi le son a continué après l'arrêt prévu? Parce que le soundsystem a choisi de ne pas respecter ses obligations. Pourquoi tout cela a été possible? Car la mairie n'a pas veillé a ce que l'événement dont elle avait la responsabilité soit correctement organisé.
Bref, c'est mignon de gueuler "les flics sont des salauds", "ça fait 20ans que c'est comme ça, on a pas eu d'accident". A un moment, ce serait bien d'arrêter de se voiler la face et d'affronter ses responsabilités.
Ah donc la propagande gouvernementale fonctionne.
Donc "c'est mal organisé", on peut tuer un gars.
Avant la police essayait de ne pas tuer les gens en manif, mais depuis qu'on a fait barrage au fascisme, visiblement ça s'est un peu durci.
T'es sérieux?
C'est tellement bas de plafond comme réponse que je n'ai même pas envie de me faire caguer a argumenter.
Tu as raison. Les flics jetaient les mecs a la flotte.
Aller, bisous
2 questions:
Tu as déjà organisé un concert, un évènement?
Tu as déjà fait une analyse des causes d'un accident?
Oui je suis sérieux.
Bas de plafond, pas merci.
La doctrine policière, notamment depuis Malik Oussekine était de ne pas aller au contact pour éviter les morts.
Cette ligne de conduite a sauté.
Bien sûr qu'il y a des manquements, mais cela ne saurait justifier ou dédouaner les responsables policiers de la mort d'un jeune homme.
J'espère avoir été moins bas de plafond.
Quant à Zineb Redouane, "morte pour rien" elle aussi, à sa fenêtre de la Canebière, on attend toujours les explications.
Le seul truc que le gouvernement a fait, c'est de décorer le commandant de police de l'opération.
Le même soir, à la manif pour la rue d'Aubagne, nous nous sommes fait charger, ou non, comme à Nantes, les flics n'ont pas chargé, ils 'ous ont "juste" arrosés de lacrymo SUR LE QUAI DU PORT devant la mairie. Et des gens ont couru en direction de l'eau (il faisait nuit), il a fallu les arrêter en criant.
Ça s'est joué à quelques mètres près. Si on avait été quelques centaines de plus, c'était la cata.
Oui il devrait y avoir des barrières et des vigiles les protégeant s'il y a un quai de plusieurs mètres de haut, oui je pense que les deux DJ sur les six qui n'ont pas voulu couper le son à 4h du mat' sont des connards (rebeeeeelles) et j'espère que leur conscience est travaillée aujourd'hui. Mais malgré tout, la police, qui connaissait les lieux et les données de l'intervention (voir le rapport de police de 2017 publié par Mediapart), devait œuvrer comme elle l'avait fait jusqu'alors, pour éviter les drames.
Il vaut mieux déranger des riverains une heure de plus plutôt qu'un jeune homme meure.
En plus ce jeune homme avait l'air d'être un bon gars. Ça ne change pas le problème et ça aurait été grave même s'il ne l'avait pas été, mais ça fait encore plus caguer .
La gestion de l'affaire depuis sa disparition (autre problème) est honteuse. Ils l'ont laissé pourrir un mois dans l'eau.
Quant au traitement judiciaire, ici comme à Marseille pour Zineb Redouane ou à nice pour Geneviève Legay montrent une fois de plus une justice aux ordres.
On est en démocratie, mais il ne faut pas trop gratter le vernis.
Je pense qu il fait posséder des éléments solides avant de pouvoir tirer des conclusions.
Et des éléments de première main.
(31-07-2019, 12:30)Mazargues a écrit : [ -> ]Oui il devrait y avoir des barrières et des vigiles les protégeant s'il y a un quai de plusieurs mètres de haut, oui je pense que les deux DJ sur les six qui n'ont pas voulu couper le son à 4h du mat' sont des connards (rebeeeeelles) et j'espère que leur conscience est travaillée aujourd'hui. Mais malgré tout, la police, qui connaissait les lieux et les données de l'intervention (voir le rapport de police de 2017 publié par Mediapart), devait œuvrer comme elle l'avait fait jusqu'alors, pour éviter les drames.
Il vaut mieux déranger des riverains une heure de plus plutôt qu'un jeune homme meure.
En plus ce jeune homme avait l'air d'être un bon gars. Ça ne change pas le problème et ça aurait été grave même s'il ne l'avait pas été, mais ça fait encore plus caguer .
La gestion de l'affaire depuis sa disparition (autre problème) est honteuse. Ils l'ont laissé pourrir un mois dans l'eau.
Quant au traitement judiciaire, ici comme à Marseille pour Zineb Redouane ou à nice pour Geneviève Legay montrent une fois de plus une justice aux ordres.
On est en démocratie, mais il ne faut pas trop gratter le vernis.
Je suis d'accord avec certains de tes points et pas sur d'autres, par contre la partie en gras et, je trouve, plutôt coconne.
Bien sur que présenté comme ça "il vaut mieux une heure de bruit que perdre une vie", ça parait évident. Mais avec ce type d'argument qui ne peut être prononcé qu'après coup, on ne fait plus rien. Parce que lorsque la décision d'agir est prise, on sait qu'il y a un risque. Il y a TOUJOURS un risque. L'idée est d'évaluer le taux de probabilité et de gravité du risque d'un côté, et d'un autre côté quels sont les bénéfices à agir.Je ne dis pas que cette intervention était justifiée, je n'ai aucun élément particulier. Mais si on n'agit pas à chaque fois qu'il y a un risque, on agit plus jamais. (c'est mon côté "maitrise du risque" au niveau pro' qui parle
![Happy Happy](https://www.opiom.net/forums/images/smileysOpiom/happy.gif)
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