01-09-2007, 00:35
Un bouquet de crise en thèmes...
Quand l'OM est debout, un match face à Paris est un simple match de football. C'est plutôt quand tout va mal qu'on monte ce non-événement en tube, pour une fonction purement cathodique. Mais là, l'OM atterre. Et la rencontre entre les anciennes gloires les plus glauques de la décénie revêt la dimension capitale qui lui faisait défaut. L'oeil était dans la tombe et regardait Caen...
Pape Diouf a mal digéré sa salade niçoise. Le soir-même il ne se prélassait plus, tel le crocodile longanime, dans l'insondabilité de ses discours-fleuve, où seules les langues de bois se prévalent de flottaison. Il se fit président atrabilaire : c'était «la défaite de trop», le moment choisi par celui qui ne commit aucune faute de goût, de sonner l'heure de la révolution de palais. Un mois à peine après avoir promis Emon et merveilles, le Pape à strophes va devoir envisager tous les scénarii (Potter@cetace).
Météo France prévoit un temps ensoleillé et des températures atteignant 20 degrés celciu.
Pas de problème majeur. C'est comme d'habitude : les 2 000 places accordées aux supporteurs marseillais permettront à l'OM d'aligner une équipe de CFA au Parc des Princes en toute légalité. Et pan dans la moustache !
Victoire ! Exode d'un peuple
Paradoxe : c'est la même malédiction que cette deuxième place miraculeuse. Et il faut retenir les leçons du passé.
Il est bien emmerdé, le Pape... Lui qui voulait jeter Bébert avec l'eau du bain dès le mois de juin, va devoir patienter.
Le Vélodrome se fait ennemi juré. Le peuple trépigne.
Ne surout pas changer une équipe qui gagne ni balancer un énième Troussier sous prétexte qu'untel ait voulu sortir de Saigon.
RLD est bien emmerdé aussi, car c'est au moment où le stade est muet qu'il convient de relancer Deschamps.
Courage, la victoire nous rapproche inéxorablement de la prochaine défaite.
Contrairement aux idées reçues, une victoire contre Paris serait de mauvais augure pour qui ambitionne de chatouiller les petons endoloris de Pierre Mondy.
Heureux ceux qui croient au soleil sans jamais l'avoir vu. L'OM prendrait un tournant jeanfernandesque. Mais sans Ribéry, sans lot de consolation.
Par toutes les latitudes et longitudes, cap sur l'océan des platitudes. L'OM est relancé. Mieux, il évite la zone rouge. Par l'intermédiaire de José la caution Marseillaise, l'OM est décrété «équipe de coupe». Du moins jusqu'à la prochaine finale. Mais sans Drogba, sanglots de désolation.
Match nul
Scénario tiède comme un Pastis Sans Glaçon...
Le brave Albert, qui n'avait rien demandé, voit la menace reportée. Avec comme seul point d'horizon, le cadet de ses sursis.
L'OM perd : comment nouer le bouquet de crise en thèmes ?
A] Du mollard dans les sifllets
Humilié par les perf's de Ricardo avec Monaco, noyé sous la pression, Albert est demi de ses fonctions. Tous derrière lui il y a un mois, aujourd'hui lui seul devant. Aligné seul en pointe de l'attaque des médias, ses affinités avec Cissé éclatent au grand jour, mais trop tard. A l'image de Mamadou, son côté gauche lui a fait défaut au mauvais moment.
José la caution Marseillaise est de retour aux manettes. Pour une fois, José est en avance sur ses objectifs. Les progrès sont nets : en 2004, il avait fallu attendre la 28 ème journée pour abandonner le championnat.
Pour autant, le G.O préféré des Marseillais de l'OM sait mieux que quiconque combien il est difficile d'être Bobafet en son pays.
Mais l'élève, qui peine à dépasser le mètre, a soif de revanche. Ses allers-retours en Ukraine lui ont enseigné l'art de l'Oural Football. Retour pur et dur au 8-1-1, muable à souhait en un indicible 3-6 les soirs de tumulte.
Tâche ingrate, il va devoir se retrouver confronté, bien malgré lui, avec les problèmes du milieu.
Notons la toute élégance de Pape Diouf, qui épargne à José le rôle de responsable légal de cette tragique mise en Seine.
Nasri signe dans la foulée un précontrat de transfert à Madrid, que José tentera en vain de dissimuler.
Le contrat de Laurent Spinosi est prolongé jusqu'en 2024.
L'objectif est désormais la Ligue des Champions. La preuve. Contre Porto, José a déjà élaboré un plan anti-Nani.
Pape Diouf est humilié. «Mon enfant nu sénégalais, le vent dans ses chevaux défaits» coqueriquait Francis Cabrel, dans Je t'ohèmais, je t'ohème et je t'ohèmerais.
B] La fin d'un système
Hier mariés, aujourd'hui marris.Pape et Emonigo divorcent pour de bon.
La leçon Perrin est retenue, il était temps de mettre un terme à cet improbable ménage à trois.
Pape tout puissant, avec l'aval du content suisse, ravi d'avoir enfin réussi à déprécier cet OM infourgable, et prêt à rallonger pubi sur l'ongle la note du prochain mercato afin d'arracher Giuly aux griffes
le la louve romaine. Le tout bien sûr avant le grand marronnier des affaires, période Bouchet. Et avec le dédit Ka$hkar, sivopli...
Après avoir fait péter le dernier verrou plantaire, RLDiouf active la clé Deschamps. J+7, il est un peu tard pour vraiment bien faire.
Le théorème de Frana s'applique : «Pourquoi après tout, ne pas tenter le challenge d'un mec qui a tout gagné, qui connait la pression et dont entraîneur est le métier ?»
Ce genre d'équations est toujours sujette aux inconnus.
Beye enfin parti à Newcastle, c'est la cuvée du Pape qui gagne contre Chateauneuf.
Quoi qu'il en soit, le DD nouveau se voit apposer un vernis de haut niveau. Des fruits d'intersaison, nous nous contentons des vendanges.
Un mois d'absence sans trouver au retour, l'odeur du frigo sale.
Pape Diouf s'installe durablement dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2010 qui sera la sienne.
Quolibets regrettables : les remontrances désobligeantes de Carlos à Diouf: «Dis, Pape ; Ayew l'est laid ! »
Celle du même fils de Françoise Dolto : «Qu'est-ce tu bois Doudou Faty dis-donc !».
Questions existentielles subsidiaires :
- Le Parc des Princes est-il vraiment l'endroit idéal où planquer 22 galettes ?
- Sous prétexte d'avoir perdu la Beye, doit-on accepter la Mendy cité ?
- En bon breton convaincu, Paul LeGuen pourra-t-il résister un temps à Clément ?
- Rothen a-t-il enfin compris que le ver était dans le fruit ?
- Chantome est il à l'opéra ce que Ka$hkar est à l'OPA ?
- Pauleta aura-il les épaulettes aussez larges pour affronter le regard vindicatif de José ?
- Né à Arles, Cissé osera-t-il le grand pont sur Digard ?
- N'Gog est-il enceinte ?
Quand l'OM est debout, un match face à Paris est un simple match de football. C'est plutôt quand tout va mal qu'on monte ce non-événement en tube, pour une fonction purement cathodique. Mais là, l'OM atterre. Et la rencontre entre les anciennes gloires les plus glauques de la décénie revêt la dimension capitale qui lui faisait défaut. L'oeil était dans la tombe et regardait Caen...
Pape Diouf a mal digéré sa salade niçoise. Le soir-même il ne se prélassait plus, tel le crocodile longanime, dans l'insondabilité de ses discours-fleuve, où seules les langues de bois se prévalent de flottaison. Il se fit président atrabilaire : c'était «la défaite de trop», le moment choisi par celui qui ne commit aucune faute de goût, de sonner l'heure de la révolution de palais. Un mois à peine après avoir promis Emon et merveilles, le Pape à strophes va devoir envisager tous les scénarii (Potter@cetace).
Météo France prévoit un temps ensoleillé et des températures atteignant 20 degrés celciu.
Pas de problème majeur. C'est comme d'habitude : les 2 000 places accordées aux supporteurs marseillais permettront à l'OM d'aligner une équipe de CFA au Parc des Princes en toute légalité. Et pan dans la moustache !
Victoire ! Exode d'un peuple
Paradoxe : c'est la même malédiction que cette deuxième place miraculeuse. Et il faut retenir les leçons du passé.
Il est bien emmerdé, le Pape... Lui qui voulait jeter Bébert avec l'eau du bain dès le mois de juin, va devoir patienter.
Le Vélodrome se fait ennemi juré. Le peuple trépigne.
Ne surout pas changer une équipe qui gagne ni balancer un énième Troussier sous prétexte qu'untel ait voulu sortir de Saigon.
RLD est bien emmerdé aussi, car c'est au moment où le stade est muet qu'il convient de relancer Deschamps.
Courage, la victoire nous rapproche inéxorablement de la prochaine défaite.
Contrairement aux idées reçues, une victoire contre Paris serait de mauvais augure pour qui ambitionne de chatouiller les petons endoloris de Pierre Mondy.
Heureux ceux qui croient au soleil sans jamais l'avoir vu. L'OM prendrait un tournant jeanfernandesque. Mais sans Ribéry, sans lot de consolation.
Par toutes les latitudes et longitudes, cap sur l'océan des platitudes. L'OM est relancé. Mieux, il évite la zone rouge. Par l'intermédiaire de José la caution Marseillaise, l'OM est décrété «équipe de coupe». Du moins jusqu'à la prochaine finale. Mais sans Drogba, sanglots de désolation.
Match nul
Scénario tiède comme un Pastis Sans Glaçon...
Le brave Albert, qui n'avait rien demandé, voit la menace reportée. Avec comme seul point d'horizon, le cadet de ses sursis.
L'OM perd : comment nouer le bouquet de crise en thèmes ?
A] Du mollard dans les sifllets
Humilié par les perf's de Ricardo avec Monaco, noyé sous la pression, Albert est demi de ses fonctions. Tous derrière lui il y a un mois, aujourd'hui lui seul devant. Aligné seul en pointe de l'attaque des médias, ses affinités avec Cissé éclatent au grand jour, mais trop tard. A l'image de Mamadou, son côté gauche lui a fait défaut au mauvais moment.
José la caution Marseillaise est de retour aux manettes. Pour une fois, José est en avance sur ses objectifs. Les progrès sont nets : en 2004, il avait fallu attendre la 28 ème journée pour abandonner le championnat.
Pour autant, le G.O préféré des Marseillais de l'OM sait mieux que quiconque combien il est difficile d'être Bobafet en son pays.
Mais l'élève, qui peine à dépasser le mètre, a soif de revanche. Ses allers-retours en Ukraine lui ont enseigné l'art de l'Oural Football. Retour pur et dur au 8-1-1, muable à souhait en un indicible 3-6 les soirs de tumulte.
Tâche ingrate, il va devoir se retrouver confronté, bien malgré lui, avec les problèmes du milieu.
Notons la toute élégance de Pape Diouf, qui épargne à José le rôle de responsable légal de cette tragique mise en Seine.
Nasri signe dans la foulée un précontrat de transfert à Madrid, que José tentera en vain de dissimuler.
Le contrat de Laurent Spinosi est prolongé jusqu'en 2024.
L'objectif est désormais la Ligue des Champions. La preuve. Contre Porto, José a déjà élaboré un plan anti-Nani.
Pape Diouf est humilié. «Mon enfant nu sénégalais, le vent dans ses chevaux défaits» coqueriquait Francis Cabrel, dans Je t'ohèmais, je t'ohème et je t'ohèmerais.
B] La fin d'un système
Hier mariés, aujourd'hui marris.Pape et Emonigo divorcent pour de bon.
La leçon Perrin est retenue, il était temps de mettre un terme à cet improbable ménage à trois.
Pape tout puissant, avec l'aval du content suisse, ravi d'avoir enfin réussi à déprécier cet OM infourgable, et prêt à rallonger pubi sur l'ongle la note du prochain mercato afin d'arracher Giuly aux griffes
le la louve romaine. Le tout bien sûr avant le grand marronnier des affaires, période Bouchet. Et avec le dédit Ka$hkar, sivopli...
Après avoir fait péter le dernier verrou plantaire, RLDiouf active la clé Deschamps. J+7, il est un peu tard pour vraiment bien faire.
Le théorème de Frana s'applique : «Pourquoi après tout, ne pas tenter le challenge d'un mec qui a tout gagné, qui connait la pression et dont entraîneur est le métier ?»
Ce genre d'équations est toujours sujette aux inconnus.
Beye enfin parti à Newcastle, c'est la cuvée du Pape qui gagne contre Chateauneuf.
Quoi qu'il en soit, le DD nouveau se voit apposer un vernis de haut niveau. Des fruits d'intersaison, nous nous contentons des vendanges.
Un mois d'absence sans trouver au retour, l'odeur du frigo sale.
Pape Diouf s'installe durablement dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2010 qui sera la sienne.
Quolibets regrettables : les remontrances désobligeantes de Carlos à Diouf: «Dis, Pape ; Ayew l'est laid ! »
Celle du même fils de Françoise Dolto : «Qu'est-ce tu bois Doudou Faty dis-donc !».
Questions existentielles subsidiaires :
- Le Parc des Princes est-il vraiment l'endroit idéal où planquer 22 galettes ?
- Sous prétexte d'avoir perdu la Beye, doit-on accepter la Mendy cité ?
- En bon breton convaincu, Paul LeGuen pourra-t-il résister un temps à Clément ?
- Rothen a-t-il enfin compris que le ver était dans le fruit ?
- Chantome est il à l'opéra ce que Ka$hkar est à l'OPA ?
- Pauleta aura-il les épaulettes aussez larges pour affronter le regard vindicatif de José ?
- Né à Arles, Cissé osera-t-il le grand pont sur Digard ?
- N'Gog est-il enceinte ?