opiOM.net

Version complète : Cana : « La tête, c'est la locomotive qui tire tout le reste »
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Cana : « La tête, c'est la locomotive qui tire tout le reste »



Un déplacement difficile vous attend à Sochaux ?
Déjà je suis content de retrouver la compétition après deux matchs manqués. Même si les deux matchs n’ont pas été extraordinaires dans la manière pour l’équipe mais on a fait deux matchs 4 points c’est pas mal, là c’est un match intéressant qui nous attend face à une équipe en confiance, qui marche bien.
Moi je suis content de revenir et assez impatient d’être à dimanche 18H.



Tu t’attends à un gros match au milieu ?
Il y aura forcément un match, déjà les deux joueurs qu’ils ont dans l’axe sont deux grands joueurs. Piteau a une grande expérience de la L1, Séné est très puissant. Je connais Leroy, j’ai évolué avec lui à Paris, on sait que c’est un super joueur de L1, le jeune Ziani j’ai eu l’occasion de le voir évoluer à la télé, en L2 et cette année en L1. Ce sont de bons joueurs après le parcours, ils ne sont pas là par hasard.
Ils ont trouvé un certain équilibre, les joueurs sont en confiance, et ils nous attendent de pied ferme.
C’est un match intéressant pour eux aussi. Tout est réuni pour que ça fasse un beau match de football.



Un concurrent direct pour la Ligue des Champions ?
Je ne sais pas si c’est un concurrent direct pour la Ligue des Champions. Nous on a prétendu à la Ligue des Champions, eux au départ ils ne l’étaient pas.
Avec le temps, ils vont peut-être changer d’avis, mais ils vont faire leur maximum pour aller le plus loin possible.
Je ne pense pas que ce soit un candidat à la Ligue des Champions mais cette équipe ne doit à personne les points qu’elle a, elle a n’a volé personne, elle mérite d’être là.
Pour l’instant ils sont devant nous, s’ils nous battent, ils nous mettent à cinq longueurs, c’est un élément important.
Après nous on est conscient qu’on a beaucoup de progrès à faire dans chaque chose.
Nous notre objectif n’a pas évolué, le leur a augmenté, mais je pense qu’il est encore tôt pour eux de trouver des objectifs.



Le changement au milieu ?
C’est vrai qu’avec Modeste on a souvent évolué l’un à côté de l’autre. Cette année, quand on a évolué ensemble avec un seul devant la défense, c’était plutôt moi qui jouais devant la défense, mais c’est vrai que peut-être si Albert choisissait de modifier son système, on peut joueur différemment.
Moi ça m’est arrivé, même en sélection, bon là-bas je fais un peu tout, de jouer un peu derrière, un peu au milieu et ça m’arrive de jouer plus offensivement. On a travaillé beaucoup de choses cette semaine et c’est le coach qui choisira la meilleure façon d’attaquer le match.
On a des joueurs et un potentiel capables de faire plusieurs choses après l’important, c’est de se mettre le plus rapidement possible au service du groupe.



Tu choisirais quoi toi ?
Celui qui est le plus efficace pour l’équipe. Non je ne sais pas.
On a essayé l’un, pourquoi ne pas essayer l’autre mode, on verra.



Ce système vous permet de moins vous dépenser ?
C’est vrai que la différence qu’il y a entre le tandem que je formais avant avec Modeste et celui que je forme maintenant, c’est qu’avant on se concentrait exclusivement dans notre zone et on avait nos adversaires directs et on faisait le maximum de travail dans notre zone.
Là on a une équipe plus offensive, qui se lâche plus, donc on est beaucoup plus éparpillé sur le terrain et on n’arrive pas à avoir la même densité dans la même zone de jeu. C’est ce qui fait qu’on a une débauche d’énergie énorme.
On passe notre temps dans l’axe et à courir sur les côtés. Le rendement est différent et beaucoup plus difficile. Alors peut-être modifier comme l’a fait Albert, un devant la défense, un autre un peu plus devant, pourquoi pas oui.



Vous avez vu plus d’agressivité ?
Je pense que oui.
Le message qu’a voulu faire passer Albert c’est que l’équipe n’a pas mis certaines valeurs qu’elle a pu mettre en début de saison et si l’infime partie de chose qu’on fait à l’entraînement ça se répercute sur le terrain, c’est vrai que l’équipe est souvent rentrée dans le match en ayant pas l’état d’esprit qu’il fallait. Ça, ça ne pardonne pas. Après on peut pardonner beaucoup de choses. On peut pardonner la qualité de jeu, mais, dans l’état d’esprit, on n’est pas prêt à pouvoir livrer un combat sur le terrain pendant un match complet.
Après ça devient difficile. C’est ce qui a été le cas pour nous il est impossible de passer du jour à la nuit. C’est qui s’est passé en première mi-temps à Troyes entre la première et la deuxième mi-temps.
C’est mental. Il faut répéter les choses à chaque match pendant 90 minutes.
Ça revient à l’entraînement bien sûr. Le travail fourni à l’entraînement est un très bon travail, les joueurs sont travailleurs et appliqués, des fois pas assez, il faut être plus exigeant mais Albert a raison sur le fait que le manque d'agressivité c’est une pour bonne partie la cause de notre mal.


Le coup de gueule peut changer les choses ?
En étant joueur « pro », il est normal que quand le coach n’est pas satisfait, il doit le faire savoir. L’équipe ne doit pas en arriver à ce point là.
On est des joueurs pros qui portent le maillot du plus grand club de France, moi je n’y étais pas, mais j’en ai eu des échos et je trouve que le coach Albert a bien fait de le faire, ça a porté ses fruits.
Il ne faut pas que l’équipe en arrive à ce point là.mais ce sont des choses normales.
Même en France, les choses et les manières de faire sont assez gentilles comparées à d‘autres championnats d’autres endroits.

Au début il y a eu une euphorie, un début de championnat qui a été très bon, un super parcours, mais même en ce début de championnat moi je disais qu’il était trop tôt pour tirer des conclusions.
Maintenant les gens ne nous attendent plus et je dis toujours qu’il est trop tôt. L’équipe a montré deux visages et, dans ses deux visages, on peut voir son potentiel.
Quand l’équipe allait bien, tout n’était pas parfait. Ça se voyait. On est resté longtemps la meilleure défense, mais on a eu pas mal de réussite avec des arrêts de Cédric et de la réussite sur d’autres matchs.
Ça c’est vrai. Après la réussite, ça se provoque. Après il y a eu ce match à Lens qui a coupé l’élan à tout le monde .
On avait fait un match très sérieux. Après il y a eu Lyon.
Quand Lyon a gagné ici ils n’ont pas seulement gagné un match mais enlevé un concurrent direct pour la suite du championnat.
Ça, ça montre que notre mental n’était pas encore au niveau d’une équipe comme Lyon. Ca a été un match charnière, il fallait rebondir derrière, on n’a pas su le faire. On n’a pas réussi à repartir et on s’est mis dans un cercle vicieux.
Après la réussite nous a manqué aussi, à Nice, contre Lorient, à Lille, ces matchs auraient pu basculer en notre faveur, mais ça n’a pas été parce qu’on n’avait pas le maximum de notre potentiel et on le paye cash.
Dans les grandes équipes, même quand l’équipe ne fait pas le maximum, elle arrive à gagner des matchs.
Nous on n’en est pas encore à ce stade-là. On travaille, on est sur la bonne voie, on travaille beaucoup et l’équipe a envie de repartir. Il nous reste quatre matchs avant la trêve.
Il faut qu’on prenne au moins huit points pour qu’on arrive au moins à 32 points avant cette trêve. Ça serait une bonne base pour la suite. À nous d’aller chercher ces points.



Ce repos forcé vous a fait du bien ?
Non parce que je n’étais pas trop à la peine physiquement, on n’a pas trop joué depuis l’élimination de la Coupe d’Europe.
On a le temps de préparer les matchs. Ça m’a permis de retravailler le fond, mais cette maladie m’a cloué une semaine au lit. Ça m’a fait rebaisser au niveau physique mais le plus important pour termine c’est que c’est dans la tête.
C’est la locomotive qui tire tout le reste.



Vous êtes opérationnel dimanche ?
Oui je suis guéri, mais c’est difficile après une maladie lourde, la dernière fois que j’ai été malade c’était en 1998. Ça m’était tombé comme ça dessus. C’est très lourd, mais après quand on revient c’est pas facile, ça fatigue. Mais là j’ai travaillé deux ou trois jours et je pense être bien pour dimanche.



Vous avez travaillé quoi ?
Un peu tout. On va rediscuter avec Albert. Il a un discours assez facile, il nous demande ce qu’on ressent, il va me demander mon avis et en dernier ressort, il va décider.



C’est quoi ton avis ?
Je vais discuter avec lui. Je peux jouer n’importe ou. Il n’y a pas de souci.
L.Cana a écrit :Tu choisirais quoi toi ?
Celui qui est le plus efficace pour l’équipe. Non je ne sais pas.
On a essayé l’un, pourquoi ne pas essayer l’autre mode, on verra.

Amusant : la question porte sur "quoi", Lorik répond sur "qui".

Merci Georges !
ouaip mais "celui quoi" ca veut rien dire. Jester


merci Georges Spoton
En méme temps il parlait peut etre du "systeme" et non pas d'un choix d'hommes...
Un Cana plus offensif n'est pas pour me déplaire!
hawaii a écrit :En méme temps il parlait peut etre du "systeme" et non pas d'un choix d'hommes...

C'est ce que je voulais dire. :Pixie
Un Cana plus offendif, pourquoi pas. Mais ça implique aussi un Cana plus appliqué dans ses passes. Il jouerait comme Lamouchi l'an dernier.
En tout cas il a toutes les qualités pour réussir à un poste plus offensif !
Modeste qui fait l'essuie-glace devant la défense et Lorik en relayeur ? :blondblush1: Pourquoi pas, c'est un coup à tenter.

Thanks GP. :paysan:
Citation :Oui je suis guéri, mais c’est difficile après une maladie lourde, la dernière fois que j’ai été malade c’était en 1998.
Clonons des Cana pour boucher le trou de la sécu Bowdown
Thanks GP ! Bowdown
J'adore sa mentalité à Lorik... Son discours me plait... Il joue toujours très bien, il est beau, et en plus il a une jolie coiffure.