opiOM.net

Papaver Somniferum a écrit :Dur, dur l’introduction dans cette nouvelle famille. Le rite de passage semblant obligatoire et les dobermans de l’entrée gardant bien l’esprit des lieux, je vais la jouer docile pour une fois, et avec joie.

Coucher sur le papier ce que représente l’OM, c’est pas forcement une chose aisée. L’OM c’est une passion dominatrice, quelque chose de fondamentalement non cartésien. Si mon but était la contemplation d’un club sans histoire, j’aurais rejoins Jean-Michel et les Dominicains. Mais très peu pour moi. Et puis quand ma passion pour le ballon rond a commencé, le 69 ne s’érigeait pas comme un dolmen à 6 étages au milieu du paysage footballistique français. Son club avait plutôt la tête à l’envers, bloquée au deuxième sous-sol de l’élite de l’ancienne ère. La question ne se posait donc pas. Pour revenir à notre bébé, je suis venu au foot en courant derrière un ballon. L’aspect médiatique a suivi et je me suis naturellement dirigé vers la lumière, tel un doryphore vers sa pomme de terre (désolé… ça rime au moins). Pas de souvenirs précis de ma première rencontre mais plusieurs réminiscences assez flous : les moments partagés avec mon paternel dans l’enceinte domestique pour suivre sur le petit écran un maillot bleu ciel et blanc, les premiers pas au stade pour un 4-0 ou j’ai réalisé l’exploit de louper les 4 buts de cette soirée de gala… Depuis j’ai grandi, les souvenirs se sont accumulés et la passion a perdurée. La dernière étape de ce processus a un nom : Opiom. Drogue dur ou drogue douce. L’avenir le dira.

Est-ce grave docteur ?

Papaver Somniferum

Le latex des capsules du pavot somnifère
Dont Baudelaire usait en guise de réconfort
Ce pseudo opiomane sans doute te confère
Quelques degrés de plus sur l'échelle de Beaufort...
Mais quel bon vent t'amène dans notre fumerie
Aquilon ou zéphyr, blizzard ou sirocco
Quelle qu'en soit l'origine et ce sans raillerie
La risée maléfique on n'en fait pas écho...

Allez, faut pas mollir, de vent je te fais bise
Que les graines de pavot ici tu fertilises...:paysan:

Et que les lettres à Elise
Tu relise
Sans que la bise
Brune ou grise
Ne catalysent tes remises

polymorphe a écrit :Et que les lettres à Elise
Tu relise
Sans que la bise
Brune ou grise
Ne catalysent tes remises

Tiens, à propos des lettres et de la relecture
Un S après relise serait le bienvenu
Mais je pardonnerai cette désinvolture
Si Polymorphe consent à lire le menu...:langue:

cetace a écrit :Papaver Somniferum

Le latex des capsules du pavot somnifère
Dont Baudelaire usait en guise de réconfort
Ce pseudo opiomane sans dote te confère
Quelques degrés de plus sur l'échelle de Beaufort...
Mais quel bon vent t'amène dans notre fumerie
Aquilon ou zéphyr, blizzard ou sirocco
Quelle qu'en soit l'origine et ce sans raillerie
La risée maléfique on n'en fait pas écho...

Allez, faut pas mollir, de vent je te fais bise
Que les graines de pavot ici tu fertilises...:paysan:

Mes raisons de rejoindre Opiom : je vous lis depuis un certain et j'ai souvent eu le clavier qui me démangeait pour répondre à certains posts. J'ai franchit le pas grâce à la tecktonik...
Pourquoi Opiom et pas un autre site de l'OM : c'est le seul site où il y a un minimum de recul, où les membres du forum ont l'air d'avoir plus de 12 ans et ne sautent pas au plafond à la moindre annonce - crée par un site en mal d'affluence - de départ d'un joueur majeur. C'est le seul forum que je réussisse à lire pendant plus de 5 min. Et j'aime bien l'humour qui traine dans ces lieux.

Papaver Somniferum a écrit :où les membres du forum ont l'air d'avoir plus de 12 ans et ne sautent pas au plafond

Fanfarlo a toujours pas touché le plafond ...

Papaver Somniferum a écrit :Mes raisons de rejoindre Opiom : je vous lis depuis un certain et j'ai souvent eu le clavier qui me démangeait pour répondre à certains posts. J'ai franchit le pas grâce à la tecktonik...
Pourquoi Opiom et pas un autre site de l'OM : c'est le seul site où il y a un minimum de recul, où les membres du forum ont l'air d'avoir plus de 12 ans et ne sautent pas au plafond à la moindre annonce - crée par un site en mal d'affluence - de départ d'un joueur majeur. C'est le seul forum que je réussie à lire pendant plus de 5 min. Et j'aime bien l'humour qui traine dans ces lieux.

Fais gaffe, c'est un repaire de vieux soixante huitards sur le retour...

C'est ce que l'on nomme l'ombre chinois...

Salut à toi, cetace, c'est l'âge, on y peut rien. Moi aussi. Je crois avoir été un peu cavalier lors de ma présentation. Ayant été aiguillé dans le bon sens par tes soins, ayant pris connaissance des mots clés pour une bonne et saine présentation, puis-je, ultérieurement, procéder à une introduction plus conforme aux souhaits de ce forum ? Si oui, je suis partant. Sinon, tant pis !
Quoi qu'il en soit, 2-0 contre le Rocher, la dose chocolat est bonne !

polymorphe a écrit :Salut à toi, cetace, c'est l'âge, on y peut rien. Moi aussi. Je crois avoir été un peu cavalier lors de ma présentation. Ayant été aiguillé dans le bon sens par tes soins, ayant pris connaissance des mots clés pour une bonne et saine présentation, puis-je, ultérieurement, procéder à une introduction plus conforme aux souhaits de ce forum ? Si oui, je suis partant. Sinon, tant pis !
Quoi qu'il en soit, 2-0 contre le Rocher, la dose chocolat est bonne !

Ce n'est bien sûr qu'une facétie du forum, tu peux vivre et naviguer librement dans le Fumerie sans te présenter et l'opprobre ne sera que passagère...
C'est quand tu veux homme Protée !

Je me souviens de ce mois de décembre lointain. J’étais jeune et animé par une passion débordante pour le foot.
Mon musée personnel avait des noms illustres : Di Stefano, Puskas, Gento, Santamaria, Amancio, Zoco,... Le Real était ma vie. Franco, ma haine et mon désespoir. La France, ma nouvelle terre d’accueil. La banlieu parisienne et Saint-Etienne, étaient devenus, alternativement, mes horizons domestiques. J
Je m’apprLtais B vivre mon premier "Noël français". Le Maroc "espagnol", mon pays de naissance, étant devenu soudain objet d’un culte du retour obsédant. Ça caillait les meules dans ce oued français. Pourtant, je me souviens, qu’il n’y avait pas si longtemps je faisais un rLve dans ma chambre sans fenLtre, le bruit de la mer accompagnant une pensée obsessionnelle : quitter pour toujours cette misPre et cette dictature de bouse ! Tu parles d’un pays ! 60 000 habitants, 40 000 militaires qui cognaient sur les arabes et les opposants B la dictature de Francisco Franco. Les gens n’avaient que deux choix possibles : les corridas et le foot. Les putes et le mariage aprPs grossesse. Dans certains cas, poussé par une libido exacerbée, le généreux donateur pouvait regretter amPrement son geste. Le curé, la famille, belle ou moins belle, les voisins, armés d’une morale trPs militante, allaient lui faire comprendre pendant la cérémonie du mariage qu’on pouvait trPs bien Ltre marié et continuer de fréquenter les putes, B condition de se montrer "homme de bien" avec celles-ci et pPre modPle avec ses enfants, pratiquant des ablutions réguliPres et priant le seigneur pour éviter la blennorragie : la tumeur du couple et la lPpre de la morale...
Mais j’aimais le foot. Mes voisins aimaient le foot. Ma famille aimait le foot. Nous aimions les stades. L’ambiance pleine de fureur qu’on y trouvait. Le seul endroit oj les supporters pouvaient ne pas Ltre d’accord, se taper sur la gueule, en toute démocratie, vociférer toutes les insultes hors la loi sans recevoir la visite de la garde civile ni avoir B subir le peloton d’exécution pour opposition au régime.
L’OM dans tout ça ? Un port de pLche oj, B ce qu’il paraît, on attrapait des sardines aussi grosses que des cachalots avec nonchalance. Dans mon esprit, la pLche n’avait aucun rapport avec le foot, mLme si celle-ci se pratique au filet et que préserver le filet est affaire de gardien.
Ce week-end-lB, la pluie battait son plein dans le Chaudron stéphanois. Et, précisément, l’équipe de Marseille venait B la pLche au gros dans l’antre des verts. Ça bouillonnait dans les tramways. Cela faisait plusieurs jours que je gardais le lit. Une fiPvre dominatrice m’empLchait de me rendre au stade. Du moins tel était l’avis du docteur que ma mPre avait sollicité. Tel un doberman bien dressé, ce morticole de mes deux, s’adressant B une mPre docile et inquiPte, était formel : "interdiction de quitter le lit !" Ma vieille acquiesçait et pour bien montrer que si son autorité ne suffisait pas, elle en référerait au paternel, lequel, soit dit en passant, comme un con, supportait le Barça.
Dans mon esprit, il était exclu que quiconque, Dieu ou Maître, empLche mon séjour dominicain au Chaudron. Comme un doryphore, balai en main, le pPre se planta dans l’encadrement de la porte. Mon pater inspirait le respect, pas B cause de sa méchanceté, il était gentil et doux comme un agneau, mais son crâne dolichocéphale et sa protubérance nasale inspiraient une terreur légitime B quiconque osait croiser son regard. A ce qu’il paraît cela lui avait évité beaucoup de conflits.
Le choses se présentaient trPs mal pour moi. Mais j’avais déjB mon idée. Inutile de discuter. Je n’allai pas laisser mon dolmen dormir sous la braguette alors qu’en plus du match qui s’annonçait chaud, ma copine Monique attendait que je vienne la rejoindre avant, pendant et aprPs la rencontre. Il y a des fiPvres qu’on laisse s’installer dans l’organisme pour un bonheur simple et durable.
J’habitais au rez-de-chaussée. J’allai profiter de la visite de certains voisins, des pieds noirs du quartier qui parlaient l’espagnol, avec lesquels mon pPre jouait aux dominos en buvant tranquillement du pastis pour m’éclipser.
Comme je ne faisais partie d’aucun groupe de supporters B Sainté, je me rendais au stade en électron libre. Ce jour-lB, je suis tombé dans les tribunes des supporters de l’OM. J’ai trouvé les gars trPs sympas. Ils faisaient un boucan d’enfer. Je retrouvais les sensations de chez moi. J’avais dix-sept ans et, aussi stupide que cela puisse paraître, le maillot blanc de l’OM me rappela celui de mon équipe fétiche.
Aujourd’hui, quelques décennies plus loin, je suis toujours lB et quand le hasard du foot propose des rencontres Real/OM, je n’ai qu’un cri B la bouche : "Allez l’OM !"

polymorphe a écrit :Je me souviens de ce mois de décembre lointain. J’étais jeune et animé par une passion débordante pour le foot.
Mon musée personnel avait des noms illustres : Di Stefano, Puskas, Gento, Santamaria, Amancio, Zoco,... Le Real était ma vie. Franco, ma haine et mon désespoir. La France, ma nouvelle terre d’accueil. La banlieu parisienne et Saint-Etienne, étaient devenus, alternativement, mes horizons domestiques. [.......................]Comme je ne faisais partie d’aucun groupe de supporters B Sainté, je me rendais au stade en électron libre. Ce jour-lB, je suis tombé dans les tribunes des supporters de l’OM. J’ai trouvé les gars trPs sympas. Ils faisaient un boucan d’enfer. Je retrouvais les sensations de chez moi. J’avais dix-sept ans et, aussi stupide que cela puisse paraître, le maillot blanc de l’OM me rappela celui de mon équipe fétiche.
Aujourd’hui, quelques décennies plus loin, je suis toujours lB et quand le hasard du foot propose des rencontres Real/OM, je n’ai qu’un cri B la bouche : "Allez l’OM !"

Polymorphe in fine...

Et si ta destinée
On peut l'imaginer
Avait tout combiné
Pour te faire radiner
Dans ce lieu raffiné...

Le Maroc terminé
Famille disséminée
Pays contaminé
En France faut turbiner
On est bien chagriné...

Dans un pays miné
Par moultes cheminées
Tu viens t'acoquiner
Avec des mutinés
Ne cessant de couiner...

Quand on a butiné
A ce plat cuisiné
On est contaminé
Un brin halluciné
Il te faut t'incliner...

Cessons de potiner
Va pas te débiner
Entre sans lambiner
On t'a examiné
Pour toi c'est terminé...

Bonjour (ou bonsoir, je sais pas trop vu l'heure qu'il est) à tous les Opiomanes!
Je vous lis depuis un bon moment, mais bizarrement c'est après cette olympienne déroute européenne que j'ai décidé de franchir le palier de la Fumerie... Relation de cause à effet? Je sais pas...
Bref! Longue vie à OpiOM! Longue vie à GP le bien nommé! Longue vie à Mama Cass, notre mère à tous! Longue vie aux optimistes, honteusement ghéttoïsés! Longue vie à Poil de Carotte rapé! Longue vie à tout ces délires enfumés qui font de ce site un ilôt de légereté intense!
See ya!

Poil de Carotte rapée ? :hum: heu, on m'aurait caché sa présence ... :blondblush1: Bienvenue à toi Kintamax

Kintamax a écrit :Bonjour (ou bonsoir, je sais pas trop vu l'heure qu'il est) à tous les Opiomanes!
Je vous lis depuis un bon moment, mais bizarrement c'est après cette olympienne déroute européenne que j'ai décidé de franchir le palier de la Fumerie... Relation de cause à effet? Je sais pas...
Bref! Longue vie à OpiOM! Longue vie à GP le bien nommé! Longue vie à Mama Cass, notre mère à tous! Longue vie aux optimistes, honteusement ghéttoïsés! Longue vie à Poil de Carotte rapé! Longue vie à tout ces délires enfumés qui font de ce site un ilôt de légereté intense!
See ya!

Adieu Kintamax ...il ne te reste plus qu'a affuter tes mots pour nous éclairer sur ta première croisade olympienne.

boeuf mode a écrit :Poil de Carotte rapée ? :hum: heu, on m'aurait caché sa présence ... :blondblush1: Bienvenue à toi Kintamax

.. son absence dans tes souvenirs est aussi incompréhensible que celle de Kanouté en équipe de France

Ma première croisade avec l'Olympique....
J'ai été enrôlé dans l'armada phocéenne en 93 lors de la croisade mythique... A cette époque, nos joueurs n'étaient pas encore des biquettes mais étaient plutôt du genre doberman affamés! Premier véritable souvenir olympien, ce but sorti de nul part, un Basilou s'élevant plus haut que tout le monde, comme aurait très bien pu le faire un dolichocéphale...
Nous étions alors, mon frère et moi, que deux minots (), mais j'étais le seul à ne pas connaître la cathédrale où nos croisés jouaient plus aux dominatrices sadiques qu'aux dominicains dociles...
Puis un soir de novembre, ou décembre 95, mon père m'y emmena voir la répetition générale qui devait nous mener en D1: je voyais enfin nos troupes pour de bons, fini les spectacles de doryphores sur le petit écran domestique... OM - Charleville que c'était, et même qu'on leur avait mis 4 pions à ces dominos...
Puis est arrivé le content suisse, qui était supposé faire de nous le Bayern du Sud...Que nenni! Au fil des années dreyfusiennes, les désillusions se font de plus en plus nombreuses.... Quand va-t-on virer ce dolmen inamovible?
Il paraît que ça rend les joies plus intenses, plus folles: on a bien vu notre généreux donateur danser en tong sur notre belle pelouse pour une coupe en carton pâte... A votre avis, c'est grave docteur?

Kintamax a écrit :Ma première croisade avec l'Olympique....
J'ai été enrôlé dans l'armada phocéenne en 93 lors de la croisade mythique... A cette époque, nos joueurs n'étaient pas encore des biquettes mais étaient plutôt du genre doberman affamés! Premier véritable souvenir olympien, ce but sorti de nul part, un Basilou s'élevant plus haut que tout le monde, comme aurait très bien pu le faire un dolichocéphale...
Nous étions alors, mon frère et moi, que deux minots (), mais j'étais le seul à ne pas connaître la cathédrale où nos croisés jouaient plus aux dominatrices sadiques qu'aux dominicains dociles...
Puis un soir de novembre, ou décembre 95, mon père m'y emmena voir la répetition générale qui devait nous mener en D1: je voyais enfin nos troupes pour de bons, fini les spectacles de doryphores sur le petit écran domestique... OM - Charleville que c'était, et même qu'on leur avait mis 4 pions à ces dominos...
Puis est arrivé le content suisse, qui était supposé faire de nous le Bayern du Sud...Que nenni! Au fil des années dreyfusiennes, les désillusions se font de plus en plus nombreuses.... Quand va-t-on virer ce dolmen inamovible?
Il paraît que ça rend les joies plus intenses, plus folles: on a bien vu notre généreux donateur danser en tong sur notre belle pelouse pour une coupe en carton pâte... A votre avis, c'est grave docteur?

Kintamax :happy2:

En cette année quatre-vingt-quinze
Le 18 novembre à 20 heures
Un OM Mercedes Benz
Contre une poussette de facteur...

Angers, Dunkerque et Epinal
On découvrait de nouvelles villes
Perpignan, Niort, Poitiers, Laval
On voyageait comme Bougainville...

Notre équipe avait fière allure
Libbra, Cascarino devant
Marcel Dib et sa chevelure
Poussé par un public fervent...

Plein de minots en devenir
Entourés de chenus briscards
Nous promettant bel avenir
A la D1 donnaient rencard...

Ayant connu donc la montée
L'entrée dans le monde des grands
Tu peux venir boire mon thé
Dans mon service en mazagran...

Tchin-tchin Kintamax !

Excellent Cétacé!
A ta santé et à celle de tous les Opiomanes!

[SIZE=2]Doté d’une langue experte, j’aime [/SIZE]attendre une journée entière sous un dolmen afin d’attraper ma nourriture et assouvir mes appétits importants. Séduire les dominatrices, les rendre dociles et aptes à assumer mes travaux domestiques, c’est ma Dolce vita à moi. On joue au docteur, on préfère la position du missionnaire à celle du dominicain, on laisse les dominos aux vieilles personnes. Plus tard, il sera bien temps d’acheter un doberman pour protéger notre domicile des doryphores hostiles tout en matant à la tévé une nième défaite de l’OM contre Nancy ou contre Metz, très en colère contre notre donateur dolichocéphale suisse…

Léon Camé a écrit :[SIZE=2]Doté d’une langue experte, j’aime [/SIZE]attendre une journée entière sous un dolmen afin d’attraper ma nourriture et assouvir mes appétits importants. Séduire les dominatrices, les rendre dociles et aptes à assumer mes travaux domestiques, c’est ma Dolce vita à moi. On joue au docteur, on préfère la position du missionnaire à celle du dominicain, on laisse les dominos aux vieilles personnes. Plus tard, il sera bien temps d’acheter un doberman pour protéger notre domicile des doryphores hostiles tout en matant à la tévé une nième défaite de l’OM contre Nancy ou contre Metz, très en colère contre notre donateur dolichocéphale suisse…

Léon Camé :paysan:

Ta langue bien pendue
Nous narre les exploits
D'un triste individu
Dont toutes les filles se ploient...
Et quand tu fais la mue
Tu ne fais pas la guerre
Comme un amant ému
Préconisait naguère...
Tu changes de couleur
Comme chez Adidas
Pour toi c'est pour le leurre
Pour eux le beurre hélas...
Alors viens donc gober
Ici tes victuailles
Une porte dérobée
S'ouvre dans nos entrailles...

Adepte de l'homochromie
Tu peux entrer sans compromis !:happy2: