Je me disais ça car j'ai attaqué l'alcool ado. et la clop adulte, madame, c'est l'inverse. Bon, ça ne vaut rien comme échantillon représentatif
, mais je me demandais si l'impact d'une drogue sur un corps "fini" ou pas pouvait être différent.
La clop, j'ai toujours tellement peu fumé que j'ai pas vraiment besoin d'arrêter, c'est facile de rester entre 0 et 3 par jour.
Par contre, un gros facteur de l'alcool, en France en tous cas, c'est son coté culturel. Fête est synonyme de champagne et bonnes bouteilles.
Mon premier break, c'était pour la majorité de ma p'tite princesse, impossible de passer à coté sans bubulles.
Avant la généralisation des réfrigérateurs, du temps de la Marine à voile donc, la conservation des aliments se faisait par fumage, salage ou alors stockage dans l'alcool, ceci pour les viandes et poissons.
Nonobstant l'avis quasi-unanime des médecins, certains esprits pervers soutiennent que ces anciennes techniques sont toujours valables et que cloper et boire sans se restreindre est le meilleurs moyen d'augmenter son espérance de vie.
Je ne sais qu'en penser
2 deux DEUX II
Ancien gros fumeur (comme Dark, un paquet et demi par jour en semaine, deux le Week-end pour peu qu'il y avait bringue et Alcool. Marlboro ou Camel)
Je ne me suis pas fait aidé pour arrêter , ce qui était probablement une grosse erreur. Les deux premiers mois ca été l'enfer (des suées, des crampes, une sale humeur, pour le coup le coté drogue je voyais assez bien....)
J'ai beaucoup compensé par la bouffe (10 kg mais comme je me suis remis assez rapidement au sport, course et vélo, j'ai assez vite reperdu)
Fun fact: j'avais un zippo pour imiter Gainsbarre, les Clash et compagnie avec lequel j'allumais toutes mes clopes (double dose, Nicotine et essence) quand j'ai arrêté, au début, j'envoyais ma femme faire le plein d'essence, impossible pour moi, je ne sais pas trop comment fonctionnait mon cerveau mais l'odeur de l'essence me donnait immédiatement envie de fumer
Pas retouché une clope depuis 1995.
il y a l'aspect culturel, mais aussi le contexte familial et peut être la génétique.
dans la famille du coté de mon père il y a eu énormément d'addictions depuis au moins 4 générations (alcool, tabac mais aussi drogues), ma grand mère fumait 3 paquets de clopes par jour et elle est morte du cirrhose.
pour ma part j'ai fumé et bu jeune vers 16 ans et j'ai arrêté le tabac il y a 10 ans. Cependant, je sais qu'une clope suffit et ça repart. Pour l'alcool je ne bois jamais seul, heureusement madame ne bois pas ce qui limite ma consommation; Mais malgré cela j'aime l'alcool et lorsque je bois lors d'un repas cela peut être juste sans limite. Lors de la finale en 98 on a bu à deux avec mon père une bouteille de poire à 50°c, après un repas déjà bien arrosé.
je sais que tu peux vite tout perdre donc je suis super vigilant. Alors que l'on protege les jeunes des addictions c'est je pense une bonne chose.
Discussion intéressante. Merci de vos partages !
J’ai trop bu en soirée et trop fumé, même si moins en comparaison (surtout en mode festif), jusqu’à 35 ans. Mes filles m’ont fait arrêté la clope. J’ai de la chance, je suis pas addict pour le coup.
Discussion le jour du lancement de la nouvelle stratégie nationale contre le cancer où l’un des axes est d’améliorer la prévention sur le tabac et l’alcool avec un objectif (que je trouve louable mais je crains impossible) : faire de la génération née en 2010, une génération sans tabac.
J'vais pas tout faire en même temps, je m'occuperai de l'alcool un peu plus tard
1 paquet par jour, mais j'ai été à bien plus !
J'ai arrêté pendant 2 ans et demi, puis pensant que ça y était, que j'avais "gagné", je me suis autorisé un cigare après le repas du dimanche midi, puis du samedi midi, puis du soir, puir la semaine, puis un paquet de cigare par jour, pour revenir aux clopes
Là c'est la bonne, je le sais.
Merci à vous pour vos témoignages qui ne vont pas aider que moi, j'en suis sûr !
L'important est d'essayer, de ne pas s'arrêter au 1er échec, de recommencer, l'entourage peut vraiment aider ...
Vivement le prochain raout fraise haribo - pulco citron.
Ah nan hein ! La weed on peut la fumer nature ou en shilom, et pis la gentiane c'est pas de l'alcool, c'est un médoc contre la Covid
Bientôt 2 ans sans clopes pour missa, mais je compense la nicotine avec de la vape.
La transition a été toute douce, mes 2 dernières années de cigarettes au mieux je n'appréciait plus que les 2 premières taffes, le reste c'était du machinal. Le jour même je suis passé à l'électronique j'ai machinalement acheté aussi un paquet de Camel, il trône toujours sous blister dans ma chambre.
Les seuls moments difficiles encore ce sont les réunions/apéros entre amis, lorsque l'odeur de la fumée des autres réveille des envies de cloper. Et encore, c'est pas la clope qui manque, mais le goût de la fumée sur le bout de la langue. Mais bon, on s'y fait à ce manque, et puis grâce aux mecs qui ont attrapé la crève après avoir bouffé du tartare de pangolin aromatisé à la chauve-souris, y'en a moins des apéros entre amis...
I Love...
Ne jamais avoir commencé à fumer
(05-02-2021, 03:04)Elephant a écrit : [ -> ]Bientôt 2 ans sans clopes pour missa, mais je compense la nicotine avec de la vape.
La transition a été toute douce, mes 2 dernières années de cigarettes au mieux je n'appréciait plus que les 2 premières taffes, le reste c'était du machinal. Le jour même je suis passé à l'électronique j'ai machinalement acheté aussi un paquet de Camel, il trône toujours sous blister dans ma chambre.
Les seuls moments difficiles encore ce sont les réunions/apéros entre amis, lorsque l'odeur de la fumée des autres réveille des envies de cloper. Et encore, c'est pas la clope qui manque, mais le goût de la fumée sur le bout de la langue. Mais bon, on s'y fait à ce manque, et puis grâce aux mecs qui ont attrapé la crève après avoir bouffé du tartare de pangolin aromatisé à la chauve-souris, y'en a moins des apéros entre amis...
Au contraire, l'odeur de la fumée / clope va très vite dégoûté (genre 3-4 mois) après mon arrêt du tabac. Peut-être que le fait de retrouver de l'odorat a joué.
La première fois que je m'en suis aperçu, c'était en marchant dans la rue derrière un fumeur, j'ai dû m'écarter. Après, à un Noël, j'avais tiré une latte sur une Camel d'un cousin par curiosité : ça m'a vite confirmé que le tabac m'était devenu bien dégueu, même après un gros repas bien alcoolisé.
Ca marche aussi avec l'odeur des hydrocarbures quand on quitte la ville.
Génération 2010 sans tabac, c'est une super nouvelle.
Sans pollution, c'est pas gagné.
@grieves : tu parlais du fait de se faire aider ou pas. Du côté alcool, je ne sais pas trop si ça change un truc. J'avais arrêté plusieurs fois sans aide et sans traitement, moins longtemps certes, mais ça ne me parait pas tellement différent, et je pense que le mental et la détermination sont les plus gros facteurs. Mais ça doit pas mal changer d'une personne à l'autre.
(05-02-2021, 15:54)aqwarium a écrit : [ -> ]Ca marche aussi avec l'odeur des hydrocarbures quand on quitte la ville.
Génération 2010 sans tabac, c'est une super nouvelle.
Sans pollution, c'est pas gagné.
@grieves : tu parlais du fait de se faire aider ou pas. Du côté alcool, je ne sais pas trop si ça change un truc. J'avais arrêté plusieurs fois sans aide et sans traitement, moins longtemps certes, mais ça ne me parait pas tellement différent, et je pense que le mental et la détermination sont les plus gros facteurs. Mais ça doit pas mal changer d'une personne à l'autre.
la motivation ne me manquait pas mais n'a jamais suffit de toutes les fois où j'arrêtais la clope (tous les 1er janvier, pendant une bonne dizaine d'années). Le break m'était à chaque fois bénéfique mais n'a jamais duré plus de 3-4 mois max. Le facteur +, ce fut une magnétiseuse de Quimper qui me l'a apporté - une seule séance de 15' a fait l'affaire (15 euros je crois), "je vous ai ôté l'addiction, par contre une seule cigarette suffira à la faire revenir". Ça va faire 4 ans et sans aucun effort, vraiment très forte cette dame !
L'alcool j'y vois davantage le côté médicamenteux de la chose et entre les polyphénols du vin (antioxydants notoires) et la quinine du gin-tonic (anti-covid @ Raoult) mon cœur balance. En ce moment je fais une cure de Porto (l'élixir de jouvence de la bourgeoisie victorienne), ça fait grossir mais du coup on voit moins mes rides - les rosbifs avaient donc raison.
Marrant cette histoire de magnétiseuse.
Typiquement le style de trucs que je ne peux pas croire, sauf qu'il y a quelques années, une proche a stoppé 40 ans de clop (genre 2 paquets quotidiens) en une seule séance d’acuponcture.
Mode rabat-joie on : pas d'effet bénéfique sur la santé de l'alcool (et c'est même l'inverse). Et quelque soit l'alcool (vin = alcool).
C'est d'ailleurs marrant comment le discours de santé public est différent entre l'alcool et le cigarette, même si la cigarette a l'air d'être un poison plus fort.
Peut-être parce que la France ne fabrique pas de tabac au contraire de l'alcool ? Tout notre tabac est importé non ?
Tu as une partie de la réponse à ta question de pourquoi l'un est plus honni que l'autre, alors que c'est la même bouse.
edit : et pour avoir vu les ravages que peut faire l'alcool sur un parent, je peux témoigner que ce n'est pas moins fort que la cigarette...
Même si l'éthanol est le même dans les différents alcools, on ne peut pas dire que tous se valent amha.
Une cuite au champagne, au pastis ou à la vodka, c'est pas le même résultat, ni sur le coup, ni le lendemain.
Pareil pour les gens qui ont 50 ans de rhum blanc dans la tête, ils n'ont pas le même profil que ceux qui ont bourlingué aux premiers grands crus il me semble.
Puis après, y'a les mystères de la physiologie de chacun.
(06-02-2021, 15:41)Cocadust a écrit : [ -> ]Peut-être parce que la France ne fabrique pas de tabac au contraire de l'alcool ? Tout notre tabac est importé non ?
Tu as une partie de la réponse à ta question de pourquoi l'un est plus honni que l'autre, alors que c'est la même bouse.
edit : et pour avoir vu les ravages que peut faire l'alcool sur un parent, je peux témoigner que ce n'est pas moins fort que la cigarette...
Il y avait dans le sud ouest toute une agriculture du tabac (brun), étroitement surveillée, on comptait les feuilles dans les champs pour éviter toute récolte spontanée.
Tout cela alimentait les manufactures de la Seita disséminées dans toute la France et d'où sortaient Gauloise, Cauloises "Troupes" (1 paquet par soldat), Gitanes, Celtiques, P4 ....
Maintenant beaucoup de manufactures ont fermé, peut-être même toutes ?
(06-02-2021, 14:34)aqwarium a écrit : [ -> ]Marrant cette histoire de magnétiseuse.
Typiquement le style de trucs que je ne peux pas croire, sauf qu'il y a quelques années, une proche a stoppé 40 ans de clop (genre 2 paquets quotidiens) en une seule séance d’acuponcture.
le dernier qui a réussi cet exploit, c'est le médecin des urgences pour mon oncle lors de son arrêt. Il a arrêté de fumer mais il est mort;
j'ai du mal à croire à l'acuponcture au magnétiseur et autre gourou. Je pense que c'est un doudou et lorsque tu passes le pas pour aller les voir tu es déjà convaincu de l'effet.
J'avais visité une plantation en Périgord étant jeune, et effectivement, tous les pieds étaient sellés, alors que quelques centaines de km au sud, en Andorre, les feuilles séchées accrochées aux clôtures des habitations.
Sur Mars-eyes, les anciennes manufactures de la Seita, c'est la friche Belle de Mai et les archives municipales de la ville