opiOM.net

Version complète : Préliminaires avant l'introduction
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Le Grand Poupougne a écrit :Non...mais parent avec Poupougnito de La Cité Michelis.....


C'est du lourd aussi. Mes respects.;)
gUiLe a écrit :Ca devait être en 85. Ou peut être en 86. Mon père, grand supporter du sporting club de Toulon, tradition familiale oblige, faisait à l’époque du trafic d’alcool frelaté. Ah ah, je m’en souviens comme si c’était hier, il passait ces dimanches dans le garage, avec sa vieille salopette et ses babouches[..........] … Merci Papa et joyeux anniversaire !
note : préliminaire dédié a mon padre, 60ans aujourd'hui !
Cheers Fils du sexagénaire as des billetteries
Entre donc t'allonger dans notre Fumerie...
cetace a écrit :Cheers Fils du sexagénaire as des billetteries
Entre donc t'allonger dans notre Fumerie...

Avec plaisir, mon cher. Bowdown
Parlons peu mais parlons bien

Salut a tous, moi c'est BoBo, j'ai 25 ans

Ca fait longtemps que je parcourais le forum, sans m'inscrire (va comprendre :fou:)
C'est chose faite a présent.

Bye1
Bienvenue à toi Bowdown

Hésite pas à compléter ta présentation avec les indications du premier post de ce topic ;)

Profite bien de ta paillasse sans trop laisser de trace :mf_bluesb
CheersBonjour BoBo .
C'était il y a maintenant deux décennies d'ici,

un âge où tous les grands me servaient du "petit".

J'avais pour confident, et compagnon de jeu,

un rongeur nommé Bill, drôle et facétieux.

Un jour où la bestiole avait souillé sa couche,

je décidais tout seul qu'elle prendrait une douche :

Frotte, asperge, récure avec le savon,

Il fallait que mon Bill soit fier de sa toison.

Je pensais alors que seule la myxomatose

ou bien la nourriture mais à très forte dose

pouvaient sans crier gare, lui ôter la vie,

oubliant qu'un hamster, ça n'a pas de branchies.

Dans un sanglot paniqué, je hurlai "au secours"

si bien qu'on m'entendit partout aux alentours.

Sautant dans ses babouches aux cris de son moutard

Mon père rappliqua, et plutôt dare dare :

Sauver l'animal, tenter de le décoincer

De cette bonde dans laquelle il s'était engagé,

Même une ventouse ne put rien y changer,

Le paternel fut fixé et déclara le décés.

O larmes,ô désespoir, j'étais l'unique coupable

Me retrouvant ainsi seul, triste, inconsolable.

Papa Dragnir est bon, et le samedi qui suivit,

Pour adoucir la peine de son fiston meurtri

sacrifia le farniente des soirées sabbatiques

et m'offrit une place dans un endroit magique.

Un pré vert, un ballon, et du blanc, et du bleu

Des visages en colère, très inquiets ou radieux,

Des "Hééélice, enc...lé", un charabia joyeux,

Un régal que ce Vél', pour les oreilles, et les yeux !

Le petit a grandi, les saisons ont passé,

Ma passion pour les bêtes s'est peu à peu émoussée

Mais celle de L'OM, elle, n'a jamais plus cessée !







Désolé, j'ai séché pour les deux derniers...
Dragnir a écrit :C'était il y a maintenant deux décennies d'ici,

un âge où tous les grands me servaient du "petit".

J'avais pour confident, et compagnon de jeu,

un rongeur nommé Bill, drôle et facétieux.

Un jour où la bestiole avait souillé sa couche,

je décidais tout seul qu'elle prendrait une douche :

Frotte, asperge, récure avec le savon,

Il fallait que mon Bill soit fier de sa toison.

Je pensais alors que seule la myxomatose

ou bien la nourriture mais à très forte dose

pouvaient sans crier gare, lui ôter la vie,

oubliant qu'un hamster, ça n'a pas de branchies.

Dans un sanglot paniqué, je hurlai "au secours"

si bien qu'on m'entendit partout aux alentours.

Sautant dans ses babouches aux cris de son moutard

Mon père rappliqua, et plutôt dare dare :

Sauver l'animal, tenter de le décoincer

De cette bonde dans laquelle il s'était engagé,

Même une ventouse ne put rien y changer,

Le paternel fut fixé et déclara le décés.

O larmes,ô désespoir, j'étais l'unique coupable

Me retrouvant ainsi seul, triste, inconsolable.

Papa Dragnir est bon, et le samedi qui suivit,

Pour adoucir la peine de son fiston meurtri

sacrifia le farniente des soirées sabbatiques

et m'offrit une place dans un endroit magique.

Un pré vert, un ballon, et du blanc, et du bleu

Des visages en colère, très inquiets ou radieux,

Des "Hééélice, enc...lé", un charabia joyeux,

Un régal que ce Vél', pour les oreilles, et les yeux !

Le petit a grandi, les saisons ont passé,

Ma passion pour les bêtes s'est peu à peu émoussée

Mais celle de L'OM, elle, n'a jamais plus cessée !







Désolé, j'ai séché pour les deux derniers...
Love2 Dans la mort d'hamster, Dame ! Adieu tracasseries
Pour l'OM et son âme, viens dans la Fumerie...
Dragnir a écrit :Désolé, j'ai séché pour les deux derniers...

Vu la qualité du reste, c'est pas bien grave Spoton
J'ai senti comme un coup de mou, serais-ce le mercato qui anesthésie vos velléités artistico-créatrices ?
Usual et consorts voici la nouvelle fournée, elle est toute chaude, étonnez-nous !
cetace Âge: 56 a écrit :J'ai senti comme un coup de mou, serais-ce le mercato qui anesthésie vos velléités artistico-créatrices ?
Usual et consorts voici la nouvelle fournée, elle est toute chaude, étonnez-nous !

Franchement tu cherches là Dry
Cela remonte à je ne sais plus, je n'avais pas encore l'âge de rouler en SOLEX.
Le père d'un ami BEGUE, travaillait pour la même boite qu'un certain Mr Lartigot.
Ce Mr Lartigot n'était pas marchand de PIANO, il était representant d'une marque de colle trés puissante, capable d'assembler pour la vie une OTARIE à un SOUS-MARIN.
Ce Mr Lartigot était également arbitre international, et avait été designé pour diriger la rencontre devant opposer l'olympique de Marseille à l'AS Monaco.
Il était d'accord pour nous emmener avec lui au stade assister à la rencontre.

Nous avons donc franchis les grilles et les differents services d'ordre dans la voiture de Mr Lartigot. Après un petit tour sur la pelouse pour verifier la fixation des filets sur les buts, sans que le moindre QUOLIBET ne fuse des tribunes, puisqu'elles étaient encores quasiment desertes, nous nous sommes retrouvés installés dans la tribune Jean Bouin à devoir patienter trois bonnes heures avant le debut du match sans avoir la
moindre TOMATE à nous glisser dans l'ENTONNOIR.
Le match se solda par une victoire nette et sans bavure 3-1 pour l'OM.
A chaque but un petit gros à ma gauche, qui mastiquait une GOMME mentholé, sautait de joie et retombait invariablement sur mon petit ORTEIL gauche.
Voilà cela doit faire plus de 25 ans mais je m'en souviendrai toujours.
Cela fait un an aujourd'hui que j'ai quitté Marseille pour venir vivre dans les Landes.
Le vélodromme me manque. Mais samedi j'irai à Dax voir l'OM affronter Bordeaux pour un match amical qui fait beaucoup parler dans la région.
Les supporters de l'OM étant aussi nombreux que ceux de Bordeaux, par ici.
Clap

En attendant que tu sois adoubé en bonne et dûe en forme, bienvenue Bowdown

Tu connais déjà le chemin de ta paillasse Biggrin2
La ruelle était bien sombre ce soir là. Assez en tout cas pour que la gîte naturelle de ma démarche chaloupée m'entraîne irrémédiablement vers ce canal urbain qu'on nomme caniveau. J'avais abusé, j'avoue, j'en conviens, de bien trop de genres et de litres, jusqu'à boire à l'entonnoir des liquides que certains maitres en la matière qualifieraient de la catégorie du bizarre. Pendant que je me massais l'orteil qui avait souffert d'un changement spatio-temporel du nivellement d'un muret improbable, des formes oblongues vaporeuses me lançaient de loin et de biais quelques quolibets bien placés. non pas que je m'en souvienne, mais oser insulter le seul qui dans la soirée a réussi à faire tenir la bouteille de calva sur son nez, à la manière de l'otarie de l'aut' Harry, c'est comme se moquer d'un solex quand on n'est au volant que d'une ridicule Vespa napolitaine. C'est lâche et déloyal.

J'ai bien essayé de riposter, mais entre postillons et grommellements caverneux, les bougres ont crû avoir à faire à un authentique et éthylique bègue. Je m'énervais tout seul, à me relever, puis à laver l'affront avant de laver mon pantalon, la tomate n'était pas aussi écarlate que ma pigmentation avinée, et si j'avais réussi à trouver mes deux bras, je pense qu'ils auraient gouté d'un bras d'honneur bien placé. Pas de bol, j'ai jamais trouvé le deuxième bras ce soir là. La riposte graduée était donc impossible. Il fallait me concentrer et mettre la gomme dans une répartie cinglante et qui ferait date dans les annales de ce faubourg vraiment mal famé : "hé, vous tous là, [postillons] vous z'allez me lâcher la sa sa salopette [grumbl] où j'vais vous faire [haut le coeur] tâter du du du périscope de mon gros sous-marin" Aucune logique avec le recul, mais l'incohérence du propos, doublé d'une remonté de sangria aux pâtes m'a permis de remporter une victoire nette et éclatante sur l'adversité floue.

Ce soir là, l'OM était champion d'Europe Shades

Extrait de "Souvenirs du 26 mai 1993"
Post écrit avec, en fond, la sonate pour piano en Si mineur de Chopin
Vivivi, faut attendre le patron, mais à mon avis, tu as de bonnes chances .

Bravo Applause
Respect Usual :punk1:
domiroche a écrit :Cela remonte à je ne sais plus, je n'avais pas encore l'âge de rouler en SOLEX.
Le père d'un ami BEGUE, travaillait pour la même boite qu'un certain Mr Lartigot.
Ce Mr Lartigot n'était pas marchand de PIANO, il était representant d'une marque de colle trés puissante, capable d'assembler pour la vie une OTARIE à un SOUS-MARIN.
Ce Mr Lartigot était également arbitre international, et avait été designé pour diriger la rencontre devant opposer l'olympique de Marseille à l'AS Monaco.
Il était d'accord pour nous emmener avec lui au stade assister à la rencontre.

Nous avons donc franchis les grilles et les differents services d'ordre dans la voiture de Mr Lartigot. Après un petit tour sur la pelouse pour verifier la fixation des filets sur les buts, sans que le moindre QUOLIBET ne fuse des tribunes, puisqu'elles étaient encores quasiment desertes, nous nous sommes retrouvés installés dans la tribune Jean Bouin à devoir patienter trois bonnes heures avant le debut du match sans avoir la
moindre TOMATE à nous glisser dans l'ENTONNOIR.
Le match se solda par une victoire nette et sans bavure 3-1 pour l'OM.
A chaque but un petit gros à ma gauche, qui mastiquait une GOMME mentholé, sautait de joie et retombait invariablement sur mon petit ORTEIL gauche.
Voilà cela doit faire plus de 25 ans mais je m'en souviendrai toujours.
Cela fait un an aujourd'hui que j'ai quitté Marseille pour venir vivre dans les Landes.
Le vélodrome me manque. Mais samedi j'irai à Dax voir l'OM affronter Bordeaux pour un match amical qui fait beaucoup parler dans la région.
Les supporters de l'OM étant aussi nombreux que ceux de Bordeaux, par ici.
:paysan:
Domiroche ton récit
Nous coupe le sifflet
Quand l'arbitre officie
C'est pour époustoufler
La novice d'ici
Qui n'était que mouflet...
Tu mérites ton diplôme
Bienvenue sur opiOM...
Usual a écrit :La ruelle était bien sombre ce soir là. Assez en tout cas pour que la gîte naturelle de ma démarche chaloupée m'entraîne irrémédiablement vers ce canal urbain qu'on nomme caniveau. J'avais abusé, j'avoue, j'en conviens, de bien trop de genres et de litres, jusqu'à boire à l'entonnoir des liquides que certains maitres en la matière qualifieraient de la catégorie du bizarre. Pendant que je me massais l'orteil qui avait souffert d'un changement spatio-temporel du nivellement d'un muret improbable, des formes oblongues vaporeuses me lançaient de loin et de biais quelques quolibets bien placés. non pas que je m'en souvienne, mais oser insulter le seul qui dans la soirée a réussi à faire tenir la bouteille de calva sur son nez, à la manière de l'otarie de l'aut' Harry, c'est comme se moquer d'un solex quand on n'est au volant que d'une ridicule Vespa napolitaine. C'est lâche et déloyal.

J'ai bien essayé de riposter, mais entre postillons et grommellements caverneux, les bougres ont crû avoir à faire à un authentique et éthylique bègue. Je m'énervais tout seul, à me relever, puis à laver l'affront avant de laver mon pantalon, la tomate n'était pas aussi écarlate que ma pigmentation avinée, et si j'avais réussi à trouver mes deux bras, je pense qu'ils auraient gouté d'un bras d'honneur bien placé. Pas de bol, j'ai jamais trouvé le deuxième bras ce soir là. La riposte graduée était donc impossible. Il fallait me concentrer et mettre la gomme dans une répartie cinglante et qui ferait date dans les annales de ce faubourg vraiment mal famé : "hé, vous tous là, [postillons] vous z'allez me lâcher la sa sa salopette [grumbl] où j'vais vous faire [haut le coeur] tâter du du du périscope de mon gros sous-marin" Aucune logique avec le recul, mais l'incohérence du propos, doublé d'une remonté de sangria aux pâtes m'a permis de remporter une victoire nette et éclatante sur l'adversité floue.

Ce soir là, l'OM était champion d'Europe Shades

Extrait de "Souvenirs du 26 mai 1993"
Post écrit avec, en fond, la sonate pour piano en Si mineur de Chopin
Cheers
Quand Usual s'épanche
Les émotions chavirent
Faut se tenir aux branches
Ca peut toujours servir
Deux, trois verres de blanche
Et vogue le navire...

Grâce à Chopin et ces chopines
Pour l'homologation j'opine...
Bienvenue Domiroche! Belle présentation, très étonnant de la part d'un Landais... Biggrin2

Re-bienvenue Usual! Happy
Toi t'es au moins Béarnais pour dire ça !!No2