31-08-2007, 13:19
Comment est le moral ?
La santé, ça va. Quand il y a la santé, il y a un peu plus de courage, et quand il y a du courage on va se battre pour essayer de remonter la pente.
Tu es psychologue ce matin ?
Quoi ? Tu penses que je peux me le permettre ? Moi je suis terre-à-terre, le ballon roule sur un terrain, ça rentre, ça sort, ça joue bien, ça joue mal, moi je suis un terre-à-terre. Je ne suis pas dans les mots, dans les phrases. Ça c’est votre métier.
Il y a eu discussion ce matin ?
Non.
Il y en aura ?
Oui mais on a le temps…
Techniques ?
Non, la psychologie du football… J’ai eu des entraîneurs de grande qualité que vous avez certainement apprécié comme Robert Herbin. Il faisait une composition d’équipe et l’équipe jouait. Je l’ai eu comme entraîneur. Il ne rentrait pas dans des phrases extraordinaires, dans des si, dans des là. Non. Le ballon, c’est ça. Vous courrez plus que l’adversaire, vous avez certainement plus le ballon qu’eux, vous êtes plus agressifs, vous avez certainement la chance de gagner des duels. Vous êtes encore plus agressifs, vous avez certainement la chance de gagner des deuxièmes ballons et si vous êtes en mouvements, vous avez la chance de faire du jeu. À partir de là…
Ils sont dignes de porter le maillot de l’OM ?
Je ne vais pas entrer dans des détails aussi importants, je dis qu’hier soir, on est passé tous à travers. C’est comme ça. On a été mauvais. Je l’ai dit, je le répète et vous l’avez marqué. Ça gêne qui ? Ça gêne quoi ? Le football est ainsi fait, dimanche on va essayer de faire le meilleur match possible pour essayer de gagner le PSG, pas parce que c’est Paris, mais parce que c’est un match important pour nous et qu’il nous faut les trois points qu’on a perdus, parce qu’on est en retard au niveau des points mais après il se passera ce qui se passera.
C’est un incident de parcours ?
C’est plus qu’un incident de parcours. Il y a eu un manque d’investissement assez important quand même et ça je peux me permettre de le reprocher. Contre Nancy on se fait remonter deux buts, il n’y a pas tellement de choses à dire sauf des erreurs techniques ou individuelles qu’on peut corriger, mais hier c’est un naufrage collectif.
Tu peux modifier l’équipe à Paris ?
Je vais essayer de te répondre. En mon âme et conscience, je vais essayer de faire la meilleure équipe possible avec le mental, le physique et le technique nécessaire pour gagner ce match.
C’est un problème physique pour l’instant ?
Je l’espère, mais je doute parce qu’un problème physique il y a toujours dix ou quinze minutes dans un matchs où on peut être euphorique mais hier on a été amorphes pendant une heure trente. Je ne pense pas que ce soit physique. C’est certainement mental. C’est ce qu’on va essayer de découvrir.
Pape dit que certains ont joué comme la DH ?
Hier je pense que collectivement, on peut donner un ou deux joueurs en exemple qui se sont bien battus mais même ça c’est pas suffisant. En mon âme et conscience, j’ai eu l’impression d’avoir fait la meilleure équipe. Mais c’est pas la meilleure puisqu’on a perdu deux à zéro. Donc je me sens responsable aussi… À un moment donné le jeu c’est un comportement, c’est quelque chose qui appartient aux joueurs, j’ai été joueur, on est passé au travers, mais on n’est pas obligé d’être onze ou treize en même temps. Je pense qu’on a eu un naufrage collectif
Certains joueurs ont du mal à s’adapter à l’OM ?
Oui, peut-être qu’on met la charrue avant les bœufs, aussi parce que le temps d’adaptation, c’est pour tout le monde. Des clubs recrutent un ou deux joueurs qui ont deux trois ou quatre mois pour bien s’intégrer. Nous on recrute cinq joueurs et dans la minute. C’est plus difficile, peut-être c’est vrai.
Tu as vu Pape ?
Non. J’ai vu personne ce matin.
Tu es en sursis ?
Je vais essayer d’évacuer et dire que s’il y a un an, j’ai accepté cette position c’est pas pour jeter tout de suite la serviette et dire voilà c’est mort. Je ferai trop plaisir à certains. J’ai entendu sur les ondes, lu dans les journaux… Je vais les emmerder encore un peu.
Mais tu sais que c’est la solution de facilité ?
Mais c’est pas encore un gros problème. Je vais essayer d’emmerder encore du monde pendant le temps qu’on va me donner.
Vous avez besoin d’un attaquant de profondeur ?
Je l’ai dit avant. Malheureusement l’absence de Cissé a été terrible. On l’a ressentie rapidement . La deuxième chose, on ne va pas se chercher des excuses mais depuis le début de la saison, il est perturbé par des blessures. On n’arrive pas avoir des joueurs en forme ensemble, là on a jusqu’à dimanche pour récupérer un peu et surtout pour avoir des guerriers sur le terrain.
Tu attends une révolte ?
J’espère. Ils vont être obligés parce que les Parisiens vont être révoltés. Ils ont fait un excellent résultat hier, ils auront certainement plus confiance que nous, il nous faut des trucs entre les jambes pour faire ce match-là. C’est un match particulier, mais ça reste un match. On joue contre une équipe en confiance, à Paris, les dix qui vont entrer sur le terrain, chapeau messieurs !
Onze...
Oui j’oublie toujours le gardien.
Cissé y sera ?
J’espère. Ce matin c’était rassurant.
Samir dit que c’est plus facile de jouer à l’extérieur ?
Non je ne puis être d’accord. Le Vélodrome est un lieu extraordinaire pour jouer au foot avec l’OM. Il faut être en confiance, fort dans sa tête, dans son corps. Mais il y a toujours un bon coup à jouer. On peut rarement s’imaginer faire un match catastrophe comme hier, c’est vrai qu’on peut perdre contre tout le monde, mais à Paris on peut faire un bon résultat parce qu’il y a de bons joueurs à l’OM.
Ça peut-être un remède ?
On verra bien.
Pourquoi il n’y a plus de joueurs au premier et au deuxième poteau ?
On a un joueur au premier poteau qui coupe les trajectoires courtes, c’est Taiwo, et tout ce qui est au-dessus c’est pour les duels aériens par rapport aux défenseurs et si c’est plus haut c’est pour les gardiens. On peut avoir une relance assez rapide par rapport à un ou deux ou trois joueurs qui se mettent plus haut sur le terrain pour avoir des contres mêmes sur les coups de pieds arrêtés.
Le but c’est la faute de Mandanda ?
Non. Le ballon a une trajectoire courte qui est touchée au premier poteau. Le ballon traverse et on peut être surpris là-dessus.
Mise au vert ?
Il est possible qu’il y ait changement. Oui.
Givet ?
Il a mal au mollet des examens vont être effectués. Ça c’est déclenché à l’entraînement.
Ce match contre PSG ?
Je suis dans la grande déception d’hier. Ce soir, je me remets au travail, mais ça reste le derby le plus éloigné mais c’est un match particulier. Il va falloir faire un bon et un grand match si on veut relever la tête, ça passe par des matchs comme ça. Si ce match se tourne pour nous, c’est une chance. La seule pression qu’on doit avoir doit être sur le terrain, pas dans les tribunes, au niveau des supporteurs, il y a encore pleins de matchs après, laissons la pression sur le terrain.
Le tirage ?
Je vais encore me positionner sur le championnat. Pas Liverpool parce qu’ils vont vite… Je veux du plus calme, du plus tranquille.
Tu peux envoyer les minots au Parc ?
On verra bien ce qui se passera dimanche.
La santé, ça va. Quand il y a la santé, il y a un peu plus de courage, et quand il y a du courage on va se battre pour essayer de remonter la pente.
Tu es psychologue ce matin ?
Quoi ? Tu penses que je peux me le permettre ? Moi je suis terre-à-terre, le ballon roule sur un terrain, ça rentre, ça sort, ça joue bien, ça joue mal, moi je suis un terre-à-terre. Je ne suis pas dans les mots, dans les phrases. Ça c’est votre métier.
Il y a eu discussion ce matin ?
Non.
Il y en aura ?
Oui mais on a le temps…
Techniques ?
Non, la psychologie du football… J’ai eu des entraîneurs de grande qualité que vous avez certainement apprécié comme Robert Herbin. Il faisait une composition d’équipe et l’équipe jouait. Je l’ai eu comme entraîneur. Il ne rentrait pas dans des phrases extraordinaires, dans des si, dans des là. Non. Le ballon, c’est ça. Vous courrez plus que l’adversaire, vous avez certainement plus le ballon qu’eux, vous êtes plus agressifs, vous avez certainement la chance de gagner des duels. Vous êtes encore plus agressifs, vous avez certainement la chance de gagner des deuxièmes ballons et si vous êtes en mouvements, vous avez la chance de faire du jeu. À partir de là…
Ils sont dignes de porter le maillot de l’OM ?
Je ne vais pas entrer dans des détails aussi importants, je dis qu’hier soir, on est passé tous à travers. C’est comme ça. On a été mauvais. Je l’ai dit, je le répète et vous l’avez marqué. Ça gêne qui ? Ça gêne quoi ? Le football est ainsi fait, dimanche on va essayer de faire le meilleur match possible pour essayer de gagner le PSG, pas parce que c’est Paris, mais parce que c’est un match important pour nous et qu’il nous faut les trois points qu’on a perdus, parce qu’on est en retard au niveau des points mais après il se passera ce qui se passera.
C’est un incident de parcours ?
C’est plus qu’un incident de parcours. Il y a eu un manque d’investissement assez important quand même et ça je peux me permettre de le reprocher. Contre Nancy on se fait remonter deux buts, il n’y a pas tellement de choses à dire sauf des erreurs techniques ou individuelles qu’on peut corriger, mais hier c’est un naufrage collectif.
Tu peux modifier l’équipe à Paris ?
Je vais essayer de te répondre. En mon âme et conscience, je vais essayer de faire la meilleure équipe possible avec le mental, le physique et le technique nécessaire pour gagner ce match.
C’est un problème physique pour l’instant ?
Je l’espère, mais je doute parce qu’un problème physique il y a toujours dix ou quinze minutes dans un matchs où on peut être euphorique mais hier on a été amorphes pendant une heure trente. Je ne pense pas que ce soit physique. C’est certainement mental. C’est ce qu’on va essayer de découvrir.
Pape dit que certains ont joué comme la DH ?
Hier je pense que collectivement, on peut donner un ou deux joueurs en exemple qui se sont bien battus mais même ça c’est pas suffisant. En mon âme et conscience, j’ai eu l’impression d’avoir fait la meilleure équipe. Mais c’est pas la meilleure puisqu’on a perdu deux à zéro. Donc je me sens responsable aussi… À un moment donné le jeu c’est un comportement, c’est quelque chose qui appartient aux joueurs, j’ai été joueur, on est passé au travers, mais on n’est pas obligé d’être onze ou treize en même temps. Je pense qu’on a eu un naufrage collectif
Certains joueurs ont du mal à s’adapter à l’OM ?
Oui, peut-être qu’on met la charrue avant les bœufs, aussi parce que le temps d’adaptation, c’est pour tout le monde. Des clubs recrutent un ou deux joueurs qui ont deux trois ou quatre mois pour bien s’intégrer. Nous on recrute cinq joueurs et dans la minute. C’est plus difficile, peut-être c’est vrai.
Tu as vu Pape ?
Non. J’ai vu personne ce matin.
Tu es en sursis ?
Je vais essayer d’évacuer et dire que s’il y a un an, j’ai accepté cette position c’est pas pour jeter tout de suite la serviette et dire voilà c’est mort. Je ferai trop plaisir à certains. J’ai entendu sur les ondes, lu dans les journaux… Je vais les emmerder encore un peu.
Mais tu sais que c’est la solution de facilité ?
Mais c’est pas encore un gros problème. Je vais essayer d’emmerder encore du monde pendant le temps qu’on va me donner.
Vous avez besoin d’un attaquant de profondeur ?
Je l’ai dit avant. Malheureusement l’absence de Cissé a été terrible. On l’a ressentie rapidement . La deuxième chose, on ne va pas se chercher des excuses mais depuis le début de la saison, il est perturbé par des blessures. On n’arrive pas avoir des joueurs en forme ensemble, là on a jusqu’à dimanche pour récupérer un peu et surtout pour avoir des guerriers sur le terrain.
Tu attends une révolte ?
J’espère. Ils vont être obligés parce que les Parisiens vont être révoltés. Ils ont fait un excellent résultat hier, ils auront certainement plus confiance que nous, il nous faut des trucs entre les jambes pour faire ce match-là. C’est un match particulier, mais ça reste un match. On joue contre une équipe en confiance, à Paris, les dix qui vont entrer sur le terrain, chapeau messieurs !
Onze...
Oui j’oublie toujours le gardien.
Cissé y sera ?
J’espère. Ce matin c’était rassurant.
Samir dit que c’est plus facile de jouer à l’extérieur ?
Non je ne puis être d’accord. Le Vélodrome est un lieu extraordinaire pour jouer au foot avec l’OM. Il faut être en confiance, fort dans sa tête, dans son corps. Mais il y a toujours un bon coup à jouer. On peut rarement s’imaginer faire un match catastrophe comme hier, c’est vrai qu’on peut perdre contre tout le monde, mais à Paris on peut faire un bon résultat parce qu’il y a de bons joueurs à l’OM.
Ça peut-être un remède ?
On verra bien.
Pourquoi il n’y a plus de joueurs au premier et au deuxième poteau ?
On a un joueur au premier poteau qui coupe les trajectoires courtes, c’est Taiwo, et tout ce qui est au-dessus c’est pour les duels aériens par rapport aux défenseurs et si c’est plus haut c’est pour les gardiens. On peut avoir une relance assez rapide par rapport à un ou deux ou trois joueurs qui se mettent plus haut sur le terrain pour avoir des contres mêmes sur les coups de pieds arrêtés.
Le but c’est la faute de Mandanda ?
Non. Le ballon a une trajectoire courte qui est touchée au premier poteau. Le ballon traverse et on peut être surpris là-dessus.
Mise au vert ?
Il est possible qu’il y ait changement. Oui.
Givet ?
Il a mal au mollet des examens vont être effectués. Ça c’est déclenché à l’entraînement.
Ce match contre PSG ?
Je suis dans la grande déception d’hier. Ce soir, je me remets au travail, mais ça reste le derby le plus éloigné mais c’est un match particulier. Il va falloir faire un bon et un grand match si on veut relever la tête, ça passe par des matchs comme ça. Si ce match se tourne pour nous, c’est une chance. La seule pression qu’on doit avoir doit être sur le terrain, pas dans les tribunes, au niveau des supporteurs, il y a encore pleins de matchs après, laissons la pression sur le terrain.
Le tirage ?
Je vais encore me positionner sur le championnat. Pas Liverpool parce qu’ils vont vite… Je veux du plus calme, du plus tranquille.
Tu peux envoyer les minots au Parc ?
On verra bien ce qui se passera dimanche.
(cf: Je ferais trop plaisir à certains donc je vais les emmerder encore un peu... pendant le temps qu'on me donner" a conclu le coach phocéen visiblement remonté par les critiques)
