31-08-2007, 13:11
La visite médicale sera bonne ou vous pourriez revenir ?
On ne sait jamais avec tout ce qui arrive en ce moment, je reviens demain. Je frappe et on recommence. Non mais c’est vrai que je pars à 14h pour passer la visite médicale. J’espère que tout se passera bien comme tout ce qui s’est passé jusqu’à présent dans toutes les négociations qu'il y a pu y avoir entre les deux clubs, l’OM et Newcastle.
Pourquoi vous partez ?
Il y a plusieurs raisons. Il y a eu cette opportunité, elle était déjà là un mois avant le début du championnat. Je l’avais refusé parce que j’avais une envie de jouer la Ligue des Champions avec Marseille, de finir mon année de contrat tout en gardant la possibilité de prolonger ici à l’OM. Ça ne s’est pas fait pour diverses raisons et c’est vrai qu’après le fait d’être dans cette dernière année de contrat, ça devient peut-être plus compliqué à gérer que ce que je ne le pensais. Ensuite il y a eu des choix de faits qui à un moment donné ont pus me déranger. C’est des choix qui ont été faits par le coach et c’était peut-être légitime. Mais à un moment donné je me suis posé, je me suis dit que ça faisait 4 ans que j’étais à l’OM, que j’avais vécu de très belles choses, je pense les meilleures dans ma vie de footballeur et qu’à un moment donné pour avoir de nouvelles forces, pour grandir, il faut avoir de nouveaux challenges et que peut-être mon début de saison était lié à cette routine, on peut parfois s’installer. Même si on ne le veut pas, des fois faire partie des meubles comme on l’a dit ça vous enlève une certaine pression dont vous avez besoin pour être performant. Et aujourd’hui j’ai pu lire ici ou là que je partais par peur de ne pas jouer cette saison à cause de la concurrence intensive du club, je pense que vous me connaissez assez bien, j’ai toujours relevé la concurrence, je suis quelqu’un qui dans la vie n’a pas peur de ce genre de chose même si c’est la réalité. Pour être clair, la chose pour laquelle j’ai décidé de partir c’est que j’avais une offre d’un grand club qui est Newcastle, avec une proposition financière, ça serait mentir que de le cacher aujourd’hui, qui ne se refuse pas. A partir du moment où j’avais eu de la part de mes dirigeants, la certitude que s’il y avait une offre intéressante pour le club et pour moi, pour service rendu, on ne me mettrait pas des bâtons dans les roues. C’est ce qui s’est passé. Il y a une offre qui est arrivée à l’OM, j’ai demandé à mes dirigeants d’y répondre favorablement, c’est ce qui a été fait. Aujourd’hui la seule raison pour laquelle je pars c’est que je pense que pour moi c’est un challenge intéressant dont j’avais besoin pour voir autre chose. Mon attitude ou la façon dont j’ai évolué durant les trois premiers matchs m’ont amené à penser que je ne voulais pas finir sur quelque chose de négatif et en fait j’avais peut-être mal géré le fait de finir sur ma dernière année. À partir du moment où je ne me suis pas réengagé avec Marseille, c’était difficile de dire, je vais jouer cette saison et ça sera fini après. Quand vous êtes dans cette logique de dire voilà vous ne vous êtes pas entendu avec les dirigeants, on finit et, à la fin, on voit, c’est pas facile. J’ai assisté à la blessure de Cédric Carrasso et ça m’a fait énormément réfléchir. J’ai 29 ans, Cédric ne s’est pas blessé parce qu’on l’a taclé ou parce qu’il n’était pas en forme, il s’est blessé parce que le corps humain des fois ça arrive. Si ce genre de mésaventure m’étais arrivée dans la situation où j’étais ici, ça aurait été très compliqué dans le sens où je suis en fin de contrat. Il faut réfléchir à ces choses et c’est pour ça que j’ai relevé le challenge de Newcastle parce que les gens se sont donnés les moyens de me faire venir et l’OM aussi a eu une offre sur moi qu’ils ont voulu écouter parce que c’est une offre de qualité. Sauf si on me demandait de partir d’ici je ne serais pas parti. On ne m’a pas demandé de partir, mais si un transfert peut se faire dans la bonne humeur et dans la sympathie, il fallait le faire. Il faut surtout dire que c’est moi qui aie demandé à mes dirigeants de répondre favorablement à l’offre de Newcastle. Je ne veux pas qu’on dise que c’était pour des problèmes personnels ou que c’est dû à la concurrence. En 4 ans, j’en ai connu de la concurrence, ce n’est pas du tout pour ça que je pars. Je vais vivre une expérience différente à l’étranger et si je n’avais pas saisi cette opportunité maintenant, peut-être qu’elle ne se serait pas représentée.
Mais vous avez mal vécu le fait d’être mis à l’écart?
Si demain je vis bien le fait d’être mis, l’écart, c’est qu’il y a un problème. Maintenant je n’ai pas fui parce qu’on m’a mis à l’écart du groupe. Tous les éléments que j’ai énuméré, la mise à l’écart, la blessure de Cédric, de me dire que ça fait 4 ans que je suis ici et que peut-être à un moment donné je me suis installé dans une certaine routine et que peut-être à un moment donné il me manque quelque chose pour être performant. Il faut savoir se remettre en question et peut-être que ça aurait l’année de trop. Je suis content que ça se soit passé comme ça et de partir en laissant du positif de mon passage ici et surtout de ne pas partir fâché. Ça c’est important.
Tu avais déjà raté ton début de saison ?
C’est pour ça que je dis que je connais la concurrence. Tous les ans, j’ai été mis à l’écart. Oui, une année, j’ai joué 37 matchs sur 38. Sinon j’ai été mis à l’écart par Perrin, par Fernandez, par Emon. Si cette concurrence me fait peur, il faut que j’arrête le football.
Pourquoi tu avais accepté le brassard ?
Mon avenir était ici au départ. Quand on me confie le brassard de capitaine, je suis dans l’optique de continuer ma saison avec l’OM. J’ai refusé cette offre un mois avant le début du championnat. Contre Nice, je suis dans le groupe du match, mais j’ai demandé à mes dirigeants de partir.C’est pas respectueux vis-à-vis des gens qui sont investis à 100% dans la mission à l’OM, de moi-même parce que je ne peux pas porter le brassard de capitaine et demander à partir. J’ai demandé à mes dirigeants de me sortir du groupe et de régler mon cas avant le 31 août. Si ça n’avait pas été le cas, je serais revenu le 1er septembre et j’aurais fait ma saison avec l’OM. Je pars triste et joyeux. Joyeux de trouver un autre challenge et triste parce que je fais partie des meubles. J’ai été capitaine de l’OM et pour moi ça restera l’une de mes plus grandes fierté, même si je n’ai pas gagné de titre, perdu trois finales, si je devais faire un bilan de mes 4 ans, je pense avoir réussi, pas tout ce que je voulais parce que j’aurais aimé gagné un titre. Je pense laisser une image positive ici, j’ai toujours été égal à moi-même, même si ces dernières semaines je ne vous ai pas trop parlé, mais à un moment donné, il ne faut pas être hypocrite. Je ne peux pas tenir un discours et penser autre chose. Il faut s’exprimer quand il faut, je vous souhaite du bonheur, du bonheur à l’OM, il faut les soutenir, on s’est relevé de plus dur et ça sera une très belle saison pour l’OM… Je garde ma maison ici, je viendrai habiter ici après, ma fille est marseillaise et moi à 50%. Je remercie les gens du club, les supporteurs, vous, même si des fois… Ces derniers temps tu m’as attaqué toi… Je voulais t’amener avec moi, mais tu vas rester ici… Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans vos vies et à bientôt…
On ne sait jamais avec tout ce qui arrive en ce moment, je reviens demain. Je frappe et on recommence. Non mais c’est vrai que je pars à 14h pour passer la visite médicale. J’espère que tout se passera bien comme tout ce qui s’est passé jusqu’à présent dans toutes les négociations qu'il y a pu y avoir entre les deux clubs, l’OM et Newcastle.
Pourquoi vous partez ?
Il y a plusieurs raisons. Il y a eu cette opportunité, elle était déjà là un mois avant le début du championnat. Je l’avais refusé parce que j’avais une envie de jouer la Ligue des Champions avec Marseille, de finir mon année de contrat tout en gardant la possibilité de prolonger ici à l’OM. Ça ne s’est pas fait pour diverses raisons et c’est vrai qu’après le fait d’être dans cette dernière année de contrat, ça devient peut-être plus compliqué à gérer que ce que je ne le pensais. Ensuite il y a eu des choix de faits qui à un moment donné ont pus me déranger. C’est des choix qui ont été faits par le coach et c’était peut-être légitime. Mais à un moment donné je me suis posé, je me suis dit que ça faisait 4 ans que j’étais à l’OM, que j’avais vécu de très belles choses, je pense les meilleures dans ma vie de footballeur et qu’à un moment donné pour avoir de nouvelles forces, pour grandir, il faut avoir de nouveaux challenges et que peut-être mon début de saison était lié à cette routine, on peut parfois s’installer. Même si on ne le veut pas, des fois faire partie des meubles comme on l’a dit ça vous enlève une certaine pression dont vous avez besoin pour être performant. Et aujourd’hui j’ai pu lire ici ou là que je partais par peur de ne pas jouer cette saison à cause de la concurrence intensive du club, je pense que vous me connaissez assez bien, j’ai toujours relevé la concurrence, je suis quelqu’un qui dans la vie n’a pas peur de ce genre de chose même si c’est la réalité. Pour être clair, la chose pour laquelle j’ai décidé de partir c’est que j’avais une offre d’un grand club qui est Newcastle, avec une proposition financière, ça serait mentir que de le cacher aujourd’hui, qui ne se refuse pas. A partir du moment où j’avais eu de la part de mes dirigeants, la certitude que s’il y avait une offre intéressante pour le club et pour moi, pour service rendu, on ne me mettrait pas des bâtons dans les roues. C’est ce qui s’est passé. Il y a une offre qui est arrivée à l’OM, j’ai demandé à mes dirigeants d’y répondre favorablement, c’est ce qui a été fait. Aujourd’hui la seule raison pour laquelle je pars c’est que je pense que pour moi c’est un challenge intéressant dont j’avais besoin pour voir autre chose. Mon attitude ou la façon dont j’ai évolué durant les trois premiers matchs m’ont amené à penser que je ne voulais pas finir sur quelque chose de négatif et en fait j’avais peut-être mal géré le fait de finir sur ma dernière année. À partir du moment où je ne me suis pas réengagé avec Marseille, c’était difficile de dire, je vais jouer cette saison et ça sera fini après. Quand vous êtes dans cette logique de dire voilà vous ne vous êtes pas entendu avec les dirigeants, on finit et, à la fin, on voit, c’est pas facile. J’ai assisté à la blessure de Cédric Carrasso et ça m’a fait énormément réfléchir. J’ai 29 ans, Cédric ne s’est pas blessé parce qu’on l’a taclé ou parce qu’il n’était pas en forme, il s’est blessé parce que le corps humain des fois ça arrive. Si ce genre de mésaventure m’étais arrivée dans la situation où j’étais ici, ça aurait été très compliqué dans le sens où je suis en fin de contrat. Il faut réfléchir à ces choses et c’est pour ça que j’ai relevé le challenge de Newcastle parce que les gens se sont donnés les moyens de me faire venir et l’OM aussi a eu une offre sur moi qu’ils ont voulu écouter parce que c’est une offre de qualité. Sauf si on me demandait de partir d’ici je ne serais pas parti. On ne m’a pas demandé de partir, mais si un transfert peut se faire dans la bonne humeur et dans la sympathie, il fallait le faire. Il faut surtout dire que c’est moi qui aie demandé à mes dirigeants de répondre favorablement à l’offre de Newcastle. Je ne veux pas qu’on dise que c’était pour des problèmes personnels ou que c’est dû à la concurrence. En 4 ans, j’en ai connu de la concurrence, ce n’est pas du tout pour ça que je pars. Je vais vivre une expérience différente à l’étranger et si je n’avais pas saisi cette opportunité maintenant, peut-être qu’elle ne se serait pas représentée.
Mais vous avez mal vécu le fait d’être mis à l’écart?
Si demain je vis bien le fait d’être mis, l’écart, c’est qu’il y a un problème. Maintenant je n’ai pas fui parce qu’on m’a mis à l’écart du groupe. Tous les éléments que j’ai énuméré, la mise à l’écart, la blessure de Cédric, de me dire que ça fait 4 ans que je suis ici et que peut-être à un moment donné je me suis installé dans une certaine routine et que peut-être à un moment donné il me manque quelque chose pour être performant. Il faut savoir se remettre en question et peut-être que ça aurait l’année de trop. Je suis content que ça se soit passé comme ça et de partir en laissant du positif de mon passage ici et surtout de ne pas partir fâché. Ça c’est important.
Tu avais déjà raté ton début de saison ?
C’est pour ça que je dis que je connais la concurrence. Tous les ans, j’ai été mis à l’écart. Oui, une année, j’ai joué 37 matchs sur 38. Sinon j’ai été mis à l’écart par Perrin, par Fernandez, par Emon. Si cette concurrence me fait peur, il faut que j’arrête le football.
Pourquoi tu avais accepté le brassard ?
Mon avenir était ici au départ. Quand on me confie le brassard de capitaine, je suis dans l’optique de continuer ma saison avec l’OM. J’ai refusé cette offre un mois avant le début du championnat. Contre Nice, je suis dans le groupe du match, mais j’ai demandé à mes dirigeants de partir.C’est pas respectueux vis-à-vis des gens qui sont investis à 100% dans la mission à l’OM, de moi-même parce que je ne peux pas porter le brassard de capitaine et demander à partir. J’ai demandé à mes dirigeants de me sortir du groupe et de régler mon cas avant le 31 août. Si ça n’avait pas été le cas, je serais revenu le 1er septembre et j’aurais fait ma saison avec l’OM. Je pars triste et joyeux. Joyeux de trouver un autre challenge et triste parce que je fais partie des meubles. J’ai été capitaine de l’OM et pour moi ça restera l’une de mes plus grandes fierté, même si je n’ai pas gagné de titre, perdu trois finales, si je devais faire un bilan de mes 4 ans, je pense avoir réussi, pas tout ce que je voulais parce que j’aurais aimé gagné un titre. Je pense laisser une image positive ici, j’ai toujours été égal à moi-même, même si ces dernières semaines je ne vous ai pas trop parlé, mais à un moment donné, il ne faut pas être hypocrite. Je ne peux pas tenir un discours et penser autre chose. Il faut s’exprimer quand il faut, je vous souhaite du bonheur, du bonheur à l’OM, il faut les soutenir, on s’est relevé de plus dur et ça sera une très belle saison pour l’OM… Je garde ma maison ici, je viendrai habiter ici après, ma fille est marseillaise et moi à 50%. Je remercie les gens du club, les supporteurs, vous, même si des fois… Ces derniers temps tu m’as attaqué toi… Je voulais t’amener avec moi, mais tu vas rester ici… Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans vos vies et à bientôt…