16-01-2007, 18:44
Les employés et les joueurs ont été prevenus.
Pape vient de le confirmer en conférence de presse
L'intégrale :
J’imagine que vous attendez tous que je vous confirme l’info qui circule. Je vous la confirme mais je précise aussi, comme je l’ai toujours dit, que s’il devait se passer quelque chose, je ne l’apprendrais pas par la presse mais de la bouche même de Robert Louis Dreyfus, lequel effectivement m’a appelé aujourd’hui dans la journée pour m’informer avoir reçu de M. Kashkar les garanties bancaires qu’il souhaitait pour pouvoir engager un processus de vente.
S’engage aujourd’hui le processus de vente, un tel processus peut durer encore quelques semaines, ces garanties-là ne constituent pas une vente définitive. On ne peut pas aujourd’hui parler de vente avérée. On sait que Robert, c’est une chose qu’il m’a reconduite aujourd’hui, avait souhaité que d’autres conditions soient réunies et remplies par l’acheteur éventuel de l’OM.
Ces conditions, je les résume en deux points :
le premier c’est que le prochain propriétaire de l’OM doit avoir une capacité d’investissement importante qui permette de pérenniser le club. Jusqu’ici, on parlait de deux ou trois années d’investissement, il est même question aujourd’hui d’un plan de relance de cinq ans. C’est l’une des conditions que RLD souhaite voir remplie par l’acheteur potentiel.
La deuxième condition, c’est la préservation du personnel de l’OM. Cette condition, là aussi, devra être remplie par l’acheteur dans les discussions futures qui vont bientôt se dérouler.
Ce que je peux ajouter c’est que Monsieur Kashkar a souhaité de l’OM qu’il n’y ait pas de mouvements significatifs aujourd’hui au sein du club. Il souhaite que l’équipe dirigeante, que le personnel puisse rester en place. Evidemment, il est tôt pour moi d’en dire plus sur ce point-là étant entendu que je dois le rencontrer prochainement à sa demande, ce que je ferai et ce n’est qu’au terme de cette rencontre-là que je pourrai, sur ce point, vous en dire plus.
Ensemble du personnel ?
Il faut savoir que le personnel sportif est constitué par l’ensemble des joueurs et le staff. Ce sont des gens qui ont des contrats et je crois que celui qui veut prendre l’OM a mesuré la stabilité qui commence véritablement à prendre forme. Je crois qu’il y va de son intérêt et de son bon sens de tout faire pour la préserver.
Les raisons ?
Les raisons, on peut simplement les deviner. Certaines ont été données par certains de vos organes de presse. D’un côté, ça fait dix ans qu’il est au club, il n’a jamais ménagé son soutien au club, soit financièrement ou sur le plan de l’énergie, il peut simplement avoir besoin à un moment donné de prendre un peu de recul. D’autres raisons peuvent être avancées, elles sont liées directement au procès qui a vu sa condamnation. C’est vrai que ce ne fut pas facile pour lui. Il y a d’autres explications. Aujourd’hui, on sait que Robert entend fédérer toutes les affaires familiales sous son autorité, cela requière pour sa part du temps, de l’énergie, cette raison aussi peut être avancée pour expliquer ce recul.
C’est ce qu’il t’a dit ?
On peut supposer ça.
Il y a une réunion avec le CE ?
C’est tôt pour vous donner aujourd’hui tous les éléments que vous souhaiteriez avoir. Il faut attendre un peu pour que tout ça s’organise. Aujourd’hui, c’est un processus de vente. Il faudrait déjà que les actes puissent être paraphés, signés et entérinés en fonction de ce que le vendeur et l’acheteur attendent. C’est ce qui m’a amené de poser cette réserve de dire : attendons que ces documents-là soient signé pour parler de vente effective.
Kashkar est seul ?
Je n’ai pas de réponse à cette question.
Il peut y avoir un retour en arrière ?
C'est-à-dire ?
La vente peut être cassée ?
Si vente il y a, il va y avoir un accord, des engagements ont été pris, si je me mets d’accord avec un acheteur pour vendre ma voiture et si à l’heure d’entériner la vente il ne respecte pas les engagements pris, je peux tout à fait reprendre ma voiture. Ca me parait relever du bon sens.
Il y a une inquiétude au sein du personnel ?
Des questions naturellement se posent. Je me suis employé à rassurer aussi bien du côté sportif que du côté de l’administration. La force vive du club, c’est d’abord le personnel qui le constitue. Qu’il soit sportif ou administratif. La force est de notre côté. Il ne faut pas l’oublier. Je n’ai pas perçu d’inquiétude particulière, d’appréhension, des questions oui, comme vous-même pensez, c’est normal.
Ton sentiment ?
C’est de respecter ce que RLD a voulu faire, je n’oublie pas qu’il est là depuis dix ans, j’ai eu l’occasion de le dire, je peux tout à fait comprendre que l’homme qui a choisi de venir et qui a investi tant en argent et en énergie puisse à un moment donné prendre du recul. Si l’OM a pu continuer à vivre sans tourments particuliers, c’est grâce à lui, à son entregent, à son soutien qu’il n'a jamais ménagé.
Pour ce qui est du futur, laissez-moi l’occasion de rencontrer le futur propriétaire, de discuter avec lui pour savoir quelle position je peux adopter. Une chose est vraie c’est que, chez moi, la liberté a toujours été primordiale. Liberté de penser, indépendance d’esprit ce sont des vertus auxquelles je tiens plus qu’à la prunelle de mes yeux. A partir de ce moment-là, je n’ai pas de préjugé.
Vous allez continuer à travailler pour le mercato et la saison prochaine ?
Absolument. On continue à travailler comme on a travaillé hier et comme on comptait travailler demain. Il n’y a aucun changement de ce point de vue-là.
Comment ont réagi les joueurs ?
Sereinement, simplement. Pourquoi faut-il qu’ils se mettent martel en tête ? Il n’y a pas besoin. Tout le monde est content. On vient d’une tournée au terme de laquelle, me semble-t-il, s’est bâti un nouvel état d’esprit qui a trouvé un prolongement très heureux l’autre soir à Rennes. Aujourd’hui, la seule ambition de tous c’est d’essayer de justifier les objectifs fixés en début de saison, la qualification pour la Champions' League. C’est le mot d’ordre que j’ai rappelé et je pense que c’est celui-là auquel on se tiendra.
Quelles sont les motivations de Kashkar ?
Je pense que sur ce plan-là, il est mieux placé que quiconque pour répondre. Moi je n’ai pas besoin d’être informé de ça. J’ai simplement besoin de discuter avec lui. Il faut attendre et voir. On ne peut pas avoir d'à priori et jouer sur les préjugés.
Un rendez-vous est prévu ?
Oui. Très rapidement. Dans les prochaines heures.
Qu'aurais-tu souhaité faire ?
Je suis loin d’avoir fait mes valises pour faire un bilan. C’est tôt de parler de ces choses-là. On aura le temps d’en parler un jour.
Eriksson ?
Je ne suis pas en contradiction avec moi-même lorsque je dis qu’aujourd’hui il est prématuré d’avancer quelque argument que ce soit. Il faut que je rencontre Kashkar, que je discute avec lui de manière claire, qu’il me dise ce qu’il souhaite, ce qu’il veut faire, si toutefois la vente est entérinée et que moi je dise aussi ce que je souhaite, ce que je veux. Le problème sera l’échange. Il n’y aura pas de dictat, ni d’un côté ni de l’autre. C’est un échange.
Tu t’opposes à la venue d’Eriksson ?
C’est ce que vous avez compris ? Alors j’ai dû mal m’exprimer.
Le montant de la vente ?
C’est la somme annoncée. Autour de 100 millions.
L’acheteur n’est pas connu du milieu du foot ?
Je pense que d’autres n’étaient pas connus du milieu du foot quand ils se sont rendus propriétaires de certains clubs en France ou à l’étranger. Ca n’a pas empêché que ces club continuent tranquillement leur vie.
Le maire a réagi ?
Pas à ma connaissance mais Monsieur le Maire a été averti cet après-midi par RLD. Ils se sont rencontrés. Il a été informé que le processus de vente a été engagé.
Si une close juridique ne fonctionne pas ?
Je n’ai pas la force juridique pour commenter un contrat de ce niveau mais il est certain que de part et d’autre il y aura une confrontation juridique de manière à ce que les uns et les autres trouvent au terme des négociations ce que chacun souhaitait.
Si un repreneur fait une surenchère, RLD peut l’écouter ?
Je ne lui ai pas posé la question.
C’est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
C’est une nouvelle. Pourquoi ça serait une mauvaise nouvelle, pourquoi ça serait une bonne ? Non. Ma sérénité est intacte.
Pape vient de le confirmer en conférence de presse
L'intégrale :
J’imagine que vous attendez tous que je vous confirme l’info qui circule. Je vous la confirme mais je précise aussi, comme je l’ai toujours dit, que s’il devait se passer quelque chose, je ne l’apprendrais pas par la presse mais de la bouche même de Robert Louis Dreyfus, lequel effectivement m’a appelé aujourd’hui dans la journée pour m’informer avoir reçu de M. Kashkar les garanties bancaires qu’il souhaitait pour pouvoir engager un processus de vente.
S’engage aujourd’hui le processus de vente, un tel processus peut durer encore quelques semaines, ces garanties-là ne constituent pas une vente définitive. On ne peut pas aujourd’hui parler de vente avérée. On sait que Robert, c’est une chose qu’il m’a reconduite aujourd’hui, avait souhaité que d’autres conditions soient réunies et remplies par l’acheteur éventuel de l’OM.
Ces conditions, je les résume en deux points :
le premier c’est que le prochain propriétaire de l’OM doit avoir une capacité d’investissement importante qui permette de pérenniser le club. Jusqu’ici, on parlait de deux ou trois années d’investissement, il est même question aujourd’hui d’un plan de relance de cinq ans. C’est l’une des conditions que RLD souhaite voir remplie par l’acheteur potentiel.
La deuxième condition, c’est la préservation du personnel de l’OM. Cette condition, là aussi, devra être remplie par l’acheteur dans les discussions futures qui vont bientôt se dérouler.
Ce que je peux ajouter c’est que Monsieur Kashkar a souhaité de l’OM qu’il n’y ait pas de mouvements significatifs aujourd’hui au sein du club. Il souhaite que l’équipe dirigeante, que le personnel puisse rester en place. Evidemment, il est tôt pour moi d’en dire plus sur ce point-là étant entendu que je dois le rencontrer prochainement à sa demande, ce que je ferai et ce n’est qu’au terme de cette rencontre-là que je pourrai, sur ce point, vous en dire plus.
Ensemble du personnel ?
Il faut savoir que le personnel sportif est constitué par l’ensemble des joueurs et le staff. Ce sont des gens qui ont des contrats et je crois que celui qui veut prendre l’OM a mesuré la stabilité qui commence véritablement à prendre forme. Je crois qu’il y va de son intérêt et de son bon sens de tout faire pour la préserver.
Les raisons ?
Les raisons, on peut simplement les deviner. Certaines ont été données par certains de vos organes de presse. D’un côté, ça fait dix ans qu’il est au club, il n’a jamais ménagé son soutien au club, soit financièrement ou sur le plan de l’énergie, il peut simplement avoir besoin à un moment donné de prendre un peu de recul. D’autres raisons peuvent être avancées, elles sont liées directement au procès qui a vu sa condamnation. C’est vrai que ce ne fut pas facile pour lui. Il y a d’autres explications. Aujourd’hui, on sait que Robert entend fédérer toutes les affaires familiales sous son autorité, cela requière pour sa part du temps, de l’énergie, cette raison aussi peut être avancée pour expliquer ce recul.
C’est ce qu’il t’a dit ?
On peut supposer ça.
Il y a une réunion avec le CE ?
C’est tôt pour vous donner aujourd’hui tous les éléments que vous souhaiteriez avoir. Il faut attendre un peu pour que tout ça s’organise. Aujourd’hui, c’est un processus de vente. Il faudrait déjà que les actes puissent être paraphés, signés et entérinés en fonction de ce que le vendeur et l’acheteur attendent. C’est ce qui m’a amené de poser cette réserve de dire : attendons que ces documents-là soient signé pour parler de vente effective.
Kashkar est seul ?
Je n’ai pas de réponse à cette question.
Il peut y avoir un retour en arrière ?
C'est-à-dire ?
La vente peut être cassée ?
Si vente il y a, il va y avoir un accord, des engagements ont été pris, si je me mets d’accord avec un acheteur pour vendre ma voiture et si à l’heure d’entériner la vente il ne respecte pas les engagements pris, je peux tout à fait reprendre ma voiture. Ca me parait relever du bon sens.
Il y a une inquiétude au sein du personnel ?
Des questions naturellement se posent. Je me suis employé à rassurer aussi bien du côté sportif que du côté de l’administration. La force vive du club, c’est d’abord le personnel qui le constitue. Qu’il soit sportif ou administratif. La force est de notre côté. Il ne faut pas l’oublier. Je n’ai pas perçu d’inquiétude particulière, d’appréhension, des questions oui, comme vous-même pensez, c’est normal.
Ton sentiment ?
C’est de respecter ce que RLD a voulu faire, je n’oublie pas qu’il est là depuis dix ans, j’ai eu l’occasion de le dire, je peux tout à fait comprendre que l’homme qui a choisi de venir et qui a investi tant en argent et en énergie puisse à un moment donné prendre du recul. Si l’OM a pu continuer à vivre sans tourments particuliers, c’est grâce à lui, à son entregent, à son soutien qu’il n'a jamais ménagé.
Pour ce qui est du futur, laissez-moi l’occasion de rencontrer le futur propriétaire, de discuter avec lui pour savoir quelle position je peux adopter. Une chose est vraie c’est que, chez moi, la liberté a toujours été primordiale. Liberté de penser, indépendance d’esprit ce sont des vertus auxquelles je tiens plus qu’à la prunelle de mes yeux. A partir de ce moment-là, je n’ai pas de préjugé.
Vous allez continuer à travailler pour le mercato et la saison prochaine ?
Absolument. On continue à travailler comme on a travaillé hier et comme on comptait travailler demain. Il n’y a aucun changement de ce point de vue-là.
Comment ont réagi les joueurs ?
Sereinement, simplement. Pourquoi faut-il qu’ils se mettent martel en tête ? Il n’y a pas besoin. Tout le monde est content. On vient d’une tournée au terme de laquelle, me semble-t-il, s’est bâti un nouvel état d’esprit qui a trouvé un prolongement très heureux l’autre soir à Rennes. Aujourd’hui, la seule ambition de tous c’est d’essayer de justifier les objectifs fixés en début de saison, la qualification pour la Champions' League. C’est le mot d’ordre que j’ai rappelé et je pense que c’est celui-là auquel on se tiendra.
Quelles sont les motivations de Kashkar ?
Je pense que sur ce plan-là, il est mieux placé que quiconque pour répondre. Moi je n’ai pas besoin d’être informé de ça. J’ai simplement besoin de discuter avec lui. Il faut attendre et voir. On ne peut pas avoir d'à priori et jouer sur les préjugés.
Un rendez-vous est prévu ?
Oui. Très rapidement. Dans les prochaines heures.
Qu'aurais-tu souhaité faire ?
Je suis loin d’avoir fait mes valises pour faire un bilan. C’est tôt de parler de ces choses-là. On aura le temps d’en parler un jour.
Eriksson ?
Je ne suis pas en contradiction avec moi-même lorsque je dis qu’aujourd’hui il est prématuré d’avancer quelque argument que ce soit. Il faut que je rencontre Kashkar, que je discute avec lui de manière claire, qu’il me dise ce qu’il souhaite, ce qu’il veut faire, si toutefois la vente est entérinée et que moi je dise aussi ce que je souhaite, ce que je veux. Le problème sera l’échange. Il n’y aura pas de dictat, ni d’un côté ni de l’autre. C’est un échange.
Tu t’opposes à la venue d’Eriksson ?
C’est ce que vous avez compris ? Alors j’ai dû mal m’exprimer.
Le montant de la vente ?
C’est la somme annoncée. Autour de 100 millions.
L’acheteur n’est pas connu du milieu du foot ?
Je pense que d’autres n’étaient pas connus du milieu du foot quand ils se sont rendus propriétaires de certains clubs en France ou à l’étranger. Ca n’a pas empêché que ces club continuent tranquillement leur vie.
Le maire a réagi ?
Pas à ma connaissance mais Monsieur le Maire a été averti cet après-midi par RLD. Ils se sont rencontrés. Il a été informé que le processus de vente a été engagé.
Si une close juridique ne fonctionne pas ?
Je n’ai pas la force juridique pour commenter un contrat de ce niveau mais il est certain que de part et d’autre il y aura une confrontation juridique de manière à ce que les uns et les autres trouvent au terme des négociations ce que chacun souhaitait.
Si un repreneur fait une surenchère, RLD peut l’écouter ?
Je ne lui ai pas posé la question.
C’est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?
C’est une nouvelle. Pourquoi ça serait une mauvaise nouvelle, pourquoi ça serait une bonne ? Non. Ma sérénité est intacte.
