Amis opiomanes, la présentation étant depuis trop longtemps en jachère, nous effectuons un salutaire retour aux sources afin de poser à nouveau nos pas sur le chemin d'une formule à succès, enviée mais jamais égalée par les forums de France et de Navarre...
Pour s'inspirer d'une idée foutcheubolienne , il s'agira de vous présenter en évoquant votre première rencontre avec l'OM ou votre équipe préférée, qu'elle soit télévisuelle, réelle, suggérée, en retraçant le lieu, les circonstances, le contexte, bref tout ce que vous jugerez utile de mentionner...
Comme le suggère le titre du topic nous vous invitons à vous dévoiler...
Bien évidemment, il demeure quelques contraintes...
Ainsi nous vous demanderons d'utiliser 9 mots inspirés de notre nouveau papa L'OLYMPIEN, renouvelée mensuellement.
Pour la fin du mois jusqu'à la fin mars vous vous débrouillerez avec la liste suivante...j'ai opté pour des mots faciles...
Labrador
Oculiste
Légion
Yaourt
Mariolle
Paillasson
Iceberg
Envol
Navette
[/COLOR] [/COLOR][/COLOR] L'esprit libertaire qui nimbe la Fumerie m'incite à inviter tous les inscrits à participer, montrez l'exemple que diable !
Le tatoo est mort, vive le NewTatoo !
La tendance est aux signes distinctifs d' appartenance, que ce soit dans la société, la religion, les goûts musicaux, le style de vie ...
Est-on devenus tellement moulligas dans notre tête pour avoir besoin de ce genre de modèle, ne serait-ce que pour avoir l' illusion d' exister ?
Ach, mais je m' égare ... je m' égare...
opiOM dans sa grande bonté et fidèle à sa tradition laisse la liberté aux lauréats de la paillasse:
Ainsi donc, chaque opiOMane adoubé par Cétacé en ce topic recevra un Golden Pass:
Il trouvera également dans sa paillasse un kit comprenant des avatars et des signatures.
Il pourra ou non les utiliser ou alors les modifier à sa convenance.
On remarque avec intérêt que ce processus fonctionne par de simples copier/coller, n' importe quel malfaisant pourrait s' approprier et s' équiper de ces breloques.
Il y a quand même quelques contraintes de bon sens, par exemple une mention opiOM AOC sur une signature Sarko kono ou Nicolas mon love, ça ne va pas ensemble.
Du simple bon sens et les crocodiles resteront minces.:happy2:
iMerle
__________________
Malgré mon peu de goût pour la chose footbalistique, l' esprit de l' OM sourdait des bâtiments de la ville, on l' aurait dit présenté par une ouvreuse vêtue d' un veston garni de grains saupoudré de phosphates, et cet esprit, tel un poulpe sortant d' un alambic à ressort semblait suivre le bête à Bon Dieu, la gentille coccinelle, répandant la bonne parole et un délicat fumet moka aux alentours des églises.
Ce fut ma première rencontre avec l' OM, tombé dedans étant petit.
Bel oiseau vif comme un rapace
Reprends ta place sur la paillasse....
je ferai mon boudin tant qu'on aura pas remis le tatouage opiOM AOC au gout du jour !
Mister Ma a écrit :je ferai mon boudin tant qu'on aura pas remis le tatouage opiOM AOC au gout du jour !
Tu fais bien d'en parler...
Un superbe tatouage très tendance, décorera à nouveau vos avatars...
On peut sans équivoque le qualifier de pharaonique...@ Campana
Cependant, soyez patient, le daguerréotypeur est d'un âge canonique ( ce qui est souvent le cas chez les photographes ):smoke1:
Voui, le tatoo nouvelle version est à l' étude, je m' étais d' ailleurs assoupi sur le sujet, c' est dire !
Disons que le coup de tampon à l' ancienne, genre foire aux bestiaux a vécu.
opiOM a changé, s' est modernisé et je serais favorable à la remise d' une sorte de "Kit VIP"
C'est une très bonne idée de remontrer l'exemple ça nous fera 2 tatoos:echarpe-o
Ceci dit c'est un petit peu compliqué comme histoire à raconter, c'est un coup à se prendre un veston... D'un autre coté, ça ne peut pas être pire que celui que je me suis pris avec l'ouvreuse suite à une soirée où l'alambic a tourné à plein régime. Inutile de préciser que j'avais pris une légère teinte phosphate du plus bel effet qui était parfaitement assortie à la coccinelle de mon chauffeur du soir.
Et l'OM dans tout ça me direz-vous... En fait il n'y a pas grand chose à raconter sur cette première fois quand on ait de la région car l'OM, on en boit tous les matins au petit déjeuné avec son moka habituel.
l'immertion se fait petit à petit, sournoisement l'OM s'insinue dans nos vies pour apporter ce petit grain de folie qui n'appartient qu'à nous. (on grain degun comme on dit chez nous !!)
Et même si l'on nous ressort toujours les mêmes histoires pour ternir notre image, nous nous laissons jamais abatre car l'important, comme disait mon arrière grand tante, c'est de toujours laisser le poulpe au milieu de l'église.. ou quelque chose comme ça
Mon premier souvenir de l'OM? Ouahhh...Ca remonte a loin maintenant...Une époque où mon village avait encore son cinéma, avec ses ouvreuses et ses glaces au moka. J'avais quoi? 13 ans peut-être. Quel innocent j'étais alors. Pour voir des images de foot, je devais secher l'eglise le dimanche: ma grand messe c'était devant téléfoot.
C'était quand? 1988 ou 1989? Un match de coupe de France en tout cas. De cette soirée, j'ai le vague souvenir d'un grain de folie bien sûr, d'une grande émotion, mais aussi de l'apéro anisé auquel je n'avais pas droit, compensé par une razzia sur les mezzés à base de poulpe grillé...
Un temps d'innocence donc, où l'on ne parlait pas encore vraiment de pollution, où les lessives étaient avec phosphates et où Quicky n'avait pas évincé notre ami Grosquick...
Le temps a passé mais le ressort n'est pas cassé. Si je porte maintenant souvent le veston et que j'ai le droit de boire à l'alcool de l'alambic, l'émotion est presque la même quand je vois jouer l'OM.
CaveMan a écrit :C'est une très bonne idée de remontrer l'exemple ça nous fera 2 tatoos:echarpe-o
Ceci dit c'est un petit peu compliqué comme histoire à raconter, c'est un coup à se prendre un veston... D'un autre coté, ça ne peut pas être pire que celui que je me suis pris avec l'ouvreuse suite à une soirée où l'alambic a tourné à plein régime. Inutile de préciser que j'avais pris une légère teinte phosphate du plus bel effet qui était parfaitement assortie à la coccinelle de mon chauffeur du soir.
Et l'OM dans tout ça me direz-vous... En fait il n'y a pas grand chose à raconter sur cette première fois quand on ait de la région car l'OM, on en boit tous les matins au petit déjeuné avec son moka habituel.
l'immertion se fait petit à petit, sournoisement l'OM s'insinue dans nos vies pour apporter ce petit grain de folie qui n'appartient qu'à nous.
Et même si l'on nous ressort toujours les mêmes histoires pour ternir notre image, nous nous laissons jamais abatre car l'important, comme disait mon arrière grand tante, c'est de toujours laisser le poulpe au milieu de l'église.. ou quelque chose comme ça
:40tf:Pour ton récit jamais fadasse
Etale-toi sur la paillasse....
Moi ma passion a ete transmise par mon grand-pere, quand j'étais petit comme une coccinelle. J'etais tel un terreau fertile qui attendais les phosphates de la passion mais Je dois admettre aussi qu'à l'époque j'étais con comme un poulpe car je ne comprenais rien à ce sport.
Lorsque mon aïeul vint a mourir en 1989, je pris comme hommage de perpetuer la passion, etre supporter devint ma foi, l'OM mon église.
Après mes premiers pleurs ne vinrent pas d'un quelconque revers amoureux mais du terrible veston pris à Bari 1991.
Je n'avais même pas encore l'age de boire le subtil distillat de l'alambic afin de noyer mon chagrin, mais la foi resta intact et le ressort toujours pas cassé.
Depuis toujours fidèle au poste, même si mes amis de paris se demandent parfois si j'ai un grain car je soutiens Marseille alors que j'habite paname. Mais j'habite à Paris mais mon sang vient du sud (couscous ascendant figatelli, il ne faut pas l'oublier) et puis l'amour ca ne se discute pas, ca se vit.
Après je ne vous parlerais pas de la foi ou une ouvreuse du stade de france me regarda heberlué a cause de mon écharpe OM alors que c'était un match du stade français.
Par contre dans mon histoire d'amour avec l'OM jamais de moka car je prefere l'arabica.
voili voilou.
jeroemba a écrit :Mon premier souvenir de l'OM? Ouahhh...Ca remonte a loin maintenant...Une époque où mon village avait encore son cinéma, avec ses ouvreuses et ses glaces au moka. J'avais quoi? 13 ans peut-être. Quel innocent j'étais alors. Pour voir des images de foot, je devais secher l'eglise le dimanche: ma grand messe c'était devant téléfoot.
C'était quand? 1988 ou 1989? Un match de coupe de France en tout cas. De cette soirée, j'ai le vague souvenir d'un grain de folie bien sûr, d'une grande émotion, mais aussi de l'apéro anisé auquel je n'avais pas droit, compensé par une razzia sur les mezzés à base de poulpe grillé...
Un temps d'innocence donc, où l'on ne parlait pas encore vraiment de pollution, où les lessives étaient avec phosphates et où Quicky n'avait pas évincé notre ami Grosquick...
Le temps a passé mais le ressort n'est pas cassé. Si je porte maintenant souvent le veston et que j'ai le droit de boire à l'alcool de l'alambic, l'émotion est presque la même quand je vois jouer l'OM.
:y: Le vague à l'âme, ça c'est la classe
Pour rêvasser sur la paillasse...
C'est super sympa cette nouvelle formule !!! ça fait des jolies zistoires..
Ah lOhaiMe ! comment aurais-je pu passer à côté !
Au village on ne parlait que de lui, que ce soit
Au café du centre, où les anciens palabraient sur le club phocéen tout en buvant leur moka imbuvable issue de grains récoltés dans des sols imbibés de phosphate.
Devant le vieux cinéma où la vieille Lucie, toujours vêtue comme une ouvreuse, navait de cesse dessayer de nous faire taire ! malgré nos 400 coups, nous la respections tout de même la Lucie ; faut dire que son mari était parti avec sa sirose « Quelle idée de lui avoir offert un alambic ! » se lamentait-elle.
Au garage chez Georges grand passionné de coccinelle, nous ressortant toujours la même phrase « Il me fait régaler ce Wadeulle ! et pourtant je les aime pas ces Anglais » avant de retourner à ses boulons et autres ressorts.
Même à la sortie de léglise où les fidèles endimanchés de leur plus beau veston décortiquaient le match de la veille.
Et en famille aussi bien sûr, discutant des derniers coups du mercato devant une rouille de poulpe accompagnée de lindispensable rosé de lété.
melannemesis a écrit :Moi ma passion a ete transmise par mon grand-pere, quand j'étais petit comme une coccinelle. J'etais tel un terreau fertile qui attendais les phosphates de la passion mais Je dois admettre aussi qu'à l'époque j'étais con comme un poulpe car je ne comprenais rien à ce sport.
Lorsque mon aïeul vint a mourir en 1989, je pris comme hommage de perpetuer la passion, etre supporter devint ma foi, l'OM mon église.
Après mes premiers pleurs ne vinrent pas d'un quelconque revers amoureux mais du terrible veston pris à Bari 1991.
Je n'avais même pas encore l'age de boire le subtil distillat de l'alambic afin de noyer mon chagrin, mais la foi resta intact et le ressort toujours pas cassé.
Depuis toujours fidèle au poste, même si mes amis de paris se demandent parfois si j'ai un grain car je soutiens Marseille alors que j'habite paname. Mais j'habite à Paris mais mon sang vient du sud (couscous ascendant figatelli, il ne faut pas l'oublier) et puis l'amour ca ne se discute pas, ca se vit.
Après je ne vous parlerais pas de la foi ou une ouvreuse du stade de france me regarda heberlué a cause de mon écharpe OM alors que c'était un match du stade français.
Par contre dans mon histoire d'amour avec l'OM jamais de moka car je prefere l'arabica.
voili voilou.
Si à Bari t'as bu la tasse
Viens t'allonger sur la paillasse...
SONY30 a écrit :Ah lOhaiMe ! comment aurais-je pu passer à côté !
Au village on ne parlait que de lui, que ce soit
Au café du centre, où les anciens palabraient sur le club phocéen tout en buvant leur moka imbuvable issue de grains récoltés dans des sols imbibés de phosphate.
Devant le vieux cinéma où la vieille Lucie, toujours vêtue comme une ouvreuse, navait de cesse dessayer de nous faire taire ! malgré nos 400 coups, nous la respections tout de même la Lucie ; faut dire que son mari était parti avec sa sirose « Quelle idée de lui avoir offert un alambic ! » se lamentait-elle.
Au garage chez Georges grand passionné de coccinelle, nous ressortant toujours la même phrase « Il me fait régaler ce Wadeulle ! et pourtant je les aime pas ces Anglais » avant de retourner à ses boulons et autres ressorts.
Même à la sortie de léglise où les fidèles endimanchés de leur plus beau veston décortiquaient le match de la veille.
Et en famille aussi bien sûr, discutant des derniers coups du mercato devant une rouille de poulpe accompagnée de lindispensable rosé de lété.
:paysan: Du café qui est sur la place
File directo sur ta paillasse...
La pièce était envahie ce soir là d’une assistance inhabituelle, la voix des hommes s’éleva en un chœur solennel pour prononcer des bénédictions de circonstances, et transformer ce modeste séjour en Eglise universelle de l’OM. Cette assemblée à l’humeur et à la structure variable - tantôt inquiète et compacte, tantôt confiante, énergique et bondissante semblable à un ressort – comme peut le faire une poulpe pour s’adapter aux événements de son environnement, au gré des images qui se reflétaient dans leur rétine.
Du haut de ma neuvième année de vie, cette foule avait un effet gargantuesque sur moi, alors puceron fragile. Une coccinelle se débattant au milieu d’un grain. Mon seul espoir pour ne pas être emporté et dispersé au gré des remous, était de rester bien agrippé, fermement, au veston de cet oncle qui sans le savoir procédé à mon initiation.
Ce feu oncle pour qui tout ne fut pas cirrhose dans la vie, avait apporté avec lui des bouteilles contenant l’essence de son ingénieux et archaïque alambic et avait d’entrée de soirée réclamé, à la propriétaire des lieux, qui fit office d’ouvreuse informelle, des ustensiles pour verser son liquide limpide dont le flot et le débit étaient dictés par le feu qui animait JPP ce 10 juin 89, même l’apparition d’une des idoles locales ne lui fit pas changer de cap, c’était l’OM qui aurait droit à son exubérance ce soir et au diable l’enfant de « Mankono » , lui fervent admirateur du « Diamant noir » Youssouf Fofana. La victoire acquise et bien arrosée, nul doute qu’il lui a fallu pour effacer la gueule de bois, le lendemain matin, se servir du fond de bouteille comme d’un phosphate pour rehausser le parfum du moka matinal.
Il me souvient, il y a fort longtemps, je sortais de l'EGLISE
et ne savait pas encore faire la différence entre azote et PHOSPHATE(pour mettre dans les vignes).
Je n'avais point encore rencontré la lumière à supporter Bastia mais l'ALAMBIC familiale me permis de retourner mon VESTON.
Le MOKA servi au presbytère par l'OUVREUSE de service ne tena pas longtemps face à l'adversaire alcoolique et mon RESSORT corse, malgré l'immense Pantélic se cassa au profit d'un GRAIN dans la tête pour l'équipe chere "actuellement" au coeur de l'homme au QI de POULPE.
Marius finit, quelques temps plus tard, à me convertir complètement, mais que vint faire la COCCINELLE dans cette histoire, j'avoue que les brumes alcooliques m'empèchent encore de m'en rappeler...
En ce temps-là, existaient des tournettes à bonheur et des distributeurs de d'euphorie. A cette époque, on n'avait pas encore besoin de frelâter le meilleur anis de l'homme dans les alambics fatigués. L'ivresse était spontanée, elle se respirait et se vivait. A cette époque, on ignorait que l'alegresse immortalisée sur quelques pellicules allaient finir jaunie, elle aussi, comme un vieux cliché dans un album laissé ouvert. Le Vel' était notre église, un théâtre naturel, écolo et sans ouvreuse.
La plume qui superposait les lignes sur le palmarès de l'OM a maintenant séché. La mine a tari. A cette époque, avant que l'encre ne sèche, Oc! n'avait jamais encore vu de poulpe. Arf... sur cette terre en jachère, on voudrait aujourd'hui semer des phosphates ? Pourquoi pas. Après tout, c'est l'occasion ou jamais alors que le ressort était quasiment cassé. Si l'homme est un loup pour l'OM, Mamadou en est la coccinelle, une bête du bon Diouf...
Je vois que je déraille. La fenêtre et le grain qui s'abat dehors m'ont encore happé, plongé dans le gouffre de mes pensées. Devant mon poster de Francescoli, je baille et reviens à moi. J'ai le frisson du sommeil dans mon veston, le tressaillement de celui qui n'a rien foutu de sa journée et qui se réveille d'un coup d'un seul, emmitouflé dans un coupable linceul. Mon café est froid comme un but de Zvunka, me dis-je en replongeant ma cuillère à moka dans mon Boli de chocapic.
:blondblush1: Euh... à moi
C'est le grand Duga qui m'a indirectement transmis cette passion marseillaise (pendant la Coupe du Monde 98,
ouvreuse de bien des futures victoires...). Eh oui j'étais petit à l'époque, et j'ai tout de suite fait tilt quand j'ai vu Duga, après avoir marqué contre l'Afrique du Sud, sauter comme une
coccinelle, tirer la langue comme s'il avait un
grain. Je suis tombé tel un
alambic dans le moule de l'OM après 98, lors de cette fameuse saison 98/99, avec en prime une finale en UEFA.
Depuis, le
ressort entre moi et l'OM ne s'est jamais cassé, je ne retournerai jamais ma veste, ni même mon
veston. J'irai volontiers confesser tout celà à
l'église, et c'est avec joie et impatience que j'admirerai notre équipe en Ligue des Champions l'an prochain, emmenée par Modeste Bami, dit "coiffure de
poulpe".
s'il faut le faire pour espérer,
étre admis dans cette société,
las , je me lance de mon plein gré,
en replongeant dans mon passé....
point d'ouvreuse pour me guider,
comment diable ai-je pu plonger,
cette dépendance a commencée,
lors d'une bien longue journée.
... il faut bien étre cétacé,
avoir d'ses idées alambic-quées,
pour m'obliger a r'visiter,
des vestiges qu'y n' faut pas r'gretter!
originaire de la région,
j'ai grandi dans un pays ,
ou l'on n'porte pas le veston,
sauf s'il est-fourré de glaçons.
sur cette terre pousse le moka,
la banane ou bien l'chocolat,
et sans vouloir étre retord,
l'OM n'est pas de mes ressorts,
je vais passer sur les années,
depuis longtemps , je suis rentré,
avec des potes j'ai programmé,
une journée ici raccontée,
comme une vieille photo jaunie,
au grain passé, voir raccornie,
remonte à moi à tire d'aile,
une pèche au poulpe qui m'a puni.
c'est le 9 mai, et on est préts,
à passer une belle journée,
on voit wenger dans la soirée,
car nancy,oui, viens s'y frotter,
pour l'premier match je suis gaté,
à moi l'équipe qui viens jouer,
alors on part au paradis,
le petit, qu'on connait ici,
harpons, bière ,'witche et ocb,
un beau programme,une belle journée,
sauf que le poulpe estramassé,
j'ai juste oublié d'le vider,
et à l'impact sur le rocher,
d'encre m'a tout aspergé,
moi l'rouquin rougi au soleil,
on aurait dit une coccinelle,
bref le grand soir est arrivé,
et phosphaté par les vapeurs,
respirées pendant la journée,
c'est pesage-sud et grandes chaleurs!
derrière ma meute je suis entré,
comme à l'église, en rang serrés,
les yeux partouts, pour s'impregner,
d'un truc tendu, jamais tenté,
le score d' 3-2, je le connais,
mais j'l'ai pas vu, pas fait exprés,
une belle ola, et un tifo,
m'ont alors oté la vue du pré,
cette première fois, ça a marché,
car au virus j'étais piqué,
mes potes sont fiers, je'l'reconnais,
et pas qu'd'étre marseillais,
on étais en '87,
depuis c'est fou, ça fait perpète,
je tape même comme un forcené,
comme vous des posts opiomisés,
une dernière chose, et je m'en vais,
c'est sauzée qui m'a alpagué,
lors d'om-psg, il fallait l'réver,
il a planté , j'ai explosé.........:mf_laug2