10-04-2007, 17:31
Meilleur match de l'OM ?
C’est vrai que sur la qualité, sur la production du jeu, c’est vrai que nous avons fait un bon match. Ce n’était pas facile. Que l’adversaire se retrouve à 10 très rapidement nous a permis d’avoir plus d’espaces face à une équipe même menée qui ne laissait pas beaucoup d’espaces. Mais on a eu la preuve par le passé, souvent face à un adversaire qui joue à dix, que c’est difficile de faire la différence mais je crois qu’on a eu le mérite de créer beaucoup de mouvements et de produire du jeu contre une équipe de Lille qui est très rigoureuse. Nous avons pu faire la différence et c’est bien pour nous.
Vous, le capitaine, avez tenu des propos particuliers avant ce match ?
Je crois que le plus important c’était de faire prendre conscience que malgré tout on était toujours dans le coup et qu’on ne pouvait pas se permettre de laisser nos adversaires s’échapper parce qu’au bout d’un moment ça devient difficile. Dans la carrière d’un joueur de football, participer à la Ligue des Champions, c’est quelque chose d’extraordinaire parce que ça donne du bonheur pour le joueur, le club, les supporteurs et les gens qui aiment le club. Pour le profil de carrière de chacun, c’est important parce que beaucoup d’opportunités s’ouvrent. Il est important de prendre conscience de ça. Après, il y a des choses qu’on se dit et qui doivent rester entre nous. Dimanche, ça a plutôt bien marché, on va essayer de continuer sur cette lancée...
Plus le droit de ne pas le refaire ?
Ce qu’on était capable de faire, on ne l’a pas prouvé que sur ce match. On l’a prouvé par le passé aussi. On est capable de très belles performances. Mais quand on a des forces limitées mais qu’on y arrive pas, à la limite on peut comprendre, mais quand on a quelques atouts dans l’équipe, quelques forces et qu’on ne les applique pas, c’est ce qu’il y a de plus frustrant. Quand on perd contre un adversaire meilleur, on lui serre la main, on lui dit au revoir et on se remet au boulot mais cette année c’est plus à cause de nous que nous n’avons pas réussi qu’à cause des adversaires.
Dimanche, on verra l’équipe de l’OM qu’on a vu à Lorient ou celle contre Lille ?
J’aimerais le savoir à l’avance. C’est vrai que, malheureusement, on a une équipe qui mentalement a du mal à répondre à toutes les sollicitations que peut avoir un joueur de l’OM. Un joueur de l’OM est sollicité sur le terrain et en dehors du terrain et l’équipe a vraiment beaucoup de mal à faire face à toutes ces sollicitations. Elle se disperse beaucoup parce qu’elle n’arrive pas à prendre conscience que réussir une bonne performance, cela doit être quelque chose qu’on doit pouvoir faire chaque fois. On ne peut pas toujours bien jouer, on ne peut pas toujours être au top, c’est tout à fait normal mais que l’OM après 31 matchs enregistre 12 défaites, c’est beaucoup trop. On est toujours dans le coup malgré 12 défaites donc on va essayer de ne pas gâcher cette chance-là et montrer qu’on a envie d’aller jusqu’au bout et ça passe par le match de samedi. Il nous reste 7 matchs, il faut qu’on gagne 7 fois.
Quand vous dites elle s’éparpille ?
C’est dans tout, dans le travail de la semaine, dans la vie extra-sportive... Il faut avoir conscience qu’en étant ici il faut tout le temps être au top. Physiquement, on ne peut pas toujours être au top mais dans la mentalité et dans l’engagement on doit toujours répondre présent. Les matchs, on peut les perdre mais il faut absolument qu’on montre, aussi bien sur le terrain qu’en dehors du terrain, une certaine solidité mentale aussi bien sur le terrain qu’en dehors du terrain pour faire face à tous les matchs qu’on a... Les joueurs ici sont brieffés à l’avance. A Marseille, c’est plein au Vélodrome mais à l’extérieur c’est plein aussi. On est l’équipe attendue et les autres jouent leur match de la saison. Si nous joueurs on n’est pas prêt, il se passe ce qu’il se passe. On est à dix défaites à l’extérieur. Sur ce point on est vraiment très faible. Mais il reste encore 3 matchs à l’extérieur et on va essayer de faire démentir ça jusqu’à la fin de la saison.
L’équipe a pris conscience de ses capacités ?
Je le dirai à la fin du championnat. Je ne sais pas si on a pris conscience là, ce que je peux dire c’est que le collectif a fait une belle performance, ça a remis un peu de confiance à tout le monde, ça confirme qu’on y arrivera ensemble et forcément c’est un peu de bonus qu’on prend là mais il faut qu’on s’en serve pour que ce soit une force pour la suite. Personnellement, ce n’est pas toujours en gueulant que l'on y arrive mais c’est vrai que les joueurs doutent parfois, c’est difficile de faire face à tout ça. Ici il y a une certaine aura autour du club et il faut savoir gérer ça.
Le brassard vous va bien ?
Personnellement, je n’ai pas attendu d‘avoir le brassard pour dire ce que j’avais à dire dans l’équipe. Sur le terrain, ça ne change rien mais avant le match on prend plus la parole. On sait que le Capitaine c’est Habib, on a envie qu’il revienne le plus rapidement possible, j’essaye d’assumer cet intérim du mieux possible mais sur le terrain ça ne change rien. C’est en dehors qu’on parle plus...
Les retours de Ribéry et Rodriguez font du bien ?
C’est sûr. Julien est arrivé depuis peu de temps mais il s’est très vite fondu dans le collectif. C’est quelqu’un qui a une grande expérience, qui est très solide et moi je suis très content quand il est derrière, ça permet de solidifier un peu le tout. C’est quelqu’un qui a pas mal d’expérience, ce qui manque un peu dans notre défense aussi... Après, Franck, j’avoue qu’avant le match je lui ai dit : fait attention à tes efforts pour ne pas te griller, mais dans les premières 20 minutes, il est parti à 300 à l’heure. Je crois que c’est l’un des très rares joueurs à pouvoir faire ça parce que c’est quelqu’un qui est très léger, qui a beaucoup de coffre au niveau physique et c’est vrai qu’il a été impressionnant physiquement sur ce match. Après 5 ou 6 semaines d’arrêt, revenir comme ça, moi je ne peux pas le faire et beaucoup de joueurs ne peuvent pas le faire. Lui, c’est un petit phénomène quand même dans ce domaine-là et tant mieux pour nous... Ca va être le bonus. Jusqu’à la fin de la saison, notre force ça va être le retour de Franck...
La non titularisation de Cissé, il dit quoi ?
C’est un choix de l’entraîneur. Djibril vit un petit moment délicat mais Djibril reste quand même un grand attaquant et après la période qu’il a connu, on ne peut pas lui demander des miracles. Après il faut remettre les choses dans leur contexte, dans la situation actuelle. On attend beaucoup de Djibril, il est le numéro un à Marseille qui est le club numéro un en France. C’est normal qu’il y ait une pression et c’est pour ça qu’il y a une grande attente des supporteurs, il est conscient de ça mais Djibril Cissé est un grand attaquant et après sa blessure, après ce qu’il a vécu, c’est tout à fait normal qu’il connaisse une période comme ça. Nous on l’aide tous à repartir mais lui est conscient que ce qui est important c’est le club. Le club est dans une situation où il a besoin de carburer et lui est là à la disposition du club. Il a très bien joué son rôle ce week-end et dès que l’entraîneur fera appel à lui, il jouera son rôle et ça on en est tous conscient.
Les sifflets ?
Ce n’est pas tout le public qui a sifflé et je ne pense pas que ça le déstabilise. Je pense qu’il a envie de montrer à tout le monde qu’il est Djibril Cissé. Moi je pense qu’il sera l’une de nos armes jusqu’à la fin de la saison. Il a envie de montrer à tout le monde qu’il a envie d’être là et qu’il mérite de jouer.
Contre les équipes plus faibles, l’OM est moins fort ?
Oui mais on en joue quelques unes jusqu’à la fin de la saison. Je pense que c’est contre ces équipes-là qu’il faut aller chercher cette partie mentale qui nous fait défaut.
Il ne faut pas s’enflammer ?
Je ne pense pas qu’on s’enflamme sur ce genre de match. Enflammer n’est pas le bon mot. C’est le relâchement qu’on fait dans ce genre de match qui nous coûte beaucoup de mésaventure. Ca c’est passé au Mans, à Toulouse, à Lorient ou ailleurs. Moi je sais que notre défaut numéro un c’est de pêcher comme ça.
Vous n’avez pas la solution ?
Moi j’ai pris conscience que c’est notre faiblesse première. C’est difficile à faire prendre conscience à tout le monde. Mais maintenant quand on diagnostique précisément ce qui ne va pas on arrive mieux à le soigner alors j’espère qu’on trouvera les bons remèdes jusqu’à la fin de la saison...
Valenciennes ?
Je n’avais pas joué le match aller. Cette équipe nous avait posé pas mal de problème ici. On avait gagné le match mais sur la physionomie du match on ne méritait peut-être pas de l’emporter. A l’image de son coach cette équipe est accrocheuse, rigoureuse. Elle a un très bon attaquant. Ils ont accroché Lyon à domicile, cette équipe a besoin de points pour se maintenir, elle va se battre et on sait qu’on n’aura aucun cadeau là-bas. Ca sera à nous à aller chercher la victoire et pas attendre qu’eux nous la donne. Je sais que nous on a envie de gagner malheureusement pour le coach Kombouaré que j’apprécie énormément.
Le passé peut jouer ?
C’est possible mais je ne pense pas, très sincèrement. Pour nous ce match n’est pas différent. On doit prendre conscience que ce match est important en dehors du passé. Les gens sont différents, les joueurs sont différents. Quand il y a eu cette affaire, j’étais petit. Ca ne m’intéresse pas.
Le public ?
Avec tout le respect que j’ai pour les gens là-bas, nous on s’en fout. On y va pour gagner, on aura une équipe en face qui voudra gagner mais ce que pensent les gens on s’en fout ! Nous on veut gagner pour nous pour le club... Le reste ce n’est pas important franchement.
Quels adversaires voyez-vous ?
C’est difficile. Lens, Toulouse sont là, Lille, Bordeaux et Sochaux...
Qu’est ce qui fera la différence ?
Nous, il faut qu’on se concentre la différence se fera au nombre de points marqués...
C’est vrai que sur la qualité, sur la production du jeu, c’est vrai que nous avons fait un bon match. Ce n’était pas facile. Que l’adversaire se retrouve à 10 très rapidement nous a permis d’avoir plus d’espaces face à une équipe même menée qui ne laissait pas beaucoup d’espaces. Mais on a eu la preuve par le passé, souvent face à un adversaire qui joue à dix, que c’est difficile de faire la différence mais je crois qu’on a eu le mérite de créer beaucoup de mouvements et de produire du jeu contre une équipe de Lille qui est très rigoureuse. Nous avons pu faire la différence et c’est bien pour nous.
Vous, le capitaine, avez tenu des propos particuliers avant ce match ?
Je crois que le plus important c’était de faire prendre conscience que malgré tout on était toujours dans le coup et qu’on ne pouvait pas se permettre de laisser nos adversaires s’échapper parce qu’au bout d’un moment ça devient difficile. Dans la carrière d’un joueur de football, participer à la Ligue des Champions, c’est quelque chose d’extraordinaire parce que ça donne du bonheur pour le joueur, le club, les supporteurs et les gens qui aiment le club. Pour le profil de carrière de chacun, c’est important parce que beaucoup d’opportunités s’ouvrent. Il est important de prendre conscience de ça. Après, il y a des choses qu’on se dit et qui doivent rester entre nous. Dimanche, ça a plutôt bien marché, on va essayer de continuer sur cette lancée...
Plus le droit de ne pas le refaire ?
Ce qu’on était capable de faire, on ne l’a pas prouvé que sur ce match. On l’a prouvé par le passé aussi. On est capable de très belles performances. Mais quand on a des forces limitées mais qu’on y arrive pas, à la limite on peut comprendre, mais quand on a quelques atouts dans l’équipe, quelques forces et qu’on ne les applique pas, c’est ce qu’il y a de plus frustrant. Quand on perd contre un adversaire meilleur, on lui serre la main, on lui dit au revoir et on se remet au boulot mais cette année c’est plus à cause de nous que nous n’avons pas réussi qu’à cause des adversaires.
Dimanche, on verra l’équipe de l’OM qu’on a vu à Lorient ou celle contre Lille ?
J’aimerais le savoir à l’avance. C’est vrai que, malheureusement, on a une équipe qui mentalement a du mal à répondre à toutes les sollicitations que peut avoir un joueur de l’OM. Un joueur de l’OM est sollicité sur le terrain et en dehors du terrain et l’équipe a vraiment beaucoup de mal à faire face à toutes ces sollicitations. Elle se disperse beaucoup parce qu’elle n’arrive pas à prendre conscience que réussir une bonne performance, cela doit être quelque chose qu’on doit pouvoir faire chaque fois. On ne peut pas toujours bien jouer, on ne peut pas toujours être au top, c’est tout à fait normal mais que l’OM après 31 matchs enregistre 12 défaites, c’est beaucoup trop. On est toujours dans le coup malgré 12 défaites donc on va essayer de ne pas gâcher cette chance-là et montrer qu’on a envie d’aller jusqu’au bout et ça passe par le match de samedi. Il nous reste 7 matchs, il faut qu’on gagne 7 fois.
Quand vous dites elle s’éparpille ?
C’est dans tout, dans le travail de la semaine, dans la vie extra-sportive... Il faut avoir conscience qu’en étant ici il faut tout le temps être au top. Physiquement, on ne peut pas toujours être au top mais dans la mentalité et dans l’engagement on doit toujours répondre présent. Les matchs, on peut les perdre mais il faut absolument qu’on montre, aussi bien sur le terrain qu’en dehors du terrain, une certaine solidité mentale aussi bien sur le terrain qu’en dehors du terrain pour faire face à tous les matchs qu’on a... Les joueurs ici sont brieffés à l’avance. A Marseille, c’est plein au Vélodrome mais à l’extérieur c’est plein aussi. On est l’équipe attendue et les autres jouent leur match de la saison. Si nous joueurs on n’est pas prêt, il se passe ce qu’il se passe. On est à dix défaites à l’extérieur. Sur ce point on est vraiment très faible. Mais il reste encore 3 matchs à l’extérieur et on va essayer de faire démentir ça jusqu’à la fin de la saison.
L’équipe a pris conscience de ses capacités ?
Je le dirai à la fin du championnat. Je ne sais pas si on a pris conscience là, ce que je peux dire c’est que le collectif a fait une belle performance, ça a remis un peu de confiance à tout le monde, ça confirme qu’on y arrivera ensemble et forcément c’est un peu de bonus qu’on prend là mais il faut qu’on s’en serve pour que ce soit une force pour la suite. Personnellement, ce n’est pas toujours en gueulant que l'on y arrive mais c’est vrai que les joueurs doutent parfois, c’est difficile de faire face à tout ça. Ici il y a une certaine aura autour du club et il faut savoir gérer ça.
Le brassard vous va bien ?
Personnellement, je n’ai pas attendu d‘avoir le brassard pour dire ce que j’avais à dire dans l’équipe. Sur le terrain, ça ne change rien mais avant le match on prend plus la parole. On sait que le Capitaine c’est Habib, on a envie qu’il revienne le plus rapidement possible, j’essaye d’assumer cet intérim du mieux possible mais sur le terrain ça ne change rien. C’est en dehors qu’on parle plus...
Les retours de Ribéry et Rodriguez font du bien ?
C’est sûr. Julien est arrivé depuis peu de temps mais il s’est très vite fondu dans le collectif. C’est quelqu’un qui a une grande expérience, qui est très solide et moi je suis très content quand il est derrière, ça permet de solidifier un peu le tout. C’est quelqu’un qui a pas mal d’expérience, ce qui manque un peu dans notre défense aussi... Après, Franck, j’avoue qu’avant le match je lui ai dit : fait attention à tes efforts pour ne pas te griller, mais dans les premières 20 minutes, il est parti à 300 à l’heure. Je crois que c’est l’un des très rares joueurs à pouvoir faire ça parce que c’est quelqu’un qui est très léger, qui a beaucoup de coffre au niveau physique et c’est vrai qu’il a été impressionnant physiquement sur ce match. Après 5 ou 6 semaines d’arrêt, revenir comme ça, moi je ne peux pas le faire et beaucoup de joueurs ne peuvent pas le faire. Lui, c’est un petit phénomène quand même dans ce domaine-là et tant mieux pour nous... Ca va être le bonus. Jusqu’à la fin de la saison, notre force ça va être le retour de Franck...
La non titularisation de Cissé, il dit quoi ?
C’est un choix de l’entraîneur. Djibril vit un petit moment délicat mais Djibril reste quand même un grand attaquant et après la période qu’il a connu, on ne peut pas lui demander des miracles. Après il faut remettre les choses dans leur contexte, dans la situation actuelle. On attend beaucoup de Djibril, il est le numéro un à Marseille qui est le club numéro un en France. C’est normal qu’il y ait une pression et c’est pour ça qu’il y a une grande attente des supporteurs, il est conscient de ça mais Djibril Cissé est un grand attaquant et après sa blessure, après ce qu’il a vécu, c’est tout à fait normal qu’il connaisse une période comme ça. Nous on l’aide tous à repartir mais lui est conscient que ce qui est important c’est le club. Le club est dans une situation où il a besoin de carburer et lui est là à la disposition du club. Il a très bien joué son rôle ce week-end et dès que l’entraîneur fera appel à lui, il jouera son rôle et ça on en est tous conscient.
Les sifflets ?
Ce n’est pas tout le public qui a sifflé et je ne pense pas que ça le déstabilise. Je pense qu’il a envie de montrer à tout le monde qu’il est Djibril Cissé. Moi je pense qu’il sera l’une de nos armes jusqu’à la fin de la saison. Il a envie de montrer à tout le monde qu’il a envie d’être là et qu’il mérite de jouer.
Contre les équipes plus faibles, l’OM est moins fort ?
Oui mais on en joue quelques unes jusqu’à la fin de la saison. Je pense que c’est contre ces équipes-là qu’il faut aller chercher cette partie mentale qui nous fait défaut.
Il ne faut pas s’enflammer ?
Je ne pense pas qu’on s’enflamme sur ce genre de match. Enflammer n’est pas le bon mot. C’est le relâchement qu’on fait dans ce genre de match qui nous coûte beaucoup de mésaventure. Ca c’est passé au Mans, à Toulouse, à Lorient ou ailleurs. Moi je sais que notre défaut numéro un c’est de pêcher comme ça.
Vous n’avez pas la solution ?
Moi j’ai pris conscience que c’est notre faiblesse première. C’est difficile à faire prendre conscience à tout le monde. Mais maintenant quand on diagnostique précisément ce qui ne va pas on arrive mieux à le soigner alors j’espère qu’on trouvera les bons remèdes jusqu’à la fin de la saison...
Valenciennes ?
Je n’avais pas joué le match aller. Cette équipe nous avait posé pas mal de problème ici. On avait gagné le match mais sur la physionomie du match on ne méritait peut-être pas de l’emporter. A l’image de son coach cette équipe est accrocheuse, rigoureuse. Elle a un très bon attaquant. Ils ont accroché Lyon à domicile, cette équipe a besoin de points pour se maintenir, elle va se battre et on sait qu’on n’aura aucun cadeau là-bas. Ca sera à nous à aller chercher la victoire et pas attendre qu’eux nous la donne. Je sais que nous on a envie de gagner malheureusement pour le coach Kombouaré que j’apprécie énormément.
Le passé peut jouer ?
C’est possible mais je ne pense pas, très sincèrement. Pour nous ce match n’est pas différent. On doit prendre conscience que ce match est important en dehors du passé. Les gens sont différents, les joueurs sont différents. Quand il y a eu cette affaire, j’étais petit. Ca ne m’intéresse pas.
Le public ?
Avec tout le respect que j’ai pour les gens là-bas, nous on s’en fout. On y va pour gagner, on aura une équipe en face qui voudra gagner mais ce que pensent les gens on s’en fout ! Nous on veut gagner pour nous pour le club... Le reste ce n’est pas important franchement.
Quels adversaires voyez-vous ?
C’est difficile. Lens, Toulouse sont là, Lille, Bordeaux et Sochaux...
Qu’est ce qui fera la différence ?
Nous, il faut qu’on se concentre la différence se fera au nombre de points marqués...
